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les juifs de Maghreb

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  • les juifs de Maghreb

    Y-a-t-il encore des Juifs au Maghreb ?

    Le pèlerinage de la Ghriba débute ce vendredi 26 avril à Djerba. Un rare moment de rassemblement pour les Juifs maghrébins, dont le nombre n’a cessé de décroître au cours de la seconde moitié du XXe siècle.
    Ce vendredi, comme chaque année depuis des siècles, des centaines de Juifs tunisiens et maghrébins afflueront à Djerba, à l’occasion du célèbre pèlerinage de la Ghriba.

    Ce pèlerinage, qui honore la mémoire des rabbins Meïr Baal Haness et Shimon Baar Yohaï, est l'une des plus importantes fête religieuse pour la communauté juive d’Afrique du nord. Mais aujourd’hui, cet évènement est surtout un des derniers vestiges de l’ancienne et importante présence des Juifs dans la région.
    Depuis le milieu du XXe siècle, le nombre d’israélites au Maghreb a inexorablement chuté. Environ 500 000 au sortir de la Seconde guerre mondiale, ils ne seraient pas plus de 5 000 aujourd’hui. D'un pays à l'autre, cet exil trouve différentes explications historiques.

    Maroc

    Le nombre de Juifs marocains est estimé à environ 250 000 en 1945. À l’époque, il s’agit de la plus grosse communauté juive du Maghreb et du monde arabe. Contrairement à leurs « frères » d’Europe, les Juifs du Maroc ont été préservés de la folie meurtrière nazie, bénéficiant notamment de la protection du roi Mohammed V. Conscients de cet énorme potentiel de peuplement, les agents sionistes vont, dès 1947, parcourir le royaume pour pousser les israélites marocains à émigrer vers l’État d’Israël naissant. Cet exil s’accentuera progressivement dans les années suivantes, notamment entre l’indépendance du royaume alaouite en 1956 et la Guerre des Six-Jours en 1967.
    Si le gros des troupes fait l’aliyah (l’émigration vers la Terre promise), de nombreux Marocains de confession juive posent leur bagages en France, au Canada ou encore en Amérique latine. D’après Jacques Toledano, président du musée du judaïsme marocain à Casablanca, ces exilés et leur descendance restent pourtant profondément attachés à leur « marocanité ». « Aujourd’hui, quelle que soit la couleur de leur passeport, les Juifs originaires du Maroc se sentent pleinement marocains », affirme-t-il. Plusieurs milliers d’entre eux rentrent d’ailleurs régulièrement dans leur pays d’origine pour les vacances. Aujourd’hui, près de 3 000 Juifs sont encore établis au Maroc, notamment à Casablanca.

    Algérie

    Moins nombreux que leurs voisins marocains, les Juifs algériens ont surtout une trajectoire très différente, intiment liée à l’histoire franco-algérienne. En 1870, le décret Crémieux - du nom de son auteur, Adolphe Crémieux – déclare citoyens français les « israélites indigènes » d’Algérie. Lorsque la guerre d’indépendance éclate, en 1954, on compte environ 130 000 Juifs dans les départements français d’Algérie. Comme le résume Albert Camus dans L’Express, la communauté est alors « coincée entre l’antisémitisme français et la méfiance arabe ». Ne choisissant aucun camp, elle subira ensuite de nombreuses attaques, qu’elles soient l’œuvre des extrémistes français de l’Organisation armée secrète (OAS) ou des indépendantistes arabo-musulmans du Front de libération national (FLN). Dans les mois qui suivent l’indépendance, environ 120 000 Juifs d’Algérie, Français depuis quatre générations, embarquent pour la métropole aux côtés des pieds-noirs.
    Les quelques milliers restant partiront progressivement, au gré des vagues d’immigration vers Israël dans les années 1960 et 1970. La « décennie noire », dans les années 1990, fera fuir la plupart des derniers membres de la communauté encore installés en Algérie. Aujourd’hui, personne n’est capable de fournir un chiffre précis sur le nombre de Juifs résidant toujours dans le pays. Aucun ? Une vingtaine ? Une cinquantaine ? « Il ne sont plus qu’une poignée. Ils vivent très discrètement et sont surtout installés à Alger », indique l’historien Benjamin Stora. Ce flou entourant les israélites algériens entretient toutes sortes de fantasmes. « Il y a une sorte d’idée de "juifs clandestins", parfois relayée par la presse algérienne, s’amuse Joëlle Allouche, juive de Constantine dont la famille a émigré en France. J’ai par exemple lu des articles, dans des journaux sérieux, qui affirmaient que des communautés juives vivaient cachées dans les montagnes des Aurès ! ».

    Tunisie

    Au début des années 1950, on dénombre environ 100 000 Juifs en Tunisie. Comme au Maroc, certains sont déjà partis pour Israël depuis 1948, poussés au départ par de discrets agents sionistes. Dans les années qui suivent, plusieurs milliers leur emboiteront le pas. Ceux qui ne prennent pas la direction de l’État hébreu mettent les voiles vers la France ou l’Italie. Par la suite, différents actes antisémites intensifient l'émigration juive. Au tournant des années 1970, il ne reste plus que 10 000 israélites en Tunisie.
    Arrivé au pouvoir en 1987, l’ex-président Zine El Abidine Ben Ali apparaît plutôt bienveillant à l’égard des Juifs tunisiens. Sous sa dictature, leur nombre, estimé à un peu moins de 2 000, se stabilise. Hormis le sanglant attentat de 2002 contre la synagogue de la Ghriba, la communauté juive n’est pas inquiétée durant les années Ben Ali.
    Aujourd’hui, la majorité des 1 500 Juifs de Tunisie est installée dans le sud du pays, à Zarzis et Djerba. La percée des islamistes radicaux après la révolution a poussé les autorités à renforcer les mesures de sécurité devant les lieux de cultes hébraïques, en particulier lors du célèbre pèlerinage de la Ghriba. D’après un responsable de la communauté qui a préféré garder l’anonymat, seule une petite frange des salafistes menace ses coreligionnaires. « Beaucoup de Juifs tunisiens et de salafistes travaillent dans la bijouterie depuis des années, affirme-t-il. Ils se connaissent très bien et se respectent. Les seuls qui nous menacent sont une poignée de salafistes jihadistes, qui ne sont rien d'autre que des terroristes ».


    Par Benjamin Roger- jeune afrique
    Éclairer les nations encore obscures.

  • #2
    De mon point de vue, j'estime qu'il y a 2 facteurs, dans l' histoire de l' Afrique du Nord, qui ont fait qu'une énorme confusion s'est installée à propos de "judaïcité" et "sionisme" :
    * La 2ème guerre mondiale et son avatar antisémite
    * La loi Crémieux (en Algérie) dans le sillage de l'émancipation du Maghreb qui commençait sérieusement à prendre conscience de son iddentité.

    Je veux dire par là que l'Afrique du Nord n'avait aucun intéret à perdre "ses juifs" . Non pas que le juif soit supérieur ( élu de Dieu ), mais parceque, dans toute société, les minorités sont souvent agissantes, et que l' Islam est foncièrement tolérant - en principe - à l'égard des gens du Livre.

    Si je prends ici l'exemple du Maroc, c'est que la communauté judaïque a été , pour des raisons de proximité à l' Espagne (entr'autre), très majoritaire par rapport à l'Algérie et la Tunisie. Les marocains - sauf une toute petite minorité islamiste obscurantiste - n'ont jamais vu d'inconvénient à ce qu ' un marocain de confession juive, soit ministre. Ça les étonnait même qu'on puisse dire que le Maroc soit pro-sioniste !

    Bref, par notre rigidité, notre intolérance religieuse dominante, on est entrain d'entretenir la confusion entre les oppresseurs israëliens et la confession israë'lite. Cette confusion fait les choux gras des israëliens, sans qu'on s'en perçoive malheureusement ...

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    • #3
      les premiers traitres algériens étaient juifs, en acceptant le décret Crémieux ils ont tournés le dos à la population locale et sont partis avec les pieds noirs.
      Dernière modification par Distro, 28 avril 2013, 13h37.

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      • #4
        Ne choisissant aucun camp, elle subira ensuite de nombreuses attaques, qu’elles soient l’œuvre des extrémiste

        histoire dénaturée, ya williams " galou ya baba il faut faire ci, il faut faire ça, le vieux lui répond ya oueldi qui imouta liaarfouna"

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        • #5
          Envoyé par Distro
          les premiers traites algériens étaient juifs
          Là, sans vouloir défendre qui que soit, j'avoue que je ne sais pas à qui tu fais allusion
          en acceptant le décret Crémieux ils ont tournés le dos à la population locale et sont partis avec les pieds noirs.
          Il est vrai que ça me trouble aussi. Mais, sans vouloir faire l'avocat du Diable, que ferait une minorité quand le peuple est en colère ? [les Coptes en Egypte]
          Encore une fois, je ne défends pas telle ou telle communauté en soi, mais je me pose des questions ... humanistes !
          Dernière modification par arazigh, 28 avril 2013, 11h56.

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          • #6
            Allez voir ailleurs

            Cet article est un bobard à lui tous seul, concernant l’Algérie et les personnes de confessions juifs.

            Ces individus ont choisis pleinement d’être français grâce au décret crémieux et on même participé à l’asservissement des algériens par les colons.

            Et au passage ils se sont aussi bien servi en volant les richesses de l’Algérie avec les colonisateurs.

            Mai 56 massacres de femmes d'enfants, d'hommes, de tous âges à Constantine par les milices juives armées par le Mossad. Et d'autres méfaits.


            Alors bon débarras.

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            • #7
              Cet article est un bobard à lui tous seul, concernant l’Algérie et les personnes de confessions juifs.
              Pourquoi autant de haine wouhou , cette article s'efforce juste de décrire avec le plus de justesse possible les trajectoires des juifs dans les 3 pays du Maghreb pas besoin de commencer a verser dans la victimisation ...


              Ces individus ont choisis pleinement d’être français grâce au décret crémieux
              La moitié de votre assemble populaire algérienne a aujourd'hui la nationalité française ........ Qu'elle conclusion en tire tu ??? Et le millions d'algériens vivant en France ......!!!!!

              Arrête donc de juger , le décret crémeux était une manœuvre des autorités coloniales françaises pour casser la cohésion sociale de l'Algérie et ça a fonctionné. ......
              " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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              • #8
                les premiers traites algériens étaient juifs, en acceptant le décret Crémieux ils ont tournés le dos à la population locale et sont partis avec les pieds noirs.
                à mon avis les juifs du Maroc et de Tunisie auraient pris le même chemin si ces pays étaient violement colonisés comme en Algérie, ils auraient accepté le decret Crémieux" si ces pays n'étaient pas de simples protectorats !

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                • #9
                  israel avait besoin de juif,, ils (sioniste) ont fait tout et avec tout les moyens pour encourager et meme forcé les juif du monde de 'aller s'installer dans la nouvelle l'etat
                  l'etat marocaine, avait comploté pour faire fouire les marocains juif vers israel, et aider ceux qui veulent partir

                  au maroc je pense , pas la peine de faire compraison, puisque les marocains de confession juive depasser les autres ethnie kelke etaient meme plus que les musulmans, le vrai nombre de marocains qui ont quitter le pays c'est enorme, et beaucoup de tribus et des familles en choisi de ce convertire a l'islam pour resté dans la terre de leur ancetre
                  walah alam
                  Dernière modification par oudjda, 28 avril 2013, 16h29.
                  المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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                  • #10
                    au maroc je pense , pas la peine de faire compraison, puisque les marocains de confession juive depasser les autres ethnie etaient plus que les musulmans, le vrai nombre de marocains qui ont quitter le pays c'est enorme, et beaucoup de tribus et des familles en choisi de ce convertire a l'islam pour resté dans la terre de leur ancetre
                    walah alam
                    Qu'est ce que c'est que ces conneries que tu débites à longueur de journée ..c'est fou !!

                    Commentaire


                    • #11
                      @Hymotep

                      Je vous l'ai dit et je le redis, ce type est cinglé ...
                      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                      • #12
                        l'histoire des juifs au Maroc c'est 2000 ans ,les tribus berbères étaient de confession juives ,la majorité s'est convertie à l'islam ,après la défaite des musulmans en andalous ,une grande partie s'est réfugiée au Maghreb
                        et a gardée son statut religieux ,malgré les persécutions

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                        • #13
                          il ya un bon livre en arabe sur ce sujet "ihoud el d*******.el majhouline" et "ihoud el djazayr ba3d ra7il " de fawzi saadla ...tres interessant sur lhistoire des juifs en algerie et au maghreb

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                          • #14
                            l'histoire des juifs au Maroc c'est 2000 ans ,les tribus berbères étaient de confession juives ,la majorité s'est convertie à l'islam ,après la défaite des musulmans en andalous ,une grande partie s'est réfugiée au Maghreb
                            et a gardée son statut religieux ,malgré les persécutions
                            après la chrétienté des berbères on sait enfin qu'ils étaient juifs, on est alors tous un peu juif au final quelle connerie !

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                            • #15
                              Ces individus ont choisis pleinement d’être français grâce au décret crémieux et on même participé à l’asservissement des algériens par les colons.
                              Premièrement, on n'a jamais laissé le choix à personne. Les Juifs d'Algérie sont devenus citoyens français d'office, comme les habitants d'Alsace en 1918. Par ailleurs, un tas de musulmans d'Algérie étaient aussi citoyens français pour une raison ou pour une autre. Et ça n'a jamais empêché ceux qui l'ont désiré d'etre indépendantistes ou nationalistes. A contrario, beaucoup de harkis si ce n'est la majorité étaient "sujets" français et non citoyens. Des hommes comme Ferhat Abbas, Messali Haj ou Ali Yahia Abdennour étaient musulmans et légalement français à part entière. Encore aujourd'hui, suffit de se rendre à l'ambassade de France à Alger, beaucoup d'algériens font tout pour etre "reintégrés" dans la citoyenneté française au nom d'un grand père citoyen.
                              Personnellement, j'ai du mal à comprendre cette histoire. Ni les messalistes, ni Ferhat Abbas ni les oulémas ne dénonçaient le decret Cremieux. Au contraire, lorsque les Juifs ont été privés de leur citoyenneté en 40, le mot d'ordre politique des partis algériens était "nous ne voulons pas d'égalité par le bas". Et maintenant, comme par hasard, depuis que le conflit israélo palestinien a fait irruption dans le Maghreb, des types qui n'ont pas vécu cette histoire découvrent une trahison et reprennent sans même le savoir le discours de l'extrème droite pieds noirs.
                              Dernière modification par absent, 28 avril 2013, 19h24.

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