Accusés par le Liban et l'ONU d'avoir violé ces deux derniers jours la cessation des hostilités, les officiels israéliens ont multiplié, dimanche 20 août, les mises en garde contre une éventuelle reprise des combats alors que les discussions sur la composition et le mandat de la Finul s'enlisent.
Ainsi le ministre de la défense, Amir Peretz a assuré que le pays se préparait d'ores et déjà pour un "second round" des hostilités avec le Hezbollah et a mis en garde dimanche l'armée libanaise contre un déploiement immédiat de ses troupes sur la frontière. "Nous allons examiner ce qui est apparu comme un échec. Nous allons tout mettre sur la table, car notre devoir est de nous préparer à un second round", a déclaré M. Peretz, cité dans un communiqué officiel."Cette guerre nous a été imposée et nous devons prendre des mesures qui n'avaient pas été envisagées dans le passé", a-t-il ajouté.
Le ministre a désigné une commission chargée d'enquêter sur la façon dont Tsahal a mené la guerre au Liban, présidée par l'ancien chef d'état-major Amnon Shahak, qui a commencé ses travaux dimanche et doit remettre un rapport sous trois semaines. La commission n'a cependant aucun pouvoir pour examiner la conduite de la guerre par le gouvernement.
M. Peretz a parallèlement annoncé que l'armée ne se retirerait pas des secteurs du Liban au proche voisinage de la frontière avant le déploiement de renforts de la Finul, la Force intérimaire des Nations unies au Liban. "Nous allons continuer à empêcher l'armée libanaise de se déployer à moins de deux kilomètres de la frontière avant le déploiement d'une force multinationale", a-t-il dit.
DANS L'ATTENTE DE LA FINUL...
Le porte-parole du ministre a précisé que cette consigne s'appliquait aux secteurs du Liban sud où l'armée israélienne est toujours présente.
Tsahal avait déjà transféré à la Finul au 17 août la moitié des zones qu'elle occupait dans le sud du Liban. Un porte-parole militaire a refusé dimanche de préciser quelles positions l'armée tenait encore ni combien de soldats étaient encore au Liban.
Le ministre de la défense a estimé que le renforcement de la Finul, qui doit passer de 2 000 à 15 000 hommes, était "un test de première importance" pour l'application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité sur l'arrêt des combats au Liban.
L'ONU peine à mobiliser cette force et le ministre turc des Affaires étrangères Abdullah Gül est venu à Jérusalem dimanche évoquer une participation de son pays. Israël s'est dit "déçu" par la faible participation jusqu'ici annoncée par la France, un haut responsable parlant même de "stupeur" et "désarroi", sous couvert de l'anonymat.
L'Etat hébreu appelle à un déploiement rapide des forces libanaises et de la Finul renforcée à la frontière avec la Syrie, et réaffirme quotidiennement qu'il continuera jusque-là ses opérations militaires, pour "empêcher les transferts d'armes d'Iran et de Syrie" au Hezbollah.
Avec AFP
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Ainsi le ministre de la défense, Amir Peretz a assuré que le pays se préparait d'ores et déjà pour un "second round" des hostilités avec le Hezbollah et a mis en garde dimanche l'armée libanaise contre un déploiement immédiat de ses troupes sur la frontière. "Nous allons examiner ce qui est apparu comme un échec. Nous allons tout mettre sur la table, car notre devoir est de nous préparer à un second round", a déclaré M. Peretz, cité dans un communiqué officiel."Cette guerre nous a été imposée et nous devons prendre des mesures qui n'avaient pas été envisagées dans le passé", a-t-il ajouté.
Le ministre a désigné une commission chargée d'enquêter sur la façon dont Tsahal a mené la guerre au Liban, présidée par l'ancien chef d'état-major Amnon Shahak, qui a commencé ses travaux dimanche et doit remettre un rapport sous trois semaines. La commission n'a cependant aucun pouvoir pour examiner la conduite de la guerre par le gouvernement.
M. Peretz a parallèlement annoncé que l'armée ne se retirerait pas des secteurs du Liban au proche voisinage de la frontière avant le déploiement de renforts de la Finul, la Force intérimaire des Nations unies au Liban. "Nous allons continuer à empêcher l'armée libanaise de se déployer à moins de deux kilomètres de la frontière avant le déploiement d'une force multinationale", a-t-il dit.
DANS L'ATTENTE DE LA FINUL...
Le porte-parole du ministre a précisé que cette consigne s'appliquait aux secteurs du Liban sud où l'armée israélienne est toujours présente.
Tsahal avait déjà transféré à la Finul au 17 août la moitié des zones qu'elle occupait dans le sud du Liban. Un porte-parole militaire a refusé dimanche de préciser quelles positions l'armée tenait encore ni combien de soldats étaient encore au Liban.
Le ministre de la défense a estimé que le renforcement de la Finul, qui doit passer de 2 000 à 15 000 hommes, était "un test de première importance" pour l'application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité sur l'arrêt des combats au Liban.
L'ONU peine à mobiliser cette force et le ministre turc des Affaires étrangères Abdullah Gül est venu à Jérusalem dimanche évoquer une participation de son pays. Israël s'est dit "déçu" par la faible participation jusqu'ici annoncée par la France, un haut responsable parlant même de "stupeur" et "désarroi", sous couvert de l'anonymat.
L'Etat hébreu appelle à un déploiement rapide des forces libanaises et de la Finul renforcée à la frontière avec la Syrie, et réaffirme quotidiennement qu'il continuera jusque-là ses opérations militaires, pour "empêcher les transferts d'armes d'Iran et de Syrie" au Hezbollah.
Avec AFP
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