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Les freres Tsarnaev des agents doubles ?

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  • Les freres Tsarnaev des agents doubles ?


    Les Frères Tsarnaev présentent les signes extérieurs d’agents-double, ayant leurré les Etats-Unis pour les mener dans un piège terroriste
    Les grandes questions qui continuent de bouillonner, au sujet des terroristes à la bombe, Tamerlan et Dzhokhar Tsarnaev, n’ont qu’une seule et unique réponse : elle émerge des 102 heures intenses, entre les deux attentats à la bombe presque simultanés, durant le marathon de Boston, le lundi 15 avril – qui a fait trois morts et 180 blessés, ainsi qu’un policier tué au MIT, et qui se sont terminées par la capture de Dzohkhar, vendredi 19 avril, à Watertown.

    Les sources du contre-terrorisme et des renseignements de Debkafile parviennent à la conclusion que les frères devaient être des agents doubles, engagés par les renseignements américains et saoudiens, afin d’infiltrer les réseaux jihadistes wahhabites, qui sont soutenus par des institutions financières saoudiennes et se sont répandus à travers tout le Caucase russe, toujours très agité.

    Mais, de toute évidence, les deux Tchétchènes ont trahi leur mission et sont secrètement passés à l’ennemi, dans le camp des réseaux radicaux islamistes.

    En empruntant ce chemin tortueux, les deux frères ont réussi à obtenir la distinction douteuse d’être devenus les premiers agents terroristes à importer la terreur d’al Qaeda aux Etats-Unis, par la route sinueuse du Caucase, extérieure au Moyen-Orient.

    Cette vaste région comprend les républiques musulmanes, autonomes et semi-autonomes : du Daghestan, d’Ingouchie, de Kabardino-Balkarie, de Tchéchénie, d’Ossétie du Nord et de Karachyevo-Cherkesiye. L’Occident n’a jamais entendu parler de la plupart d’entre elles.

    Cependant, Moscou maintient ces républiques entre les griffes serrées de son renseignement militaire, en réprimant la résistance violente des cellules wahhabites, qui tirent leur soutien de certaines sources saoudiennes et des financements du gouvernement de Riyad, afin de bâtir des mosquées et des écoles wahhabites, dans le but de répandre la religion d’Etat d’Arabie Saoudite.

    Les Saoudiens ont fini par redouter que leur implication complexe dans le Caucase ne revienne en pleine lumière, de façon très embarrassante, quand un étudiant saoudien a subi un interrogatoire, à cause de son implication dans les attentats à la bombe, alors qu’il se trouvait dans un hôpital de Boston, après avoir eu les mains gravement brûlées.

    Ils étaient suffisamment préoccupés, au point d'envoyer le Ministre des Affaires étrangères, le Prince Saudi al-Faiçal, à Washington, mercredi 17 avril, au beau milieu de la crise des attentats du Marathon de Boston, pour une conversation privée avec le Président Obama et son conseiller à la sécurité nationale, Tom Donilon, sur la façon de gérer l’aspect saoudien de ces attentats à la bombe.

    Ce jour-là, également, un media intérieur officiel saoudien a lancé une campagne extraordinaire durant trois jours. Des personnalités nationales et religieuses se sont affichées et ont soutenu de tout leur poids, l’idée que le Wahhabisme saoudien n’épouse aucune forme de terrorisme et de jihadisme suicide et que la religion nationale saoudienne n’avait rien à voir avec les violences de Boston. « Peu importe la nationalité et la religion de leurs auteurs, ce sont des terroristes et des déviants qui ne représentent rien d’autres qu’eux-mêmes ».

    Le Prince Saudi était bien en mission, de façon à couvrir les 30.000 étudiants saoudiens présents en Amérique et de leur éviter toute suspicion d'engagement dans le terrorisme, au nom de leur pays d’origine ou de leur religion, un soupçon qui pèse toujours, douze ans après le 11/09/01. Il était préoccupé par le fait que l’exposition publique des liens des frères Tsarnaev avec des groupes Wahhabites du Caucase ne raniment le stigmate.

    Le recrutement des Tsernaev par les renseignements américains, en tant qu’agents d’infiltration, contre les filières terroristes de Russie du Sud, explique certaines particularités de l’évènement qui, sinon, demeureraient déroutantes ou obscures :

    1. Une université d’élite américaine de Cambridge a admis le plus jeune frère Dzhokhar et lui a offert une bourse de 2500$ sans le soumettre aux conditions et normes exceptionnellement rigides d’admission qui prévalent en règle générale. Cela pourrait s'expliquer par le fait que son frère aîné, Tamerlan, aurait exigé ce privilège pour son plus jeune frère, comme une part du versement d’une somme globale pour son recrutement.


    2. Quand, en 2011, un « gouvernement étranger » (les renseignements russes) ont demandé au FBI d’examiner le cas de Tamerlan, à cause de ses liens suspects avec des cellules wahhabites caucasiennes, au cours d’une période durant laquelle ils avaient commencé à prêter alliance à Al Qaeda, on a officiellement révélé que l’agence n’avait rien trouvé qui puisse l’incriminer et l’a laissé partir après une courte entrevue.

    Il n’a même pas été mis sous surveillance. Pas plus qu’il n’y a eu aucune tentative de cacher le fait qu’il a passé un long séjour en Russie, l’an dernier et que c'est à son retour, qu'il a commencé à faire la promotion de l’Islam radical sur les médias sociaux.

    Pourtant, juste après les attentats du marathon de Boston, lorsque les agences chargées d’appliquer la loi, lourdement renforcées par les personnels fédéraux et d’Etat, se sont mises à chasser désespérément les auteurs des attentats, Tamerlan Tsarnaev n’a jamais été mentionné comme un suspect potentiel.

    3. Vendredi, quatre jours après les deux explosions jumelles sur la ligne d’arrivée du marathon, le FBI a diffusé la séquence du suspect n°1, portant une casquette noire et du suspect n°2, portant une casquette blanche, marchant avec vivacité en s’extirpant de la scène de crime, et ont fait appel au public, afin qu’il vienne en aide aux autorités pour identifier les deux hommes.

    Nous savons, désormais, qu’il s’agit d’une mascarade. Les autorités savaient exactement qui ils étaient. Soudain, durant la poursuite de la police de leur véhicule en fuite, à l’extérieur du campus du MIT, vendredi, les voilà pleinement identifiés. Le frère qui a été tué durant la traque, s’appelait Tamerlan, âgé de 26 ans et celui qui s’échappait, pour être pourchassé et arrêté dans la nuit de samedi, alors qu’il se cachait sur un bateau, était le jeune Dzhokhar, âgé de 19 ans.

    Nos sources du renseignement disent que nous pourrions ne jamais en savoir plus que nous n’en savons aujourd’hui, au sujet du caractère scandaleux de ces attentats de Boston qui ont secoué l’Amérique –et de façon la plus frappante, Washington, cette semaine-. Nous ne devrions pas obtenir l’histoire en totalité, qui permettrait de savoir quand et comment les frères tchétchènes ont été recrutés par les renseignements américains, en tant qu’agents d’infiltration – pas plus que ce que nous avons pu connaître du fond des fables concernant d’autres agents-doubles américains qui ont retourné leur veste et mordu la main de leurs recruteurs.

    Voici juste une courte liste des prédécesseurs à double-face des frères Tchétchènes.

    Dans les années 1980, un Egyptien appelé Ali Abdul Saoud Mohamed avait offert ses services en tant qu’espion, à la résidence de la CIA au Caire. Il avait été embauché, alors même qu’il était, à l’époque, l’interprète d’Ayman Al Zawahiri, alors principal lieutenant d’Osama Ben Laden, devenu, désormais, son successeur.

    Il rendait des comptes (à la CIA), en se présentant comme un repenti. Mais ensuite, il s’est retourné pour alimenter al Qaeda avec tout ce qu’il savait des secrets militaires américains. Plus tard, il a été accusé d’avoir planifié les attentats à la bombe d’Al Qaeda en 1998, contre les ambassades américaines de Nairobi et Dar es-Salam.

    Le 30 décembre 2009, le médecin jordanien Humam Khalil al-Balawi, après avoir gagné la confiance des renseignements américains en Afghanistan, comme agent capable d’infiltrer les rangs les plus élevés d’Al Qaeda, a fait détonner une bombe, sur un lieu de rendez-vous pré-arrangé de Kost, tuant les quatre agents de la CIA les plus gradés dans le pays.

    Ensuite, il y a eu le musulman français Mohamed Merah. Il était recruté par les renseignements français afin d’infiltrer les cellules terroristes islamistes dans au moins huit pays, y compris au Caucase. Au début de l’année dernière, il a révélé ses véritables intentions au cours des attentats meurtriers contre une école juive de Toulouse et contre un groupe de commandos parachutistes français.

    Le débat a déjà commencé, autour des questions qui restent posées par la capture du terroriste de Boston, Dzhokhar Tsarnayev, alors qu’il sera en état d’être interrogé, après avoir été opéré pour deux blessures par balles et (avoir) perdu beaucoup de sang. La première lui a été infligée au cours de la traque policière, au cours de laquelle son frère Tamerlan a trouvé la mort.

    Un suspect ordinaire se serait fait lire ses droits et vu autoriser à appeler son avocat. Dans son cas, l’option de « l’exemption pour la sécurité publique » pourra être invoquée, permettant de l’interroger sans recours à ces droits, sous condition que l’interrogatoire doit être restrictif, à cause de préoccupations immédiates de sécurité publique. Le Président Barack Obama est aussi habilité à le désigner comme « combattant ennemi » et de pouvoir le référer à un tribunal militaire et à des interrogatoires illimités.

    Selon les sources du contre-terrorisme de Debkafile, quatre questions devraient être au sommet de l’agenda de ses interrogateurs :

    a) A quelle date les frères Tsarnaev ont-ils retourné leur veste et décidé de travailler pour les réseaux wahhabites caucasiens ?

    b) Ont-ils réussi à cerner des recrues pour ces réseaux, aux Etats-Unis – particulièrement, parmi les communautés caucasiennes et saoudiennes?

    c) Quel était l’objectif précis des attentats du Marathon de Boston et leurs suites sur le campus du MIT, à Watertown ?

    d) Y a t-il d’autres attaques terroristes en préparation dans d’autres villes américaines?

    Debkafile
    "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."
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