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l'Algérie: le soutien inconditionnel à l'OLP pendant 40 ans!

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  • l'Algérie: le soutien inconditionnel à l'OLP pendant 40 ans!

    cet article résume bien les relations privilégiées entre palestiniens et algériens (au niveau politique et humain)!

    Si je poste cet article, cest que jai une preuve de ce qu'avance le journaliste!

    un oranais que je connais bien me montrait son album de famille et puis à ma grande surprise il me présente une photo de son beau-frère tenant Arafat par l'épaule!

    SOn beau frère est algérien et il "était" responsable de la garde rapprochée d'Arafat! peut-être l'avez-vous vu, cest l'homme qui a posé le turban légendaire d'Arafat sur sa tombe à RAmallah!

    ARAFAT ET NOUS

    40 ans de soutien algérien sans faille



    Arafat est mort. Les Palestiniens enterrent un des leurs mais aussi un «citoyen algérien». Si Abou Ammar disposait de plusieurs passeports algériens, il avait pris un nom de guerre algérien «Akh Ahmed» (le frère Ahmed) et vouait un respect considérable à l’Algérie pour avoir soutenu le Fatah dès sa création.

    Passionnée, tumultueuse, secrète et fidèle. La relation de l’Algérie à Yasser Arafat a été une constance majeure de la politique extérieure algérienne. Lorsque le premier représentant des Palestiniens, Ahmed Bacha Choukri, futur premier chef de l’OLP, débarque à Alger le 30 décembre 1963 et fut accueilli comme un héros de la résistance palestinienne, les bureaux du Fatah de Yasser Arafat étaient déjà ouverts depuis deux mois. Khalil Al-Wazi, plus connu sous son nom révolutionnaire d’Abou Jihad, présidait alors le premier bureau du Fatah agréé dans le monde arabe, en Algérie, dès le 23 septembre 1963.

    En créant le Fatah en 1959, Yasser Arafat n’a jamais caché son modèle de révolution «à l’algérienne». Ses structures prendront de l’étoffe au contact des anciens officiers de l’ALN et du MALG algériens, qui furent les premiers instructeurs des fedayins. Déjà, le couple Algérie/Palestine se définissait sous les mêmes caractéristiques militantes face à France/Israël. La légende veut que le sioniste Moshe Dayan, chef d’état-major de l’armée israélienne, vienne en Algérie dès 1955 pour s’informer auprès des militaires français des techniques de guérilla du FLN en prévision de l’affrontement avec les Palestiniens. Etudiants, professeurs, ingénieurs et médecins palestiniens débarquent en Algérie suite à l’accord du gouvernement Ben Bella d’ouvrir les facultés algériennes aux Palestiniens. Entre 1963 et 1964, des Palestiniens furent formés dans des écoles militaires, comme celle de Annaba ou des transmissions de Beni Messous.

    Tout en encourageant le Fatah, les Algériens soutiennent la création de l’OLP en 1964 mais appellent, par la voix de Abdelaziz Bouteflika, à «lever toute tutelle» sur le mouvement de libération palestinien. L’allusion est adressée aux Egyptiens qui veulent contrôler l’OLP naissante et qui n’apprécient guère Arafat, considéré comme protégé des Algériens. Alger lancera même en 1964 le bureau du boycott israélien à Annaba qui sera présidé par cheikh Abbas, ancien recteur de la mosquée de Paris et ami de Arafat. La création de l’OLP, qui reprend les bureaux du Fatah à Alger, sous la pression égyptienne sur Ben Bella, va précipiter les événements. L’équipe de Boumediène, déjà en désaccord avec la ligne «nassériste» de Ben Bella et qui prépare le coup d’Etat de 1965, opte définitivement pour Arafat.

    Une rencontre secrète est tenue au domicile de Tahar Zbiri, chef-d’état major, organisé par le tandem Abdelhamid Mehri et Abou Jihad, en la présence de Arafat et de Houari Boumediène. Un accord est trouvé après que Abou Ammar demande explosifs, armes légères et munitions à l’Algérie pour lancer ses fedayins contre Israël et sur la formation des combattants du Fatah. Cent militants de Arafat s’entraîneront au camp de Boghar, à Ksar El-Boukhari et à Cherchell. L’Algérie offrira même un dépôt de munitions à Arafat, qui appartenait aux réserves de l’ALN en Syrie, à Ladhikiya, et la légende veut que la première balle tirée le 31 décembre 1964 par les brigades Fatah en Palestine soit «algérienne». Mais c’est surtout sur le plan diplomatique que Arafat va profiter des conseils algériens. De Abdelaziz Bouteflika à Mohamed Yazid, en passant par Mohamed Maghraoui, président du comité des mouvements de libération au sein du FLN, ou Yahiaoui, les Palestiniens apprennent qu’on ne combat pas qu’avec des armes mais aussi dans les couloirs des institutions internationales pour faire reconnaître sa cause. Arafat rencontre Ernesto Che Guevara à Alger en 1964 et noue avec Cuba et part, depuis l’aéroport d’Alger, vers Pékin, où la Chine, convaincue par Boumediène, lui ouvre les bras de la reconnaissance internationale.

    Et lorsque Arafat lance en 1968 ses troupes sur les positions israéliennes, on compte déjà 500 Palestiniens formés en Algérie dont sa garde prétorienne, la Force 17, tant redoutée par le Mossad. L’Algérie se paie une crise diplomatique qui a failli virer à l’affrontement avec la Jordanie qui a décapité le mouvement de «septembre noir».

    Mais le point d’orgue de cette relation passionnée algéro-palestinienne est évidemment ce coup de théâtre, le 13 novembre 1973, lorsque Bouteflika, présidant l’Assemblée générale de l’ONU, arrive à faire admettre Arafat à la tribune des Nations unies. C’était la première fois que le «terroriste» Arafat reçoive une ovation de la communauté internationale. Le soutien des Algériens ne faiblira pas durant les années 80 et l’avènement de Chadli Bendjedid qui maintient la ligne boumediéniste sur la question palestinienne. En plein siège de Arafat à Beyrouth par l’armée israélienne, les militaires algériens envoient 8 Hercules C 130 à Chypre pour évacuer près de 1.400 combattants palestiniens vers l’Algérie en août 1982.

    Ce sont les fameuses «brigades Adjnadin». 2.000 membres vivront en Algérie et que Arafat, réfugié à Tunis, visitera régulièrement notamment à Tébessa et Tipaza.

    La déclaration de l’Etat palestinien à Alger, en 1988, allait paradoxalement sceller une relation vieille de 40 ans. Arafat est devenu une figure internationale incontournable dans la crise au Moyen-Orient et l’Algérie s’enlise dans son propre drame. Mais Alger n’a jamais démérité dans son soutien désintéressé envers les Palestiniens et envers Arafat. Le dorénavant défunt président d’une Palestine orpheline savait ce qu’il devait à l’Algérie.

    Mounir B.

  • #2
    je m'excuse de monter le topic mais je trouve ce temoignage interessant

    si quelqun parmis vous peut parler de ces relations entre les deux pays , ça

    sera enrichissant

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    • #3
      on comprend mieux la haine d'israel envers l'Algérie et Boutef!!!!!!!!!!!

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      • #4
        En effet le fatah considerait que la palestine etait occupée par des colons soutenus par une puissance etrangère et le combat qui doit être menée doit être un combat de libération calquant ainsi sa lutte sur celle du FLN. Réthorique defendue par Boumdienne et aide conséquente s'en est suivie.

        Le panarabisme de benbella effaçait de fait l'identité palestienne. Le Roi de Jordanie ne pensait qu'à annexer ce qu'il pouvait annexer et à patarger les territoires avec Israel.

        Les arabes en général n'ont jamais aidé les palestiniens. Ou lorsqu'ils le faisait c'etait pour des raisons de politique interne. Ce sont les premiers reponsables de la situtation dans laquelle se trouvent aujourd'hui les palestiniens.

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        • #5
          Augustin
          En effet le fatah considerait que la palestine etait occupée par des colons soutenus par une puissance étrangère et le combat qui doit être menée doit être un combat de libération calquant ainsi sa lutte sur celle du FLN. Réthorique defendue par Boumdienne et aide conséquente s'en est suivie.

          Eh ben oui, la Palestine est toujours occupée par des colons juives venus de Pologne, de Russie, du Maroc, d’Algérie, de France. D’Ethiopie et j’en passe.

          Ces colons sont toujours soutenus une puissance étrangère : Les USA.

          Qui peut prétendre le contraire.
          Dernière modification par sako, 21 novembre 2006, 18h38.

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