BAGHDAD - Plus de 700 personnes, en majorité des civils, ont été tuées et 1.600 autres blessées dans les violences au mois d’avril écoulé à travers l’Irak, soit le mois le plus meurtrier depuis juin 2008, révèle un bilan de l’ONU publié jeudi à Baghdad.
"Le mois d’avril est le plus meurtrier depuis juin 2008. Le bilan des violences et des actes terroristes s’élève à 712 morts et 1.633 blessés", a indiqué la mission de l’ONU en Irak dans un communiqué.
"Baghdad a été la plus touchée par cette vague de violences avec 211 morts et 486 blessés parmi les civils, suivie par Diyala, Salaheddine, Kirkouk, Ninive et al-Anbar", précise le communiqué.
Au moins la moitié de ces victimes ont péri en une semaine de violences déclenchées le 23 avril par un assaut des forces de sécurité contre un camp de manifestants, a-t-on ajouté.
Cet assaut et les attaques de représailles contre les forces de sécurité qui ont suivi ont fait plus de 240 morts.
Ces violences ont fait craindre un retour à un conflit confessionnel ouvert dans le pays, à l’instar des affrontements sanglants de 2006-2007 qui avaient suivi l’invasion américaine en 2003 et coûté la vie à plusieurs dizaines de milliers de personnes.
En mars dernier, le bilan des violences s’élevait à 271 morts et 906 blessés.
APS
"Le mois d’avril est le plus meurtrier depuis juin 2008. Le bilan des violences et des actes terroristes s’élève à 712 morts et 1.633 blessés", a indiqué la mission de l’ONU en Irak dans un communiqué.
"Baghdad a été la plus touchée par cette vague de violences avec 211 morts et 486 blessés parmi les civils, suivie par Diyala, Salaheddine, Kirkouk, Ninive et al-Anbar", précise le communiqué.
Au moins la moitié de ces victimes ont péri en une semaine de violences déclenchées le 23 avril par un assaut des forces de sécurité contre un camp de manifestants, a-t-on ajouté.
Cet assaut et les attaques de représailles contre les forces de sécurité qui ont suivi ont fait plus de 240 morts.
Ces violences ont fait craindre un retour à un conflit confessionnel ouvert dans le pays, à l’instar des affrontements sanglants de 2006-2007 qui avaient suivi l’invasion américaine en 2003 et coûté la vie à plusieurs dizaines de milliers de personnes.
En mars dernier, le bilan des violences s’élevait à 271 morts et 906 blessés.
APS
Commentaire