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Sit-in des citoyens de Beni Zmenzer : halte à l'insécurité

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  • Sit-in des citoyens de Beni Zmenzer : halte à l'insécurité

    Les citoyens de Beni Zmenzer ont observé, hier, un sit-in devant le siège de la wilaya de Tizi-Ouzou. Une action par laquelle ils ont voulu dénoncer l’insécurité dans leur région.


    Au lendemain du dénouement heureux de l’affaire de kidnapping dont a été victime le jeune Kahil Yazid, relâché par ses ravisseurs Samedi dernier, les habitants de la localité ont tenu à interpeller les autorités locales sur ce phénomène d’enlèvement qui ne cesse de s’amplifier. Une centaine de citoyens, venus de la commune de Béni Zmenzer, se sont rassemblés, hier et dans le calme, devant le siège de la wilaya de Tizi-Ouzou.

    Ils dénonçaient l’insécurité qu’ils vivent au quotidien. Sur plusieurs banderoles qu’ils brandissaient, l’on pouvait lire des slogans tels que : «Halte à la démission de l’Etat», «Halte aux kidnappings», «Halte à l’insécurité», et autres «Nous réclamons la sécurité».

    Pour rappel, la localité de Beni Zmenzer a énormément fait parler d’elle ces derniers temps. De multiples affaires de vol et de crimes y ont en effet défrayé la chronique. La dernière en date fut l’enlèvement dont a été victime le jeune Yazid du village d’Ighil El Mal, âgé de 21 ans, qui a passé sept jours entre les mains de ses ravisseurs. Heureusement, ces derniers ont fini par le relâcher samedi dernier. Une affaire qui a fait monter d’un cran la peur et l’appréhension au sein des habitants de la région. Elle a également engendré la colère et la révolte. « L’insécurité est omniprésente. La peur ne nous étreint pas qu’une fois la nuit tombée, même les journées n’inspirent plus la quiétude », nous diront plusieurs manifestants. Ils nous confieront, exaspérés, que des groupes de malfrats font la loi à Beni Zmenzer, aidés dans leurs salles besognes par l’absence de toute structure de sécurité au niveau de la commune. Une situation que la population n’a d’ailleurs cessé de déplorer à travers des communiqués diffusés par les comités de villages.

    Un des protestataires d’hier nous a signalé : « un projet de construction d’une brigade de la gendarmerie au niveau de notre commune a été enregistré en 2006, mais ladite structure n’est jamais sortie de terre ». Il ajoutera qu’aucun autre projet n’est venu depuis répondre aux besoins et veiller au bien-être de la population locale. Les protestataires ont réclamé « qu’une structure, même provisoire, soit installée dans la localité, afin d’accueillir des éléments de police ».

    « La population en a marre de la montée en puissance des actes de violence dans la région. Il faut que les autorités interviennent pour protéger le citoyen », lancera l’un d’entre eux. Les protestataires ont également soulevé un autre problème qui gangrène la région. Il s’agit de la prolifération des bars clandestins : « la majorité des bars de la région sont illicites », nous diront-ils. Une délégation des manifestants a par la suite transmis une plate-forme de revendications au wali qui leur a promis de ce pencher le plus vite possible sur leur situation. Aux dernières nouvelles, des éléments de la sécurité urbaine vont être très bientôt dépêchés dans la région, en attendant l’installation d’une structure de police.


    La Dépêche de Kabylie
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