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Le monde est sourd

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  • Le monde est sourd

    Le monde est sourd

    Paroles et Musique: Francis Cabrel 1999 "Hors-saison"


    Pendant qu'on se promène
    L'enfant pour cinq francs la semaine
    Vient broder des survêts
    Pour l'homme blanc qui golfe en voiturette
    Sale temps sur la planète
    Oh le drôle, le drôle de temps
    Porter secours c'est défendu
    Le monde autour est sourd, bien entendu

    Chercheur contre nature
    Truqueur, sur l'honneur qui jure
    Faut pas que ça vous inquiète
    J'ai bien connu l'animal mort dans votre assiette
    Sale temps sur la planète
    Oh le drôle, le drôle de temps
    Porter secours c'est défendu
    Le monde autour est sourd, bien entendu

    Tricheur à la tribune
    Menteur amassant la fortune
    Grimpeur dans la tempête
    Rien que des doses d'eau claire au fond de la musette
    Sale temps sur la planète
    Oh le drôle, le drôle de temps
    Pas de témoin une fois de plus
    Le monde autour est sourd, bien entendu

    Cendrillon tombée d'un coin du Sahel
    Perdue
    Sur un bout de papier me lance un appel
    Met dessus
    Melle dit "c'est où exactement
    C'est où exactement la Tour de Babel"

    Monsieur sort de l'église
    Heureux que les hommes fraternisent
    Son fils qui lui fait la tête
    Et lui qui court acheter le fusil et les fléchettes
    Sale temps sur la planète
    Oh le drôle, le drôle de temps
    Porter secours c'est défendu
    Le monde autour est sourd, bien entendu

    Pendant qu'on se promène
    L'enfant pour cinq francs la semaine
    Chercheur contre nature
    Bien caché derrière sa devanture
    Tricheur à la tribune
    Et nous, tous les applaudir
    Comme la lune
    Comme la lune...

  • #2
    toujours d'actualité ce texte


    mais qui est ce "monde" ?

    c'est nous, non ?
    toi, moi, eux .... nous sommes bien sourds parfois

    Commentaire


    • #3
      De notre société de consommation là où l’économie et part de marché prime sur les vraies valeurs humaines à tel point que ça nous rend parfois sourd toute cette détresse humaine

      Commentaire


      • #4
        merci charlotte voila un autre de Goege mousstaki



        Je ne sais pas où tu commences



        Je fume tes gitanes tu bois mon café noir

        Tu as mal à mes reins et j'ai froid à tes pieds

        Tu passes mes nuits blanches et j'ai tes insomnies

        Je ne sais pas ou tu commences tu ne sais pas ou je finis

        Tu as des cicatrices là ou je suis blessé

        Tu te perds dans ma barbe j'ai tes poignets d'enfant

        Tu viens boire à ma bouche et je mange à ta faim

        Tu as mes inquiétudes et j'ai tes rêveries

        Je ne sais pas ou tu commences tu ne sais pas ou je finis

        Tes jambes m'emprisonnent mon ventre te retient

        J'ai ta poitrine ronde tu as mes yeux cernés

        Ton souffle me réchauffe et j'étouffe tes cris

        Je me tais quand tu m'aimes tu dors quand je le dis
        les larmes et le temps n'efface pas tous les souvenirs
        on peut pleurer un océan mes il restera des vagues de désir!

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        • #5
          agour amachtouh merci

          Georges Brassens
          Chanson pour l'Auvergnat


          Elle est à toi cette chanson
          Toi l'Auvergnat qui sans façon
          M'as donné quatre bouts de bois
          Quand dans ma vie il faisait froid
          Toi qui m'as donné du feu quand
          Les croquantes et les croquants
          Tous les gens bien intentionnés
          M'avaient fermé la porte au nez
          Ce n'était rien qu'un feu de bois
          Mais il m'avait chauffé le corps
          Et dans mon âme il brûle encore
          A la manièr' d'un feu de joie

          Toi l'Auvergnat quand tu mourras
          Quand le croqu'mort t'emportera
          Qu'il te conduise à travers ciel
          Au père éternel

          Elle est à toi cette chanson
          Toi l'hôtesse qui sans façon
          M'as donné quatre bouts de pain
          Quand dans ma vie il faisait faim
          Toi qui m'ouvris ta huche quand
          Les croquantes et les croquants
          Tous les gens bien intentionnés
          S'amusaient à me voir jeûner
          Ce n'était rien qu'un peu de pain
          Mais il m'avait chauffé le corps
          Et dans mon âme il brûle encore
          A la manièr' d'un grand festin

          Toi l'hôtesse quand tu mourras
          Quand le croqu'mort t'emportera
          Qu'il te conduise à travers ciel
          Au père éternel

          Elle est à toi cette chanson
          Toi l'étranger qui sans façon
          D'un air malheureux m'as souri
          Lorsque les gendarmes m'ont pris
          Toi qui n'as pas applaudi quand
          Les croquantes et les croquants
          Tous les gens bien intentionnés
          Riaient de me voir emmener
          Ce n'était rien qu'un peu de miel
          Mais il m'avait chauffé le corps
          Et dans mon âme il brûle encore
          A la manièr' d'un grand soleil

          Toi l'étranger quand tu mourras
          Quand le croqu'mort t'emportera
          Qu'il te conduise à travers ciel
          Au père éternel

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          • #6
            j'ai entendu cette chanson dans un karaokee cet été
            quelle est belle

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            • #7
              magnifique ! cette chanson de Cabrel .

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              • #8

                charlotte ----- léo ferré

                Avec le Temps
                Avec le temps...
                Avec le temps, va, tout s'en va
                On oublie le visage et l'on oublie la voix
                Le coeur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller
                Chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien

                Avec le temps...
                Avec le temps, va, tout s'en va

                L'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
                L'autre qu'on devinait au détour d'un regard
                Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
                D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
                Avec le temps tout s'évanouit

                Avec le temps...
                Avec le temps, va, tout s'en va
                Mêm' les plus chouett's souv'nirs ça t'as un' de ces gueules
                A la Gal'rie j'farfouille dans les rayons d'la mort
                Le samedi soir quand la tendresse s'en va tout seule

                Avec le temps...
                Avec le temps, va, tout s'en va

                L'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien
                L'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux
                Pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous
                Devant quoi l'on s'traînait comme traînent les chiens
                Avec le temps, va, tout va bien

                Avec le temps...
                Avec le temps, va, tout s'en va
                On oublie les passions et l'on oublie les voix
                Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
                Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid

                Avec le temps...
                Avec le temps, va, tout s'en va

                Et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu
                Et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
                Et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard
                Et l'on se sent floué par les années perdues
                Alors vraiment
                Avec le temps on n'aime plus.
                les larmes et le temps n'efface pas tous les souvenirs
                on peut pleurer un océan mes il restera des vagues de désir!

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                • #9
                  C'est magnifique

                  tout ces écrits et il vrai que nous vivons une periode particulière pour laquelle ont ne doit pas perdre de vue le fait de rester humain .

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