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Au premier trimestre 2013, la création d'emplois dans le domaine industriel et artisanal a repris si l'on en croit le HCP. Les emplois industriels et artisanaux représentent 20% de l'ensemble des 99 000 emplois nets créés sur cette période.
Une bonne nouvelle. L'industrie marocaine recrée de l'emploi. La dernière note de conjoncture sur l'emploi publiée début mai par le Haut-commissariat au plan (HCP) indique en effet que dans l'industrie 20 000 emplois nets ont été créés au premier trimestre 2013 par comparaison au premier trimestre 2012.
Ce chiffre qui comprend aussi l'artisanat est néanmoins à tempérer car seul 4 000 de ces 20 000 postes sont des emplois considérés comme rémunérés. Les emplois non rémunérés s'incrivent pour l'essentiel dans le cadre d'une activité familiale.
Néanmoins, les chiffres de début 2013 inversent la tendance dans ce domaine industriel et artisanal qui était nettement à la baisse en 2012 et 2011. L’industrie avait alors perdu 31 000 postes d’emplois en 2011 contre une création moyenne de 12 000 postes par an entre 2000 et 2010.
Durant l'année 2012, l’"industrie y compris l'artisanat" avec 28 000 postes d’emploi, (en baisse de 2,2%) a confirmé une réduction moyenne annuelle de 24 000 au cours de la période 2009-2011.
À noter que la totalité des emplois industriels et artisanaux créés en ce début d'année l'ont été en zone rurale.
Par ailleurs, pour l'ensemble des secteurs économiques, au premier trimestre 2013, le HCP estime à 99 000 le nombre de création nette d'emplois.
Sur cette période, le domaine des services se taille la part du lion avec 243 000 postes créés. Le "commerce" (100 000 postes), les "services personnels et domestiques" (89 000 postes) et "l'administration et les services fournis à la collectivité" (50 000 postes) forment l'essentiel des contributions de ce secteur.
Sur l'ensemble des postes créés à l'échelle nationale, les zones urbaines ont été les plus dynamiques en gagnant 101 000 postes pendant que les zones rurales en perdaient 2 000.
Parmi les bémols, l'emploi dans le BTP est en pleine déprime confirmant d'autres mauvais indicateurs comme l'efforndrement des ventes de ciment ces derniers mois.
En effet la construction a perdu 56 000 emplois sur l'ensemble du royaume au premier trimestre soit -5,1% du volume d’emploi du secteur. En milieu urbain, la baisse du volume d’emploi du secteur est même de 8%.
Sur le plan national, le HCP révèle une diminution du nombre de chômeurs de 53 000 faisant baisser le taux de chômage d'un demi-point de 9,9% à 9,4%, si l'on compare les premier trimestre 2012 et 2013.
La population active globale au chômage est ainsi passée de 1 130 000 au premier trimestre de l’année 2012 à 1 077 000 chômeurs au même trimestre de l’année 2013.
Les baisses les plus importantes ont concerné les jeunes âgés de 25 à 34 ans (–1 point) et les jeunes diplômés (-0,9 point). C'est dans ces catégories de population que les taux de chômage sont les plus élevés.
Chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans, le taux de chômage atteint 19,5% contre 9,4% au niveau national. Chez les diplômés, ce taux est à peine inférieur à 16,5% loin de la moyenne nationale.
usine nouvelle
Une bonne nouvelle. L'industrie marocaine recrée de l'emploi. La dernière note de conjoncture sur l'emploi publiée début mai par le Haut-commissariat au plan (HCP) indique en effet que dans l'industrie 20 000 emplois nets ont été créés au premier trimestre 2013 par comparaison au premier trimestre 2012.
Ce chiffre qui comprend aussi l'artisanat est néanmoins à tempérer car seul 4 000 de ces 20 000 postes sont des emplois considérés comme rémunérés. Les emplois non rémunérés s'incrivent pour l'essentiel dans le cadre d'une activité familiale.
Néanmoins, les chiffres de début 2013 inversent la tendance dans ce domaine industriel et artisanal qui était nettement à la baisse en 2012 et 2011. L’industrie avait alors perdu 31 000 postes d’emplois en 2011 contre une création moyenne de 12 000 postes par an entre 2000 et 2010.
Durant l'année 2012, l’"industrie y compris l'artisanat" avec 28 000 postes d’emploi, (en baisse de 2,2%) a confirmé une réduction moyenne annuelle de 24 000 au cours de la période 2009-2011.
À noter que la totalité des emplois industriels et artisanaux créés en ce début d'année l'ont été en zone rurale.
Par ailleurs, pour l'ensemble des secteurs économiques, au premier trimestre 2013, le HCP estime à 99 000 le nombre de création nette d'emplois.
Sur cette période, le domaine des services se taille la part du lion avec 243 000 postes créés. Le "commerce" (100 000 postes), les "services personnels et domestiques" (89 000 postes) et "l'administration et les services fournis à la collectivité" (50 000 postes) forment l'essentiel des contributions de ce secteur.
Sur l'ensemble des postes créés à l'échelle nationale, les zones urbaines ont été les plus dynamiques en gagnant 101 000 postes pendant que les zones rurales en perdaient 2 000.
Parmi les bémols, l'emploi dans le BTP est en pleine déprime confirmant d'autres mauvais indicateurs comme l'efforndrement des ventes de ciment ces derniers mois.
En effet la construction a perdu 56 000 emplois sur l'ensemble du royaume au premier trimestre soit -5,1% du volume d’emploi du secteur. En milieu urbain, la baisse du volume d’emploi du secteur est même de 8%.
Sur le plan national, le HCP révèle une diminution du nombre de chômeurs de 53 000 faisant baisser le taux de chômage d'un demi-point de 9,9% à 9,4%, si l'on compare les premier trimestre 2012 et 2013.
La population active globale au chômage est ainsi passée de 1 130 000 au premier trimestre de l’année 2012 à 1 077 000 chômeurs au même trimestre de l’année 2013.
Les baisses les plus importantes ont concerné les jeunes âgés de 25 à 34 ans (–1 point) et les jeunes diplômés (-0,9 point). C'est dans ces catégories de population que les taux de chômage sont les plus élevés.
Chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans, le taux de chômage atteint 19,5% contre 9,4% au niveau national. Chez les diplômés, ce taux est à peine inférieur à 16,5% loin de la moyenne nationale.
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