TSA - lundi, 06 mai 2013 14:33
Abderrezak Mokri, le nouveau président du MSP, détaille ses ambitions : entre fermeté et mauvaise foi
Achira Mammeri
« Jusque-là, la ligne politique du MSP a été dictée par les crises. Désormais, le parti optera pour une nouvelle approche, où l’exercice politique primera sur d’autres calculs. » Abderrezak Mokri, le nouveau président du MSP, a tracé, ce lundi 6 mai, au cours d’une conférence de presse, les nouvelles orientations de son mandat.
Comprendre : sous sa présidence, rien ne sera plus comme avant.
Abderrezak Mokri ne veut plus voir le MSP jouer le rôle de joker pour le pouvoir. Il affiche clairement ses ambitions : gouverner et appliquer son programme, et non celui des autres. « Le MSP retournera au gouvernement uniquement dans le cas où il obtiendra une majorité » au Parlement, a-t-il promis. Fini aussi les alliances contre nature : « L’époque des alliances entre des programmes politiques différents et souvent contradictoires est révolue. » M. Mokri se veut toutefois rassurant : le parti ne va pas se radicaliser sous sa direction. « Nous sommes un parti d’opposition qui place l’intérêt du pays avant toute autre considération », a-t-il expliqué. Il a également rappelé qu’il n’était pas à l’origine de la décision de quitter le gouvernement : « Ce n’est pas une décision personnelle. La question a été discutée et validée par le Conseil consultatif, suite à la fraude massive aux dernières élections législatives. »
Le cas Mustapha Benbada
Mais la décision de quitter le gouvernement n’a pas été respectée par tous les ministres MSP. Mustapha Benbada a décidé de rester dans l’Exécutif contre l’avis de son parti. L’ancienne direction a choisi de fermer l’œil sur le dossier. Mais Abderrezak Mokri veut ressortir le cas. « Benbada ne représente pas le MSP au gouvernement. Il s’est rebellé contre la ligne tracée par le parti. Au MSP, on veut mettre un terme à cette confusion. Nous sommes un parti d’opposition », a-t-il expliqué. Avant d’annoncer que le dossier Benbada sera examiné par la nouvelle Commission de discipline.
Concernant les affaires de corruption, le nouveau président a affirmé que les secteurs qui étaient dirigés par les ministres MSP sont « épargnés » par les scandales. Mais qu’en est-il de celui des Travaux publics géré par Amar Ghoul ? Abderrezak Mokri a une explication : les scandales dans les travaux publics ont éclaté après la démission de Ghoul du MSP ! « C’est donc un scandale qui n’engage pas le parti », a-t-il expliqué.
Abderrezak Mokri, le nouveau président du MSP, détaille ses ambitions : entre fermeté et mauvaise foi
Achira Mammeri
« Jusque-là, la ligne politique du MSP a été dictée par les crises. Désormais, le parti optera pour une nouvelle approche, où l’exercice politique primera sur d’autres calculs. » Abderrezak Mokri, le nouveau président du MSP, a tracé, ce lundi 6 mai, au cours d’une conférence de presse, les nouvelles orientations de son mandat.
Comprendre : sous sa présidence, rien ne sera plus comme avant.
Abderrezak Mokri ne veut plus voir le MSP jouer le rôle de joker pour le pouvoir. Il affiche clairement ses ambitions : gouverner et appliquer son programme, et non celui des autres. « Le MSP retournera au gouvernement uniquement dans le cas où il obtiendra une majorité » au Parlement, a-t-il promis. Fini aussi les alliances contre nature : « L’époque des alliances entre des programmes politiques différents et souvent contradictoires est révolue. » M. Mokri se veut toutefois rassurant : le parti ne va pas se radicaliser sous sa direction. « Nous sommes un parti d’opposition qui place l’intérêt du pays avant toute autre considération », a-t-il expliqué. Il a également rappelé qu’il n’était pas à l’origine de la décision de quitter le gouvernement : « Ce n’est pas une décision personnelle. La question a été discutée et validée par le Conseil consultatif, suite à la fraude massive aux dernières élections législatives. »
Le cas Mustapha Benbada
Mais la décision de quitter le gouvernement n’a pas été respectée par tous les ministres MSP. Mustapha Benbada a décidé de rester dans l’Exécutif contre l’avis de son parti. L’ancienne direction a choisi de fermer l’œil sur le dossier. Mais Abderrezak Mokri veut ressortir le cas. « Benbada ne représente pas le MSP au gouvernement. Il s’est rebellé contre la ligne tracée par le parti. Au MSP, on veut mettre un terme à cette confusion. Nous sommes un parti d’opposition », a-t-il expliqué. Avant d’annoncer que le dossier Benbada sera examiné par la nouvelle Commission de discipline.
Concernant les affaires de corruption, le nouveau président a affirmé que les secteurs qui étaient dirigés par les ministres MSP sont « épargnés » par les scandales. Mais qu’en est-il de celui des Travaux publics géré par Amar Ghoul ? Abderrezak Mokri a une explication : les scandales dans les travaux publics ont éclaté après la démission de Ghoul du MSP ! « C’est donc un scandale qui n’engage pas le parti », a-t-il expliqué.
Commentaire