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Maroc : Liberté de conscience

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  • Maroc : Liberté de conscience

    Ouf, finalement on s’en sort assez bien!

    Le conseil des Oulémas avait semé la panique avec son interprétation terrible des versets du coran sur la liberté de conscience. Ces prétendus savants ont tout simplement violé notre Constitution qui préconise un Islam de tolérance et le respect des droits de l’Homme.
    Bien entendu, comme l’ont montré divers spécialistes de la question, chacun peut effectivement découper les versets coraniques et recommander la peine de mort ou la liberté pour tout musulman qui choisit de ne plus l’être.
    Mais le concept d’un Islam tolérant et pacifique reconnu par notre Constitution comme religion d’État, est une règle inviolable qui doit exclure d’office toute explication du coran conduisant à l’intolérance et la condamnation à mort de tout contrevenant à un principe religieux.
    Nous sommes nombreux à avoir été choqués que le secrétaire général du conseil des Oulémas ainsi que le ministre de tutelle n’aient pas respecté cette règle, alors que le président de ce conseil et garant de l’application de la Constitution, n’est autre que le Roi lui-même. On pouvait raisonnablement se demander s’il avait été consulté pour la présentation du rapport sur les activités du conseil des Oulémas?
    Le soulagement et la réponse n’ont pas tardé: le Roi a accompli la semaine passée, la prière du vendredi à Safi, et écouté un prêche dédié à la liberté de conscience, en présence des deux contrevenants, le secrétaire général du conseil des Oulémas et le ministre des Habous, assis au premier rang. Ils étaient invités à entendre un discours de tolérance et de paix.
    Le sermon de l’imam était clair: il ne doit pas y avoir de contrainte en religion et si Dieu l’avait voulu, tous ceux qui sont sur terre seraient des croyants. Il a également rappelé que le Roi est la seule autorité habilitée à réguler les interprétations publiques du coran et notamment, la liberté de conscience.
    Soulignons aussi les réactions du PJD et de Al Adl Wal Ihssane qui, en faisant une lecture du coran plus pacifique et plus tolérante, ont aussi rejeté les conclusions des Oulémas sur l’apostasie.

    AuFait
    Abdelhaq Sedrati
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