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EN JANVIER ET FÉVRIER 2011, LE LOGO DE CANVAS, QUI EST RESTÉ CELUI D'OTPOR, EST BRANDI PAR LES ÉTUDIANTS ÉGYPTIENS DU MOUVEMENT DU 6 AVRIL QUI MANIFESTENT DANS LES RUES DU CAIRE. MOHAMED ADEL, CE BLOGUEUR ÉGYPTIEN UN TEMPS INCARCÉRÉ POUR DÉLIT D'OPINION, RECONNAÎT AVOIR EFFECTUÉ UN STAGE AUPRÈS DE CETTE ORGANISATION DURANT L'ÉTÉ 2009.
Selon Alain Charret, cette organisation bénéficie largement des contributions financières de deux organismes américains, l'International Republican Institute, une organisation politique liée au Parti républicain dont le financement provient en majorité du gouvernement fédéral américain, et Freedom House, un organisme qui a été dirigé par James Woolsey, ex-directeur de la CIA de 1993 à 1995. Autre remarque, la blogueuse égyptienne Israa Abdel Fattah, cofondatrice du Mouvement du 6 avril, a fait partie d'un groupe d'activistes invité par Freedom House. Elle a pu ainsi participer à un programme destiné à former des «réformateurs politiques et sociaux». Le tout était financé par l'USAID (United States Agency for International Development). Cela dit, revoilà cette organisation qui revient à la charge avec, comme point de mire, le Maroc et l’Algérie, deux pays non touchés par les pseudo révolutions. Sa nouvelle stratégie est de téléguider les mouvements syndicalistes et autres mouvements de jeunesse. Au Maroc, plusieurs organisations syndicales marocaines ont appelé à une grève nationale dans la fonction publique demain 28 février. Ce mouvement de protestation au Maroc intervient quelques jours après le forum maghrébin organisé par le Snapap et empêché par les services de sécurité pour des raisons vraisemblablement liées aux activités extra-syndicales de certains participants. Les représentants de syndicats marocains, tunisiens et mauritaniens ont été renvoyés manu militari dans leurs pays respectifs après avoir été interpellés et interrogés par la police. Le lien entre les deux actions n’est pas clairement établi selon certains analystes. Toutefois, le Snapap entretient des relations étroites avec les syndicats marocains, dont la FNE, marquée par son symbole du poing fermé de la fameuse ONG Canvas. Dans le même sens, certaines sources avancent que des soupçons pèsent déjà sur le Canvas qui aurait pris en charge les initiateurs du fameux Mouvement de la jeunesse indépendante pour le changement (MJIC) qui a tenté, de 2011 à 2012, plusieurs actions à Alger. On se souvient du fameux mot d’ordre lancé pour sur Facebook pour un mouvement de protestation le 17 septembre 2011. Sans éclat. Ces soupçons, selon les observateurs, ont été alimentés par le contenu de la plateforme de revendications du MJIC qui correspondait, à un détail près, à un document de travail élaboré par cette ONG serbe pour former des «révolutionnaires» et les préparer à des actions subtiles visant à renverser des régimes dans le tiers-monde.C. A
Selon Alain Charret, cette organisation bénéficie largement des contributions financières de deux organismes américains, l'International Republican Institute, une organisation politique liée au Parti républicain dont le financement provient en majorité du gouvernement fédéral américain, et Freedom House, un organisme qui a été dirigé par James Woolsey, ex-directeur de la CIA de 1993 à 1995. Autre remarque, la blogueuse égyptienne Israa Abdel Fattah, cofondatrice du Mouvement du 6 avril, a fait partie d'un groupe d'activistes invité par Freedom House. Elle a pu ainsi participer à un programme destiné à former des «réformateurs politiques et sociaux». Le tout était financé par l'USAID (United States Agency for International Development). Cela dit, revoilà cette organisation qui revient à la charge avec, comme point de mire, le Maroc et l’Algérie, deux pays non touchés par les pseudo révolutions. Sa nouvelle stratégie est de téléguider les mouvements syndicalistes et autres mouvements de jeunesse. Au Maroc, plusieurs organisations syndicales marocaines ont appelé à une grève nationale dans la fonction publique demain 28 février. Ce mouvement de protestation au Maroc intervient quelques jours après le forum maghrébin organisé par le Snapap et empêché par les services de sécurité pour des raisons vraisemblablement liées aux activités extra-syndicales de certains participants. Les représentants de syndicats marocains, tunisiens et mauritaniens ont été renvoyés manu militari dans leurs pays respectifs après avoir été interpellés et interrogés par la police. Le lien entre les deux actions n’est pas clairement établi selon certains analystes. Toutefois, le Snapap entretient des relations étroites avec les syndicats marocains, dont la FNE, marquée par son symbole du poing fermé de la fameuse ONG Canvas. Dans le même sens, certaines sources avancent que des soupçons pèsent déjà sur le Canvas qui aurait pris en charge les initiateurs du fameux Mouvement de la jeunesse indépendante pour le changement (MJIC) qui a tenté, de 2011 à 2012, plusieurs actions à Alger. On se souvient du fameux mot d’ordre lancé pour sur Facebook pour un mouvement de protestation le 17 septembre 2011. Sans éclat. Ces soupçons, selon les observateurs, ont été alimentés par le contenu de la plateforme de revendications du MJIC qui correspondait, à un détail près, à un document de travail élaboré par cette ONG serbe pour former des «révolutionnaires» et les préparer à des actions subtiles visant à renverser des régimes dans le tiers-monde.C. A
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