Le mensonge continu
Hafid Derradji
La crise des valeurs sociales et politiques, et à leur tête le mensonge, la duplicité et la peur, sont les plus grands maux et problèmes dont souffre, depuis longtemps, une classe politique fragile, faible et incompétente.
Des organisations populaires et des mouvements associatifs subordonnés, sans portée et incapables de mobiliser les masses et de faire l’opinion, ni de se débarrasser de leur égocentrisme et de leur dépendance.
Des organisations qui n’ont pas le courage d'exprimer leurs opinions et positions quel que soit le cas... Pourtant, ils continuent à nous mentir et à se mentir, en croyant être des mouvements libres et indépendants, jouant leurs rôles de sensibilisation, d’éducation et de mobilisation, et capables de produire un effet dans l'opposition, le soutien et l’influence sur la scène politique et sociale !!
Le pays bouillonne dans le Sud et l'odeur nauséabonde de la corruption est omniprésente.
L’Algérie s’apprête à amender sa Constitution, et à affronter une élection présidentielle et des changements sociaux et économiques. Mais le mensonge et la duplicité sont partout, et les partis s’embourbent dans des crises internes et contemplent une situation politique floue et des troubles ici et là.
Ils attendent le coup de sifflet leur opinant d’amorcer leur soutien ou leur opposition pour un quatrième mandat et pour l’amendement de la Constitution, sans conviction aucune, et sans se préoccuper des problèmes des gens et de leur destin, ni de l'Algérie et de son avenir…
Même les partis politiques, à qui le peuple a accordé sa confiance lors des dernières élections législatives, sont aujourd’hui des corps sans âmes, ne possédant plus la capacité de choisir leurs dirigeants en toute souveraineté et sans injonction. Ils sont absents de la scène politique et retardent sans cesse la tenue de leurs conférences sans raisons valables.
A croire qu’ils attendent la naissance de leur nouveau secrétaire général ou la révélation divine afin d'élire leur président et de dire leur mot sans avoir à attendre le coup de sifflet !!!
La situation de certaines organisations populaires et associations de la société civile n’est guère différente de celle des partis politiques. Elles attendent, elles aussi, impatiemment, le contenu de la nouvelle Constitution et observent le croissant lunaire de la présidentielle afin de lancer, à leur tour, leurs festivals et rassemblements subventionnés et soutenus par l’Etat.
Sans aucune conviction, elles ont hâte de connaître leur place sur la prochaine carte politique et bénéficier ainsi d’une part des gains.
Pourtant, le Président n'a pas besoin de leur soutien pour modifier la Constitution, et n’aura pas besoin de leur support s’il choisit de se présenter pour un quatrième mandat.
En revanche, les partis politiques et les mouvements associatifs et populaires l’ont abusé tout au long des trois derniers mandats en raison de leur manque de crédibilité. En effet, ils ont contribué à la perte de confiance entre le peuple et ses institutions, et n’ont pas permis l’émergence d'une nouvelle génération d'hommes politiques, d’intellectuels et de leaders d'opinion.
Leurs membres excellent dans la pratique du mensonge, jusqu’à se discréditer, et l’existence de certains devient insignifiante…
La déficience d'une grande partie de la classe politique, des organisations populaires et des mouvements associatifs, leur pratique continue du mensonge et de la duplicité est claire pour tout le monde, au point de se transformer en fardeau pour l'Etat lui-même.
En effet, aucun mouvement n’a été capable de convaincre les masses et de mobiliser les gens, ni d'enrichir le débat politique et social par des idées et des propositions.
Ils sont aussi un fardeau pour différentes franges de la société, puisque incapables d’exprimer leurs opinions sur la nouvelle Constitution et le quatrième mandat, ni sur les événements dans le Sud du pays ou la corruption qui gangrène de nombreux secteurs. Et ils ne peuvent pas bouger sans injonction !
L’Algérie vit un gros et perpétuel mensonge, appelé les partis politiques souverains et un mouvement associatif indépendant.
L’absence de liberté, de démocratie et d’une culture politique a contribué à la propagation d’un sentiment de méfiance, même vis-à-vis d’institutions intègres et d’hommes et de femmes fidèles à certains endroits. Ceux qui ont réalisé la taille du cafouillage et de l’erreur d’avoir accordé des agréments à des partis et organisations qui consomment du temps, de l'argent et des Hommes, et dont les mauvaises performances se reflètent sur une société en manque de crédibilité, d'honnêteté, de confiance et d'intégrité politique, laissant ainsi le champ libre pour produire et renforcer le mensonge !!
Hafid Derradji
La crise des valeurs sociales et politiques, et à leur tête le mensonge, la duplicité et la peur, sont les plus grands maux et problèmes dont souffre, depuis longtemps, une classe politique fragile, faible et incompétente.
Des organisations populaires et des mouvements associatifs subordonnés, sans portée et incapables de mobiliser les masses et de faire l’opinion, ni de se débarrasser de leur égocentrisme et de leur dépendance.
Des organisations qui n’ont pas le courage d'exprimer leurs opinions et positions quel que soit le cas... Pourtant, ils continuent à nous mentir et à se mentir, en croyant être des mouvements libres et indépendants, jouant leurs rôles de sensibilisation, d’éducation et de mobilisation, et capables de produire un effet dans l'opposition, le soutien et l’influence sur la scène politique et sociale !!
Le pays bouillonne dans le Sud et l'odeur nauséabonde de la corruption est omniprésente.
L’Algérie s’apprête à amender sa Constitution, et à affronter une élection présidentielle et des changements sociaux et économiques. Mais le mensonge et la duplicité sont partout, et les partis s’embourbent dans des crises internes et contemplent une situation politique floue et des troubles ici et là.
Ils attendent le coup de sifflet leur opinant d’amorcer leur soutien ou leur opposition pour un quatrième mandat et pour l’amendement de la Constitution, sans conviction aucune, et sans se préoccuper des problèmes des gens et de leur destin, ni de l'Algérie et de son avenir…
Même les partis politiques, à qui le peuple a accordé sa confiance lors des dernières élections législatives, sont aujourd’hui des corps sans âmes, ne possédant plus la capacité de choisir leurs dirigeants en toute souveraineté et sans injonction. Ils sont absents de la scène politique et retardent sans cesse la tenue de leurs conférences sans raisons valables.
A croire qu’ils attendent la naissance de leur nouveau secrétaire général ou la révélation divine afin d'élire leur président et de dire leur mot sans avoir à attendre le coup de sifflet !!!
La situation de certaines organisations populaires et associations de la société civile n’est guère différente de celle des partis politiques. Elles attendent, elles aussi, impatiemment, le contenu de la nouvelle Constitution et observent le croissant lunaire de la présidentielle afin de lancer, à leur tour, leurs festivals et rassemblements subventionnés et soutenus par l’Etat.
Sans aucune conviction, elles ont hâte de connaître leur place sur la prochaine carte politique et bénéficier ainsi d’une part des gains.
Pourtant, le Président n'a pas besoin de leur soutien pour modifier la Constitution, et n’aura pas besoin de leur support s’il choisit de se présenter pour un quatrième mandat.
En revanche, les partis politiques et les mouvements associatifs et populaires l’ont abusé tout au long des trois derniers mandats en raison de leur manque de crédibilité. En effet, ils ont contribué à la perte de confiance entre le peuple et ses institutions, et n’ont pas permis l’émergence d'une nouvelle génération d'hommes politiques, d’intellectuels et de leaders d'opinion.
Leurs membres excellent dans la pratique du mensonge, jusqu’à se discréditer, et l’existence de certains devient insignifiante…
La déficience d'une grande partie de la classe politique, des organisations populaires et des mouvements associatifs, leur pratique continue du mensonge et de la duplicité est claire pour tout le monde, au point de se transformer en fardeau pour l'Etat lui-même.
En effet, aucun mouvement n’a été capable de convaincre les masses et de mobiliser les gens, ni d'enrichir le débat politique et social par des idées et des propositions.
Ils sont aussi un fardeau pour différentes franges de la société, puisque incapables d’exprimer leurs opinions sur la nouvelle Constitution et le quatrième mandat, ni sur les événements dans le Sud du pays ou la corruption qui gangrène de nombreux secteurs. Et ils ne peuvent pas bouger sans injonction !
L’Algérie vit un gros et perpétuel mensonge, appelé les partis politiques souverains et un mouvement associatif indépendant.
L’absence de liberté, de démocratie et d’une culture politique a contribué à la propagation d’un sentiment de méfiance, même vis-à-vis d’institutions intègres et d’hommes et de femmes fidèles à certains endroits. Ceux qui ont réalisé la taille du cafouillage et de l’erreur d’avoir accordé des agréments à des partis et organisations qui consomment du temps, de l'argent et des Hommes, et dont les mauvaises performances se reflètent sur une société en manque de crédibilité, d'honnêteté, de confiance et d'intégrité politique, laissant ainsi le champ libre pour produire et renforcer le mensonge !!
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