Algérie : Les compagnies énergétiques étrangères s’en vont
Adam Sfali - Lemag - publié le Vendredi 3 Mai 2013
Lemag : Les compagnies énergétiques britanniques et américaines parmi les plus importantes mondialement, réduisent leurs investissements en Algérie ou s’en détournent quand projetant seulement de s’y installer.
BP , Shell, ExxonMobil, Hess, OMV et Petroceltic, entre autres compagnies énergétiques à décider de ne plus s’intéresser à l’ Algerie.
Une somme de facteurs a poussé ses entreprises de prospection – exploitations de gisement d'hydrocarbures à réduire leurs investissements en Algérie, les y retarder ou les y annuler selon les situations de chacune.
L’agence britannique Reuters en a fait état dans une analyse sur ce développement – mauvaise nouvelle pour le pays mono-rentier qu'ait l'Algérie et qui risque de voir tarir ses uniques sources de ressources, si désertées par les investisseurs étrangers.
Reuters a ainsi indiqué qu’après le britannique BP qui a conséquemment réduit ses investissements en Algérie et s’oriente à ne plus renouveler ses licences arrivant à échéance, la société américaine Hess Corp a cédé une de ses deux participations en Algérie avançant pour cela, de trop mauvais rendements.
Dans le même sillage, le groupe britannique BG est aussi en train de partir d’Algérie, en refusant de renouveler sa licence, qui arrive à expiration en septembre, sur le bloc d’Hassi Ba Hamou, à cause de négociations au point mort avec Sonatrach.
Reuters a, également, signalé, sans la nommer, qu’une des plus grosses compagnies énergétique américaines, qui projetait d’investir en Algérie, s’est finalement détournée d’elle, préférant développer des projets ailleurs.
Ces compagnies internationales décrient en chœur, des conditions d’investissements et de sécurité déplorables, et une instabilité indécrochable dans le sud du pays où justement, est situé le gros des gisements, facteurs ayant entrainé des baisses de production en pétrole et en gaz, ces dernières années, en Algérie.
Pour sa part, une source à Sonatrach, citée par Reuters, a tenté de justifier ses manquements graves aux règles normales d’investissements en Algérie, en avançant l’état de grand désordre dans lequel se retrouvent les ailes du pouvoir algérien, à cause des prochaines présidentielles et les luttes de clans qu’engendre le départ ou le maintien en poste d' Abdelaziz Bouteflika :
«Je n’attends aucun changement législatif en 2013, alors que toute l’attention est portée sur la campagne présidentielle» a prédit à ce titre, la même source.
Adam Sfali - Lemag - publié le Vendredi 3 Mai 2013
Lemag : Les compagnies énergétiques britanniques et américaines parmi les plus importantes mondialement, réduisent leurs investissements en Algérie ou s’en détournent quand projetant seulement de s’y installer.
BP , Shell, ExxonMobil, Hess, OMV et Petroceltic, entre autres compagnies énergétiques à décider de ne plus s’intéresser à l’ Algerie.
Une somme de facteurs a poussé ses entreprises de prospection – exploitations de gisement d'hydrocarbures à réduire leurs investissements en Algérie, les y retarder ou les y annuler selon les situations de chacune.
L’agence britannique Reuters en a fait état dans une analyse sur ce développement – mauvaise nouvelle pour le pays mono-rentier qu'ait l'Algérie et qui risque de voir tarir ses uniques sources de ressources, si désertées par les investisseurs étrangers.
Reuters a ainsi indiqué qu’après le britannique BP qui a conséquemment réduit ses investissements en Algérie et s’oriente à ne plus renouveler ses licences arrivant à échéance, la société américaine Hess Corp a cédé une de ses deux participations en Algérie avançant pour cela, de trop mauvais rendements.
Dans le même sillage, le groupe britannique BG est aussi en train de partir d’Algérie, en refusant de renouveler sa licence, qui arrive à expiration en septembre, sur le bloc d’Hassi Ba Hamou, à cause de négociations au point mort avec Sonatrach.
Reuters a, également, signalé, sans la nommer, qu’une des plus grosses compagnies énergétique américaines, qui projetait d’investir en Algérie, s’est finalement détournée d’elle, préférant développer des projets ailleurs.
Ces compagnies internationales décrient en chœur, des conditions d’investissements et de sécurité déplorables, et une instabilité indécrochable dans le sud du pays où justement, est situé le gros des gisements, facteurs ayant entrainé des baisses de production en pétrole et en gaz, ces dernières années, en Algérie.
Pour sa part, une source à Sonatrach, citée par Reuters, a tenté de justifier ses manquements graves aux règles normales d’investissements en Algérie, en avançant l’état de grand désordre dans lequel se retrouvent les ailes du pouvoir algérien, à cause des prochaines présidentielles et les luttes de clans qu’engendre le départ ou le maintien en poste d' Abdelaziz Bouteflika :
«Je n’attends aucun changement législatif en 2013, alors que toute l’attention est portée sur la campagne présidentielle» a prédit à ce titre, la même source.
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