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Des opposants iraniens se sont réunis à Paris pour former le Conseil national iranien, et dont le porte-parole est le fils du dernier chah, Reza Pahlavi, selon un communiqué publié hier. Le Conseil national iranien, formé à l’issue d’un congrès fondateur samedi et dimanche à Paris, regroupe des opposants au régime de Téhéran issus de diverses tendances politiques : anciens du Mouvement vert (opposition interne formée lors de la présidentielle de 2009), monarchistes, sociaux-libéraux, paniranistes, défenseurs de minorités ethniques. « Après la fraude électorale (à l’élection présidentielle) de 2009, il fallait mettre sur pied une instance pour qu’une nouvelle génération ne soit pas sacrifiée en vain et que les gens de l’intérieur sachent que leur lutte continue », a-t-il déclaré dans un entretien au quotidien Le Monde publié hier. « Notre demande première est la tenue d’élections libres. Et pour arriver à cela, nous sommes tous d’accord sur le fait qu’il faut renverser le régime », par une « campagne de désobéissance civile et non violente, accompagnée de grèves massives » a-t-il ajouté, jugeant qu’il fallait boycotter la présidentielle prévue en juin 2013. Parmi les membres de son bureau politique figure Mohammad Reza Heydari, ancien consul d’Iran à Oslo, qui avait démissionné de ses fonctions en janvier 2010 après la violente répression des manifestations consécutives aux élections de 2009.
Les membres du Conseil national ont également approuvé une charte prévoyant notamment « l’organisation d’élections libres », « l’instauration d’un régime démocratique laïc respectueux des droits de l’homme » et le « respect des engagements internationaux de l’Iran, incluant le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires ». Publiée il y a plusieurs mois sur Internet, elle a recueilli les signatures de plus de 20 000 personnes à travers le monde, dont la moitié de citoyens iraniens, selon le Conseil.
lorient.com
Les membres du Conseil national ont également approuvé une charte prévoyant notamment « l’organisation d’élections libres », « l’instauration d’un régime démocratique laïc respectueux des droits de l’homme » et le « respect des engagements internationaux de l’Iran, incluant le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires ». Publiée il y a plusieurs mois sur Internet, elle a recueilli les signatures de plus de 20 000 personnes à travers le monde, dont la moitié de citoyens iraniens, selon le Conseil.
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