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VISITE DE TRAVAIL DU PREMIER MINISTRE DANS LA WILAYA DE BEJAIA
BEJAIA- Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a convoqué lors de sa visite samedi dans la wilaya de Bejaia, l’histoire pour remettre la région dans son contexte et rappeler son rôle éminent et notoire, autant au plan de la diffusion du savoir que dans celui de la libération du pays du joug colonial.
M. Sellal en a souligné l’importance en plaidant pour un redressement socio-économique de la région et sa préservation dans cette trajectoire de l’histoire en faisant en sorte que "la Bougie ne s’éteigne jamais".
Aussi, tous les projets apportés dans son escarcelle tendent vers cet objectif et tendent à mettre l’histoire au service du développement local. Qu’il s’agisse de la pénétrante autoroutière Bejaia-Ahnif (Bouira) ou du dédoublement et de l’électrification de la voie ferrée, Bejaia-Beni-Mançour, de la nouvelle gare maritime, du projet d’agrandissement du port, de la création d’un port de plaisance au lieu et place de l’actuel port pétrolier, ou encore de la création de la nouvelle ville de Bejaia, prévue à Oued Ghir.
Tout est conçu dans cette perspective qui, au-delà d’une simple mise à niveau telle que réclamée par les élus, tend à remettre définitivement Bejaia sur orbite.
Manifestement, la visite a apporté beaucoup de surprises et beaucoup de motifs de satisfaction, peut-être même inattendues, selon un avis unanime, à l’instar des décisions relatives à la construction d’un nouveau stade de 30.000 places, l’octroi d’un complément de financement de 500 milliards de dinars aux communes pauvres, en plus du budget qui leur est accordé dans le cadre des PCD, la précipitation dans la réalisation du nouveau CHU, existant sur "le papier" mais qui ne trouve pas de traduction sur le terrain.
Il s’agit également de l’aménagement d’une route touristique le long de la face maritime allant de Sidi-Yahia, a côté de l’actuel port pétrolier jusqu’à Tazaboudjt, à 15 km à l’ouest de Bejaia, et qui va contourner le Cap Carbon et Yemma Gouraya.
Pour ce dernier projet, il ne s’agit rien de moins que de percer les montagnes rocheuses qui s’y trouvent, et offrir un espace de villégiature et détente de choix, le lieu figurant parmi les merveilles paysagères que compte la wilaya.
En 1995, lors d’une visite de prospection pour un éventuel investissement dans la région, le président du groupe touristique Ibérique "Flamengo international" a eu le souffle coupé en découvrant la magnificence de l’endroit. "En dehors de la baie de Rio de Janeiro (Brésil), je n’ai jamais rien vu d’aussi beau", s’était-il exclamé, visiblement extasié.
Un pôle touristique de choix
"Flamengo international", faut-il le rappeler, est le concepteur en Espagne, entre autres choses, de la ville de Benidorm, créée d’ex-nihilo et qui est devenue une des premières attractions touristique d’Espagne.
C’est dire l’importance de ce projet qui, a terme, est de nature à faire du lieu, un pôle touristique de choix, capable de générer d’importants investissements, et surtout réhabiliter et remettre au goût du jour, la réputation de Bejaia terre d’accueil et qui n’a cessé d’être entretenue à travers l’histoire, notamment depuis le Moyen-Age.
M. Sellal en a fait, d’ailleurs, référence, en évoquant devant la société civile, l’érudit El-Idrissi, et Ibn Batouta, le grand voyageur qui, arrivés en modestes visiteurs, ont du s’y établir pour de longs séjours, après avoir été sous les charmes de la région, considérée par l’archiduc d’Autriche, Louis de Habsbourg, au début du 19e siècle, comme la "perle de l’Afrique du Nord".
Ce projet, autant que les autres sont d’une importance évidente et en appelle d’autres. "Je ne suis pas homme à faire des promesses en l’air", a-t-il tenu à rassurer en s’adressant aux représentants du mouvement associatif, réitérant la volonté des pouvoirs publics à aider au rayonnement de la wilaya.
"Nous vous aiderons du mieux que nous pourrons", a-t-il déclaré, soulignant l’intérêt de joindre les efforts avec la société civile et les acteurs économiques de la wilaya pour atteindre cet objectif majeur.
Le Premier ministre a, dans ce contexte, tenu à mettre le doigt sur la lutte contre la bureaucratie et son pendant la corruption, qui, a-t-il dit, "retardent la concrétisation des projets et brident l’investissement créateur de richesses et d’emplois".
"Il n’y a pas de contraintes de moyens ou de programmes. Mais il faut faire un effort en matière de réalisation", a-t-il soutenu, évoquant, entre autres, les retards accusés en matière d’habitat.
De quoi gonfler le moral des habitants de la wilaya qui, ce dimanche matin, n’en avait que pour cette visite, qui a apporté du concret mais aussi des promesses, pour que Bejaia, ancienne capitale maghrébine, retrouve son lustre d’antan et replonge dans le sens de l’histoire.
APS
BEJAIA- Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a convoqué lors de sa visite samedi dans la wilaya de Bejaia, l’histoire pour remettre la région dans son contexte et rappeler son rôle éminent et notoire, autant au plan de la diffusion du savoir que dans celui de la libération du pays du joug colonial.
M. Sellal en a souligné l’importance en plaidant pour un redressement socio-économique de la région et sa préservation dans cette trajectoire de l’histoire en faisant en sorte que "la Bougie ne s’éteigne jamais".
Aussi, tous les projets apportés dans son escarcelle tendent vers cet objectif et tendent à mettre l’histoire au service du développement local. Qu’il s’agisse de la pénétrante autoroutière Bejaia-Ahnif (Bouira) ou du dédoublement et de l’électrification de la voie ferrée, Bejaia-Beni-Mançour, de la nouvelle gare maritime, du projet d’agrandissement du port, de la création d’un port de plaisance au lieu et place de l’actuel port pétrolier, ou encore de la création de la nouvelle ville de Bejaia, prévue à Oued Ghir.
Tout est conçu dans cette perspective qui, au-delà d’une simple mise à niveau telle que réclamée par les élus, tend à remettre définitivement Bejaia sur orbite.
Manifestement, la visite a apporté beaucoup de surprises et beaucoup de motifs de satisfaction, peut-être même inattendues, selon un avis unanime, à l’instar des décisions relatives à la construction d’un nouveau stade de 30.000 places, l’octroi d’un complément de financement de 500 milliards de dinars aux communes pauvres, en plus du budget qui leur est accordé dans le cadre des PCD, la précipitation dans la réalisation du nouveau CHU, existant sur "le papier" mais qui ne trouve pas de traduction sur le terrain.
Il s’agit également de l’aménagement d’une route touristique le long de la face maritime allant de Sidi-Yahia, a côté de l’actuel port pétrolier jusqu’à Tazaboudjt, à 15 km à l’ouest de Bejaia, et qui va contourner le Cap Carbon et Yemma Gouraya.
Pour ce dernier projet, il ne s’agit rien de moins que de percer les montagnes rocheuses qui s’y trouvent, et offrir un espace de villégiature et détente de choix, le lieu figurant parmi les merveilles paysagères que compte la wilaya.
En 1995, lors d’une visite de prospection pour un éventuel investissement dans la région, le président du groupe touristique Ibérique "Flamengo international" a eu le souffle coupé en découvrant la magnificence de l’endroit. "En dehors de la baie de Rio de Janeiro (Brésil), je n’ai jamais rien vu d’aussi beau", s’était-il exclamé, visiblement extasié.
Un pôle touristique de choix
"Flamengo international", faut-il le rappeler, est le concepteur en Espagne, entre autres choses, de la ville de Benidorm, créée d’ex-nihilo et qui est devenue une des premières attractions touristique d’Espagne.
C’est dire l’importance de ce projet qui, a terme, est de nature à faire du lieu, un pôle touristique de choix, capable de générer d’importants investissements, et surtout réhabiliter et remettre au goût du jour, la réputation de Bejaia terre d’accueil et qui n’a cessé d’être entretenue à travers l’histoire, notamment depuis le Moyen-Age.
M. Sellal en a fait, d’ailleurs, référence, en évoquant devant la société civile, l’érudit El-Idrissi, et Ibn Batouta, le grand voyageur qui, arrivés en modestes visiteurs, ont du s’y établir pour de longs séjours, après avoir été sous les charmes de la région, considérée par l’archiduc d’Autriche, Louis de Habsbourg, au début du 19e siècle, comme la "perle de l’Afrique du Nord".
Ce projet, autant que les autres sont d’une importance évidente et en appelle d’autres. "Je ne suis pas homme à faire des promesses en l’air", a-t-il tenu à rassurer en s’adressant aux représentants du mouvement associatif, réitérant la volonté des pouvoirs publics à aider au rayonnement de la wilaya.
"Nous vous aiderons du mieux que nous pourrons", a-t-il déclaré, soulignant l’intérêt de joindre les efforts avec la société civile et les acteurs économiques de la wilaya pour atteindre cet objectif majeur.
Le Premier ministre a, dans ce contexte, tenu à mettre le doigt sur la lutte contre la bureaucratie et son pendant la corruption, qui, a-t-il dit, "retardent la concrétisation des projets et brident l’investissement créateur de richesses et d’emplois".
"Il n’y a pas de contraintes de moyens ou de programmes. Mais il faut faire un effort en matière de réalisation", a-t-il soutenu, évoquant, entre autres, les retards accusés en matière d’habitat.
De quoi gonfler le moral des habitants de la wilaya qui, ce dimanche matin, n’en avait que pour cette visite, qui a apporté du concret mais aussi des promesses, pour que Bejaia, ancienne capitale maghrébine, retrouve son lustre d’antan et replonge dans le sens de l’histoire.
APS
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