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Les violences intercommunautaires entre les chaâmba (arabes) et les Mozabites (berbères) ont repris depuis trois jours à Ghardaïa, a-t-on appris de sources locales. Selon le militant des droits de l’Homme, Kameleddine Fekhar, des bandes de jeunes chaâmbis se sont attaquées, depuis trois jours, à des biens appartenant à des Mozabites dans les quartiers de Melika, pillant et incendiant plusieurs magasins. Des batailles rangées et des heurts ont opposé les deux communautés, faisant plusieurs blessés, a-t-il indiqué, notamment parmi les Mozabites. Notre source ne donne pas de chiffres précis sur le nombre de blessés.
Les violences se sont propagées à plusieurs quartiers attenants, a-t-il ajouté. Dimanche en fin d’après-midi, la violence a gagné plusieurs quartiers de la ville. En dépit de l’intervention des brigades antiémeute, qui ont usé de gaz lacrymogènes pour disperser les belligérants, les heurts ont continué durant toute la nuit, selon une autre source locale, qui précise que des policiers ont été blessés lors des émeutes.
Les raisons de ce regain de violence entre les deux communautés restent inconnues, même si l’on avance le motif de la construction d’un muret autour du cimetière de Melika. Pour protester contre ces attaques de la communauté arabe, tous les commerçants de Ghardaïa ont observé ce lundi une grève générale. Une délégation des commerçants a été reçue par le wali, qui leur a promis de faire le nécessaire pour rétablir le calme. Mais pour Kameleddine Fekhar, si les « chaâmbis ont décidé de recourir à la violence, c’est parce qu’ils sont assurés de l’impunité ». Dans un communiqué rendu public, il s’insurge « contre cette violence » et s’interroge « si le fait d’être né mozabite est un délit et constitue un danger pour le pays ». Plusieurs renforts de police ont été dépêchés au cours de la journée depuis Laghouat et Djelfa. La situation reste tendue, selon Fekhar.
TSA
Sonia Lyes
Les violences se sont propagées à plusieurs quartiers attenants, a-t-il ajouté. Dimanche en fin d’après-midi, la violence a gagné plusieurs quartiers de la ville. En dépit de l’intervention des brigades antiémeute, qui ont usé de gaz lacrymogènes pour disperser les belligérants, les heurts ont continué durant toute la nuit, selon une autre source locale, qui précise que des policiers ont été blessés lors des émeutes.
Les raisons de ce regain de violence entre les deux communautés restent inconnues, même si l’on avance le motif de la construction d’un muret autour du cimetière de Melika. Pour protester contre ces attaques de la communauté arabe, tous les commerçants de Ghardaïa ont observé ce lundi une grève générale. Une délégation des commerçants a été reçue par le wali, qui leur a promis de faire le nécessaire pour rétablir le calme. Mais pour Kameleddine Fekhar, si les « chaâmbis ont décidé de recourir à la violence, c’est parce qu’ils sont assurés de l’impunité ». Dans un communiqué rendu public, il s’insurge « contre cette violence » et s’interroge « si le fait d’être né mozabite est un délit et constitue un danger pour le pays ». Plusieurs renforts de police ont été dépêchés au cours de la journée depuis Laghouat et Djelfa. La situation reste tendue, selon Fekhar.
TSA
Sonia Lyes
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