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Guerre ouverte entre le MCAF et l’avocat du consulat général d'Algérie à Paris

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  • Guerre ouverte entre le MCAF et l’avocat du consulat général d'Algérie à Paris

    Affaire Cheb Mami : Guerre ouverte entre le MCAF et l’avocat du Consulat général d'Algérie à Paris

    2 mai 2013

    L’avocat du Consulat général d'Algérie à Paris, Me Khaled Lasbeur, s’est distingué cette semaine par une sortie pour le moins surprenante en s’attaquant de manière peu amène au très remuant Omar Aït Mokhtar, coordinateur du Mouvement citoyen algérien en France (MCAF). La présence de ce dernier sur le terrain des luttes citoyennes n’a apparemment pas laissé indifférents la représentation diplomatique et tout le beau monde qui gravite autour. Si le MCAF a beaucoup fait parler de lui, il y a quelques semaines, en décidant de se constituer partie civile dans l’affaire de corruption qui secoue Sonatrach, demandant à la justice française la saisie des biens des personnes mises en cause, c’est sans aucun doute sa dernière dénonciation en date qui lui a attiré les foudres du consulat et de son avocat. Le mouvement avait, en effet, réclamé toute la vérité sur l’affaire des 200 000 euros versés par le consulat pour payer la caution de Cheb Mami. Et c’est cela qui aurait incité le vénérable avocat, certainement sur ordre de ses mandants, à monter au front pour tenter de faire taire cette voix qui, visiblement, commence à déranger. Me Lasbeur continuera donc à prendre ses honoraires, non pas pour se mettre à la disposition de nos ressortissants installés dans l’Hexagone, mais pour défendre des intérêts qui ne sont pas forcément ceux de l’Etat algérien souverain. Il se permet même de donner quelques leçons de nationalisme, un nationalisme bien particulier. «Personnellement, j'ai peur de ceux qui entachent l'image de l’Algérie et ses institutions alors qu'ils sont à l'extérieur du pays.» Le message est loin d’être sibyllin : dénoncer les corrompus, c’est porter atteinte à l’image du pays. Drôle de mélange des genres. N’a-t-on pas le droit de réclamer, en citoyen consciencieux, toute la lumière sur cette affaire des 200 000 euros payés, par ricochet, par le contribuable algérien pour la libération d’un artiste qui devait répondre de ses actes comme n’importe quelle autre personne poursuivie pour des faits d’une gravité avérée ? Quoi qu’il en soit, le MCAF a assuré qu’il ne se laissera pas intimider par cette sortie de Me Lasbeur et a décidé de passer à l’offensive en saisissant l’Ordre des avocats de Paris. Affaire à suivre.
    Amine Sadek
    Dernière modification par choucha, 05 mai 2013, 17h51.

  • #2
    Affaire Mami : «L’ambassade d’Algérie à Paris a versé 200 000 € pour sa libération !»

    Affaire Mami : «L’ambassade d’Algérie à Paris a versé 200 000 € pour sa libération !»

    27.04.2013

    Des enregistrements vidéo pris dans le vestibule du Tribunal de grande instance (TGI) de Paris ont révélé une affaire scandaleuse, dont l’auteur n’est autre que l’ambassade algérienne en France, au sujet de l’affaire de Cheb Mami.

    Echorouk a recueilli des témoignages de l’avocat du Consulat général d’Algérie à Paris et du Cheb Mami, Me Khaled Lasbeur, selon lesquels un débat avait eu lieu au niveau du vestibule du TGI de Paris entre le coordinateur du Mouvement citoyen algérien en France (MCAF) et un nombre d’avocats algériens et lui lors d’une audience tenu dans ledit tribunal suite à une plainte déposée par le consulat contre le MCAF et le Conseil national de l’Immigration (CNI) pour diffamation au sujet du renouvellement des cartes consulaires ainsi qu’au sujet d’expulsion. L’avocat du consulat d’Algérie en France a reconnu que cette instance avait payé de son compte une caution à hauteur de 200 000 € (environ 3 milliards de centimes) en contrepartie de la libération de Cheb Mami, poursuivi en justice pour tentative d'avortement forcé sur son ex-compagne. Me Lasbeur a ajouté avoir remis lui-même cet argent au tribunal en sa qualité du défenseur du consulat d’Algérie à Paris, en soulignant que le chanteur du raï est en train de rendre au consulat l’argent payé sous caution pour sa libération. « Mami a été privé de sa liberté en se retrouvant derrière les verrous », a-t-il laissé entendre. Le coordinateur du MCAF, Omar Ait Mokhtar lui répliqua: « Mais pas avec de l’argent public. Il serait acceptable et même salué s’il s’agissait d’un citoyen algérien qui a payé cette caution, mais dans l’affaire de Mami…? » En outre, Omar Aït Mokhtar et un groupe de ressortissants algériens ont posé la question au Me Labseur : « L’ambassade et l’ambassadeur seraient-ils prêts à verser une telle caution, s’il s’agissait d’un simple ressortissant algérien établi en France ? ». «Bien sûr qu’elle le fera, et pourquoi pas », lui répondit-il. Du coup, Omar Aït Mokhtar a exhorté les ressortissants algériens poursuivis par la justice française de s’adresser à l’ambassade d’Algérie pour qu’elle paie leur caution de l’argent public, comme ce fut le cas dans l’affaire de Cheb Mami. Le coordinateur du MCAF s’est adressé de nouveau au défenseur de l’ambassade algérienne en France en lui disant: «Comment qu’on paie une caution de 200 000 € de l’argent public dans l’affaire de Mami, alors qu’un simple Algérien qui meurt en France ne se permet même pas d’avoir un cercueil pour être rapatrié dans le pays ?».

    ECHOROUK

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