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la maladie de bouteflika et les politiques

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    Maladie de Bouteflika : le FLN installe une cellule de liaison, le MSP réclame la vérité sur la santé du Président, le RND garde le silence

    L’hospitalisation du président Abdelaziz Bouteflika au Val-de-Grâce, à Paris, samedi soir, pour des examens complémentaires après un accident ischémique transitoire sans danger, est différemment commentée par la classe politique en Algérie. Si certains partis politiques restent prudents et préfèrent attendre l’évolution de la situation, d’autres estiment que le malaise du Président ne peut être passé sous silence.


    Le FLN affirme garder « un œil vigilant sur ce qui passe ». Dans une déclaration à TSA, Kassa Aïssi, chargé de la communication à l’ex-parti unique, annonce « l’installation d’une cellule de liaison chargée de récolter les informations, aussi bien des sources officielles qu’à travers les médias étrangers et les réseaux sociaux ».

    « Cette cellule informe le coordinateur du parti, Abderrahmane Belayat, heure par heure, de toutes les informations concernant la santé du Président », précise M. Aïssi. « Nous récoltons les positions des citoyens et de la classe politique, et nous remarquons sur ce point que les avis divergents », affirme notre interlocuteur.

    Interrogé sur les répercussions de ce malaise sur la vie politique et sur les prochaines échéances, notamment la révision de la Constitution, M. Aïssi répond : « La situation actuelle nous met face à un Président malade, sans plus. » Et d’ajouter : « L’Algérie est un pays d’institutions. La maladie peut toucher n’importe quel responsable, mais les institutions restent et continuent de fonctionner. »

    Plus prudent, le RND refuse de commenter l’hospitalisation du Président. Apostrophé, ce dimanche 28 avril, en marge d’une conférence organisée au siège du parti sur la réforme politique, Nouara Djaâfar, porte-parole du bureau technique, s’est contentée de souhaiter un prompt rétablissement au président Bouteflika.

    Même prudence chez le PT. « Comme toute personne, le président de la République peut avoir des problèmes de santé », estime Djelloul Djoudi, chef du groupe parlementaire du parti de Louisa Hanoune. Pour ce cadre du PT, le malaise du Président peut être une conséquence des pressions internes et externes qu’il subit. « C’est un être humain. Il ne faut pas oublier que la situation est très grave dans la région, en plus des problèmes internes », a-t-il déclaré à TSA.

    Le MSP exige, de son côté, la vérité sur la santé du Président. Le vice-président du parti, Abderrezak Mokri, relève dans une déclaration à TSA que c’est la première fois qu’« on décide de communiquer officiellement sur la santé du Président ». « Maintenant, on veut être au courant de l’état réel de sa santé », réclame-t-il.

    L’absence du Président, note-il, n’aura aucune incidence directe, à moyen terme, sur la situation politique dans le pays. « De toute façon, les institutions du pays sont bloquées depuis bien longtemps », déplore-t-il.

    Ennahda, qui a réuni aujourd’hui son bureau national, souhaite un retour rapide du Président au pays. « La situation politique est grave. La vacance du poste de Président peut créer une crise interne. On souhaite que le chef de l’Etat se rétablisse dans les meilleurs délais et rentrer au pays pour terminer son mandat », affirme, à TSA, Mohamed Hadibi, membre du bureau national.
    Éclairer les nations encore obscures.
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