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L’Union pour la Méditerranée a pour but de promouvoir l’intégration économique et les réformes démocratiques dans les pays membres.
Les accords de coopération, anciennement appelés «Processus de Barcelone», ont été relancés en 2008 et rebaptisés «Union pour la Méditerranée (UpM)». La relance était l’occasion de concrétiser les relations de coopération et de les rendre plus visibles grâce à la mise en place de nouveaux projets présentant un véritable intérêt pour la population de la région.
Or, cette union fait aujourd’hui face à plusieurs défis : crise économique et financière, conflits et manque de stabilité, en Syrie notamment…
À cela, il faut ajouter que cinq millions de nouveaux emplois devraient être créés chaque année autour du bassin méditerranéen pour absorber la croissance démographique. «Bien évidemment, nous sommes encore loin de la création de ces cinq millions annuels de postes d’emploi», ainsi que le souligne Patrice Bergamini, du service européen pour l’action extérieure, représentant la coprésidence de l’UpM (qui s’exprimait à Marseille dans le cadre du troisième Forum des autorités locales de la Méditerranée auquel le Matin a pris part).
Toutefois, M. Bergamini estime que face aux multiples défis, il y a une dynamique régionale qui se profile. «La bonne nouvelle, c’est que les 43 pays de l’Union pour la Méditerranée (UPM) veulent relancer cette union.
L’union a aujourd’hui un nouveau secrétaire général, Fathallah Sijilmassi. C’est l’homme de la situation. Il est animé par une réelle volonté de faire de l’UPM une union de projets, concrets et opérationnels. Nous avons réussi au cours du mois de févier dernier à renouveler son équipe et d’installer de nouveaux secrétaires généraux adjoints», explique M. Bergamini.
L’UPM c’est aussi une nouvelle coprésidence. Avant, c’était la France et l’Égypte qui assumaient cette responsabilité. Mais il a été décidé, il y a un an, que ce sera l’Union européenne qui assure la co-présidence au nom des pays du Nord. Et l’Égypte a été remplacée par la Jordanie.
Réunions ministérielles
L’Union pour la Méditerranée c’est aussi 14 projets concrets. Il s’agit de deux projets emblématiques : une usine de désalinisation à Gaza et le plan solaire méditerranéen. Le reste concerne des projets concrets pour les PME-PMI. Des projets portant sur l’éducation, la création d’universités (l’Université Euromed à Fès) et qui accorde à la femme une importance de premier ordre.
Par ailleurs, le deuxième semestre de cette année sera marqué par la tenue de quatre réunions ministérielles. La première se tiendra à Paris en juillet en présence de 44 ministres qui vont discuter de la situation de la femme en Méditerranée et de la place qu’elle occupe en société.
Les trois autres réunions ministérielles auront un caractère plus technique, mais seront dédiées à l’examen des moyens d’affronter les défis économiques.
Il s’agit d’une réunion ministérielle sur le commerce, une autre sur le transport et une dernière sur les énergies. Au cœur des débats, la question de création des emplois, les interconnexions maritimes, aériennes, terrestres (surtout quand on parle du Maghreb), et la création d’une communauté euro-méditerranéenne de l’énergie…
Publié le : 26 Avril 2013 - Brahim Mokhliss, LE MATIN
Les accords de coopération, anciennement appelés «Processus de Barcelone», ont été relancés en 2008 et rebaptisés «Union pour la Méditerranée (UpM)». La relance était l’occasion de concrétiser les relations de coopération et de les rendre plus visibles grâce à la mise en place de nouveaux projets présentant un véritable intérêt pour la population de la région.
Or, cette union fait aujourd’hui face à plusieurs défis : crise économique et financière, conflits et manque de stabilité, en Syrie notamment…
À cela, il faut ajouter que cinq millions de nouveaux emplois devraient être créés chaque année autour du bassin méditerranéen pour absorber la croissance démographique. «Bien évidemment, nous sommes encore loin de la création de ces cinq millions annuels de postes d’emploi», ainsi que le souligne Patrice Bergamini, du service européen pour l’action extérieure, représentant la coprésidence de l’UpM (qui s’exprimait à Marseille dans le cadre du troisième Forum des autorités locales de la Méditerranée auquel le Matin a pris part).
Toutefois, M. Bergamini estime que face aux multiples défis, il y a une dynamique régionale qui se profile. «La bonne nouvelle, c’est que les 43 pays de l’Union pour la Méditerranée (UPM) veulent relancer cette union.
L’union a aujourd’hui un nouveau secrétaire général, Fathallah Sijilmassi. C’est l’homme de la situation. Il est animé par une réelle volonté de faire de l’UPM une union de projets, concrets et opérationnels. Nous avons réussi au cours du mois de févier dernier à renouveler son équipe et d’installer de nouveaux secrétaires généraux adjoints», explique M. Bergamini.
L’UPM c’est aussi une nouvelle coprésidence. Avant, c’était la France et l’Égypte qui assumaient cette responsabilité. Mais il a été décidé, il y a un an, que ce sera l’Union européenne qui assure la co-présidence au nom des pays du Nord. Et l’Égypte a été remplacée par la Jordanie.
Réunions ministérielles
L’Union pour la Méditerranée c’est aussi 14 projets concrets. Il s’agit de deux projets emblématiques : une usine de désalinisation à Gaza et le plan solaire méditerranéen. Le reste concerne des projets concrets pour les PME-PMI. Des projets portant sur l’éducation, la création d’universités (l’Université Euromed à Fès) et qui accorde à la femme une importance de premier ordre.
Par ailleurs, le deuxième semestre de cette année sera marqué par la tenue de quatre réunions ministérielles. La première se tiendra à Paris en juillet en présence de 44 ministres qui vont discuter de la situation de la femme en Méditerranée et de la place qu’elle occupe en société.
Les trois autres réunions ministérielles auront un caractère plus technique, mais seront dédiées à l’examen des moyens d’affronter les défis économiques.
Il s’agit d’une réunion ministérielle sur le commerce, une autre sur le transport et une dernière sur les énergies. Au cœur des débats, la question de création des emplois, les interconnexions maritimes, aériennes, terrestres (surtout quand on parle du Maghreb), et la création d’une communauté euro-méditerranéenne de l’énergie…
Publié le : 26 Avril 2013 - Brahim Mokhliss, LE MATIN
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