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Evaluation du PNDA

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  • Evaluation du PNDA

    Je suis ce dossier avec grand intérêt depuis plusieurs années .
    en effet Le PNDA est un programme agricole qui fut lancer en septembre 2000.
    Les premiers fruits commencent à s'etaler .
    A tel point que l'ont parle et sans retenu de surproduction .
    Dans la tomate au début et maintenant dans les fruits .
    Juste le temps pour dame nature de montrer sa fidélité a celui qui s'est la traiter .
    L'article qui suis est une sorte de micro reportage sur les étals des marchés .
    Il est interessant d'y lire et d'y comprendre que le domaine de la distribution et de la régulation est aussi cruciale que celui de la production lorsque l'ont parle du prix final et sur les étals .
    Il est tiré du Quotidien d'Oran et date d'hier .

    Ces fruits qui nous viennent d’ailleurs



    Il y a seulement quelques années, les fruits étaient considérés comme des produits de luxe. Aujourd’hui, non seulement ils ne sont plus «défendus» aux petites bourses, mais sont en abondance et, surtout, de bonne qualité. Une forte abondance des fruits est constatée, cet été, sur les étals des différents marchés de la ville où les prix ne dépassent guère les 60 dinars le kilo.

    Une variété de fruits de saison (raisins, pommes, poires, figues, pastèques, melons, pêches...) est proposée à des prix abordables et à la portée de toutes les bourses. Les raisins blancs sont cédés entre 50 et 60 dinars le kilo. Les noirs, par contre, sont proposés entre 15 à 50 dinars le kilo, selon la qualité et selon le marchand.

    Les poires de premier choix varient entre 60 et 80 dinars et les figues sont à 50 dinars le kilo. Les pastèques et les melons à 50 dinars la pièce. Difficile d’exiger mieux.

    Les fruits produits localement arrivent même à concurrencer par leur bonne qualité ceux de l’importation dont les prix n’ont connu aucune baisse et restent maintenus autour de 150 DA pour les pommes et 80 dinars pour les bananes.

    Il y a même sur les étals des fruits hors saison comme les oranges qui sont proposées à 60 dinars le kilo. Ces oranges sont stockées dans des chambres froides qui peuvent approvisionner, selon les professionnels, le marché durant plusieurs semaines encore.

    Les raisins noirs et blancs, connus localement sous l’appellation cinsault, sont les fruits qui ont enregistré la plus grande abondance durant cette saison. Le prix de gros des raisins noirs est proposé aux halles centrales à 15, voire 10 dinars le kilo ! Cela s’explique, en grande partie, par un excédent, jamais atteint auparavant, de la production des région d’El-Amria, Hammam Bouhadjar et Aïn El-Arbâa dans la wilaya de Aïn Témouchent. On s’attend, cette année, à avoir environ 400.000 quintaux de raisin de cuve dans cette région, ce qui dépasse largement les capacités de transformation de l’ONCV et des autres opérateurs activant dans le secteur. Aussi, les viticulteurs ont décidé d’écouler une grande partie de leur production, essentiellement les cépages blancs (les autres catégories de raisin ne peuvent pas être consommées et sont destinées exclusivement à la production de vin), dans le marché local, et ce avant le début de la campagne des vendanges dans la wilaya de Aïn Témouchent.

    La campagne vitivinicole a été lancée hier pour la cueillette des raisins pour les vins de consommation courante (VCC) et sera suivie par la récolte des raisins destinés à la production des vins d’appellation d’origine garantie (VAOG) consacrés uniquement à l’exportation, des vins de qualité très appréciés à l’Hexagone.

    Concernant l’abondance des fruits, cette année, un responsable de la direction des Services agricoles de la wilaya d’Oran (DSA) nous a signalé que la majorité des fruits se trouvant sur les marchés d’Oran viennent des autres wilayas du pays.

    «Ce n’est pas la production locale qui est à l’origine de cette forte abondance des fruits dans les marchés. La production de notre wilaya est une goutte d’eau qui n’arrive même pas à satisfaire les besoins du marché», précise notre interlocuteur.

    La wilaya d’Oran dispose d’environ de 90.000 hectares de superficie agricole utile (SAU), dont seulement le tiers (15.000 hectares) est consacré à l’arboriculture.

    En outre, cette superficie est plantée essentiellement par des arbres rustiques (oliviers, figuiers, amandiers et grenadiers).

    Les agriculteurs d’Oran préfèrent l’olivier parce qu’il dispose de critères de productivité, de qualité et de rusticité. Cette qualité est importante dans le choix de ce genre d’arbres fruitiers qui résistent à la sécheresse et peuvent être irrigués par le système de goutte à goutte. Ils présentent également l’avantage de se multiplier par bouture, permettant ainsi d’obtenir des sujets identiques au pied-mère.

    La wilaya d’Oran est connue aussi par la production des pêches mais la période de récolte de l’espèce locale prend fin en juillet. Il y a aussi les melons dont d’importantes superficies sont consacrées pour leur production dans l’ouest de la wilaya (Boutlélis et Misserghine). D’où viennent alors ces fruits qui envahissent nos marchés ? Une simple tournée aux halles centrales nous permet de découvrir que la majorité des fruits sur nos marchés sont produits dans les autres wilayas du pays. Les pommes, les poires et les pêches arrivent du marché de Boufarik dans la wilaya de Blida et sont généralement produites dans la Mitidja ou dans les autres régions du Centre tels Boumerdès et Tipaza. Les pastèques arrivent directement de Maghnia, de Mascara, de Mostaganem et de Relizane. L’excédent de la production des fruits dans ces wilayas est le résultat du programme de reconversion qu’a connu le secteur agricole au profit de l’arboriculture fruitière. Le plan national de développement agricole a permis de réduire les superficies réservées aux cultures céréalières dans les régions steppiques, responsables dans une large mesure de la désertification, à travers la plantation d’arbustes, d’oliviers et d’arbres fruitiers. La surproduction agricole particulièrement des fruits est évaluée, cette année, à 20% et risque d’atteindre les 50% d’ici trois ans. Le ministre de l’Agriculture avait déjà annoncé le mois dernier que l’Algérie est passée du statut d’importateur net de fruits et légumes à celui de producteur excédentaire, atteignant presque l’autosuffisance pour ces produits. D’après les chiffres du ministre, le secteur agricole enregistre, depuis le lancement du Plan national de Développement agricole et rural (PNDR) en 2000, une croissance annuelle de 8% et représente désormais environ 10% du PIB.

    Bien entendu, cette abondance de fruits est bien accueillie par les ménagères, puisqu’il n’y a pas mieux que de consommer des fruits ou une salade de fruits durant cette saison de grande chaleur. Les nutritionnistes conseillent, en effet, la consommation des fruits parce qu’ils sont très nutritifs pour l’organisme humain car contenant plusieurs vitamines et sels minéraux.

    Les acides de fruits, la poire, l’ananas, la pomme, la pêche, la mangue, la fraise sont des aliments peu caloriques et donc même avec un excès de consommation ils ne constituent pas un risque pour la santé surtout pour les femmes soucieuses de préserver leur ligne.

    Sofiane M.

  • #2
    C'est bien que les gens retournent vers le travail de la terre. Effectivement, cet été j’ai remarqué une abondance des fruits de saison. J’espère que l’autosuffisance en fruits et légumes et pour bientôt en Algérie et pourquoi pas s’attaquer au marché de l’export.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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    • #3
      Safyo t'y tiens au PNDA hein?? Non plus sérieusement le Quotien d'Oran est l'un des journeaux les plus crédibles en Algérie alors je pense que les infos sont cette fois vérdiques et en plus elles proviennent d'une source non gouvernementale...

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      • #4
        éh ..

        Salut Kuchiki

        Safyo t'y tiens au PNDA hein??

        Non .. c'est surtout que je tiens à suivre les dossiers .
        Et ceci quelque soit le dossier où mon attention est engagée .

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        • #5
          Maintenant j'attends de voir si nous pouvons obtenir l'indépendance quand aux céréales(blé...)...

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          • #6
            l'autosuffisance en blé est vraiment difficile mais pas impossible l'algérie importe 75% de ses besoin en blé je pense que si on tiens vraiment a notre indépendance alimentaire c'est par le blé qu'on doit commencé.
            salam

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