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L’Algérie peine à faire décoller son économie

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  • L’Algérie peine à faire décoller son économie

    L’Algérie, qui a la chance de disposer d’importantes ressources et avantages comparatifs susceptibles de la propulser au rang de pays émergent, peine à faire décoller son économie. Sans cap et sans politique économique claire et audacieuse, cette nation, potentiellement riche, reste confinée dans le rôle peu honorable de pays en voie de développement.
    Pour amorcer la trajectoire vers l’émergence, il aurait fallu que les autorités en place en expriment réellement la volonté, qu’elles traduiraient concrètement par un discours politique mobilisateur, appuyé par la mise en œuvre d’un train de réformes susceptibles de sortir notre économie du dangereux statu quo dans lequel le système rentier et bureaucratique en place l’a confinée depuis bientôt deux décennies. Ce n’est, à l’évidence, pas le cas, exception faite de la courte période des réformes de 1988, aujourd’hui mises au placard au profit d’un maquis de lois ayant conduit pratiquement tous les secteurs d’activité économique à la régression. Le tournant vers ce retour en arrière a été franchement amorcé à l’été 2009 avec la promulgation d’une loi de finances complémentaire par laquelle le chef de l’Etat, qui en fut l’inspirateur, consacrait sa volonté de revenir au contrat social des années 70.
    La longue dynamique des réformes entamées à la fin des années 80 fut ainsi stoppée net, au moment où elle commençait, de l’avis de nombreux experts, à porter ses fruits. Les entreprises publiques, remises sous le giron des tutelles ministérielles, ont en conséquence perdu leur autonomie de gestion, les privatisations ont été annulées, les investisseurs étrangers n’ont plus droit d’être majoritaires dans le capital des sociétés qu’ils viendraient à créer en Algérie et le secteur privé national soumis à un surcroît de procédures bureaucratiques qui n’incitent plus à la promotion d’investissements productifs. Toute la machine économique s’est ainsi subitement grippée et rien n’a été fait pour remédier à cette dangereuse situation, pourtant connue de tous et, à de nombreuses occasions, portée à l’attention des plus hautes autorités du pays par de nombreux canaux, parmi lesquels, le Forum des chefs d’entreprise (FCE), des syndicats patronaux et de certains journaux indépendants.

    C’est par l’autisme que les autorités politiques algériennes ont malheureusement toujours répondu aux cris du cœur des entrepreneurs, des économistes et des journalistes qui, souvent, interpellent, condamnant du coup notre économie à la stagnation, au moment où toutes les nations du monde, y compris les plus archaïques (Cuba, Birmanie, Corée du Nord, etc.), entreprennent de profondes réformes pour rattraper leur retard. Il est tout de même anormal de constater que les pouvoirs publics algériens continuent, aujourd’hui encore, à discriminer les entreprises privées en refusant de mettre les entreprises publiques et celles du secteur privé sur un pied d’égalité en matière d’octroi de commandes publiques et de crédits. Il est tout aussi anormal de continuer à soumettre celles qui expriment le souhait d’investir, à des autorisations administratives préalables, du reste, souvent refusées. Ce sont pourtant les entreprises qui créent la richesse et l’emploi et permettent aux nations d’avancer et, pour certaines, de rejoindre la prestigieuse et puissante cour des pays émergents. Avec un tel traitement réservé aux entrepreneurs et, notamment, ceux du secteur privé, il n’y a, à l’évidence, aucune chance que l’Algérie en fasse de sitôt partie, quand bien même elle disposerait, comme c’est aujourd’hui le cas, d’un matelas financier confortable avec lequel elle ne pourrait, au mieux, que maintenir très chèrement le pays sous perfusion.
    Aucune nation ne peut, à l’évidence, propulser son pays au rang de puissance économique si elle n’a pas préalablement réuni un certain nombre de conditions. Tous les pays qui jouent aujourd’hui à travers la force de leur économie dans la cour des grands, offrent en effet la particularité de s’être sérieusement appliqués à mettre en œuvre les réformes qui s’imposent. Grâce aux ajustements énergiquement entrepris par des gouvernements ayant la particularité d’être très confiants en la libre entreprise, ces nouvelles puissances économiques, pour la plupart parties de rien, sont parvenues à diversifier leurs activités en axant leurs efforts sur les produits et services les plus demandés sur le marché mondial. Elles ont ainsi pu monter des systèmes financiers et bancaires dynamiques et performants, adaptés aux velléités de compétitivité des entreprises. Leur base agricole est, en outre, suffisamment forte pour assurer l’autosatisfaction alimentaire et la fourniture de matières premières à leur industrie agroalimentaire. Ces nouvelles forces économiques ont également réussi à mettre en place de puissants secteurs de télécommunications qui boostent la compétitivité de leur économie et les connectent au reste du monde.
    Ces dernières offrent aussi la particularité d’avoir constitué, au moyen de mesures incitatives appropriées, des secteurs de la PME de taille et de productivité élevées qui permettent d’affronter la concurrence internationale et de rafler à l’étranger des parts de marché de plus en plus importantes. L’importance est de taille, ces pays ont, contrairement au nôtre, su organiser et développer des systèmes d’éducation, de formation et de recherche, systématiquement orientés vers la compétitivité et l’excellence technologique.
    Force est de constater qu’au bout de 50 années d’existence, l’Algérie n’a malheureusement satisfait à aucune de ces conditions préalables à l’émergence. Le chemin de la résurrection économique n’est même pas entamé, tant il reste à faire et à supposer qu’il commence tout prochainement par un heureux hasard de contingence politique, la route promet certes d’être difficile, mais pas du tout impossible pour un pays qui a la particularité de disposer d’atouts considérables
    el watan

  • #2
    le Forum des chefs d’entreprise (FCE), des syndicats patronaux et de certains journaux indépendants.

    Article de lobyste, le FCE veut toujours plus, il se fait maintenant le porte parole des CIE etrangéres, d'ailleurs son cheval de bataille le 51/49, perso je conseillerai aux brigades financiéres de lancer des enquetes sur certains barons.
    Cela les remettra à leurs places, ces vautours qui n'arrete pas de bloquer les initiatives des vrais entrepreneurs.

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    • #3
      L’Algérie peine à faire décoller son économie
      Le Maroc peine à vendre sa presse.
      Les Marocains lisent plus la presse algérienne que la leur.

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      • #4
        L’Algérie peine à faire décoller son économie

        On est au moins sur la piste d'envol

        Quand le maroc a du mal a déterrer son économie .

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        • #5
          Le Maroc peine à vendre sa presse.


          sud_Men
          Voilà que El Watan devient un journal marocain!!

          Au lieu de se focaliser sur le sujet qui concerne l’Algérie , on préfère bifurquer sur le Maroc

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          • #6
            Et le Maroc s'endette. Chacun sa m. au final..

            L'Algérie s'en sort très bien et vous, les chiens enragés, haineux vous allez rien changer à ce fait et Dieu sait que ça vous enchante pas de voir l'Algérie toujours devant vous, dans TOUS les domaines. Exemple concret : l'IDH le maroc est le cancre du monde arabe avec le Yémen...

            @haddou Typique du flood marocain. Tu flood H24 la sous-partie économie avec des articles de propagandes sur ton pays. Ca fait peine à voir. Quant à Serpico no comment.
            Ne regrette rien...

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            • #7
              dommage que 50 ans aprés l'algerie n'à pas réussi à se developper...se n'est pas une chose façil et maintenant les algeriens commencent à le comprendre puisque pour construire une route il faut des étrangers

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              • #8
                HAMDOULILLAH L ALGERIE se developpe a son rythme bande de blaireaux

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                • #9
                  HAMDOULILLAH L ALGERIE se developpe a son rythme bande de blaireaux
                  salut moms,je dit pas sa pour critiquer pour le maroc c'est pareil,le maroc fait tout pour plaire aux touriste aux détriment du peuple pour cacher la realité dont certains marocains sur se forum profite bien de cette strategie

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