Le successeur du Cheikh Abdessalam Yassine, Mohamed Abadi a affirmé dans cette interview qu’il nous a accordée que le système de gouvernance au Maroc n’a rien à voir avec l’Islam, car selon lui le système de gouvernance en Islam est fondé sur la choura et non sur l’héritage (monarchie).
Ayant pris part au 5e congrès national du MSP, Mohamed Abadi s’est félicité de ce qui a été acquis par les pays ayant connu des révolutions populaires, connues sous le nom du Printemps arabe, en dépit des pertes humaines et des biens.Le secrétaire général du parti d’Al Adl wal Ihsane a considéré que le phénomène du terrorisme est apparu en réaction au terrorisme des gouvernements, qui ne se résout que par la voie du dialogue.
Votre présence aux travaux du 5e congrès du MSP tenu à Alger, signifie-t-il que vous souteniez les partisans d’obédience islamique à entrer dans le combat politique ?
Mohamed Abadi: L’action politique est un devoir pour tous les musulmans, car s’intéresser aux affaires des musulmans est un devoir obligatoire pour tous les musulmans. La politique est un fait de se soucier sur la situation et les affaires des musulmans, et cela ne se fait que dans le respect de la charia.
Vous opposez-vous aux Cheikhs qui s’opposent à l’activité partisane ?
Comment un Etat peut-il recouvrer sa gloire et son progrès sans s’associer et sans s’organiser dans un parti? S’agissant de l’activité partisane, il faut qu’elle soit fondée sur des principes principaux et clairs qui rendraient heureux la société et l’individu.
Quel regard portez-vous sur le Printemps arabe qu’ont connu plusieurs pays arabes ?
Du Printemps arabe au Printemps islamique, il suffit plutôt de constater que se qui s’est passé dans le monde arabe a permis l’émancipation de l’homme et à se libérer de la peur et de l’oppression. D’ailleurs, les gens sont sortis sur la rue en scandant à bas l’oppresseur et l’oppression et non à la corruption.
En revanche, les pays à l’image de Libye et la Syie ont connu de véritables désastres ?
Le prix de la liberté est très cher, et c’est valable et pareil dans tous les Etats du monde. Les peuples ont payé un lourd tribut pour recouvrer leur liberté.
De son côté, le Maroc a connu certains mouvements. Êtes-vous pour ?
Bien évidemment, nous nous étions à l’avant-garde, voire des fondateurs. Nous sommes le front le plus large. Lorsque nous nous sommes arrêtés, tout s’est arrêté.
Comment trouvez-vous le régime marocain et plus précisément le roi Mohamed VI ?
Le système de gouvernance en Islam est défini par la charia, lequel est fondé sur la choura (consultation) et non pas sur l’héritage. Nous souffrons du roi et de la monarchie. Mais graduellement -si Dieu le veut- nous allons nous débarrasser de ce système et reviendrons à ce qui a été mentionné dans le Saint Coran.
L’Algérie et le Maroc sont confrontés au terrorisme. Pensez-vous que l’approche sécuritaire est suffisante pour faire face à ce phénomène ?
Il est bien évident que l’approche sécuritaire est insuffisante, d’autant plus que les terroristes se rebellent contre le terrorisme des Etats. Traiter de cette question, ne se limite pas uniquement au plan sécuritaire, mais il s’étend au dialogue et à des argumentations pour convaincre les jeunes à se mettre à l’évidence et à la raison et à la modération, car l’Islam est une religion de la paix et non de la violence.
Ayant pris part au 5e congrès national du MSP, Mohamed Abadi s’est félicité de ce qui a été acquis par les pays ayant connu des révolutions populaires, connues sous le nom du Printemps arabe, en dépit des pertes humaines et des biens.Le secrétaire général du parti d’Al Adl wal Ihsane a considéré que le phénomène du terrorisme est apparu en réaction au terrorisme des gouvernements, qui ne se résout que par la voie du dialogue.
Votre présence aux travaux du 5e congrès du MSP tenu à Alger, signifie-t-il que vous souteniez les partisans d’obédience islamique à entrer dans le combat politique ?
Mohamed Abadi: L’action politique est un devoir pour tous les musulmans, car s’intéresser aux affaires des musulmans est un devoir obligatoire pour tous les musulmans. La politique est un fait de se soucier sur la situation et les affaires des musulmans, et cela ne se fait que dans le respect de la charia.
Vous opposez-vous aux Cheikhs qui s’opposent à l’activité partisane ?
Comment un Etat peut-il recouvrer sa gloire et son progrès sans s’associer et sans s’organiser dans un parti? S’agissant de l’activité partisane, il faut qu’elle soit fondée sur des principes principaux et clairs qui rendraient heureux la société et l’individu.
Quel regard portez-vous sur le Printemps arabe qu’ont connu plusieurs pays arabes ?
Du Printemps arabe au Printemps islamique, il suffit plutôt de constater que se qui s’est passé dans le monde arabe a permis l’émancipation de l’homme et à se libérer de la peur et de l’oppression. D’ailleurs, les gens sont sortis sur la rue en scandant à bas l’oppresseur et l’oppression et non à la corruption.
En revanche, les pays à l’image de Libye et la Syie ont connu de véritables désastres ?
Le prix de la liberté est très cher, et c’est valable et pareil dans tous les Etats du monde. Les peuples ont payé un lourd tribut pour recouvrer leur liberté.
De son côté, le Maroc a connu certains mouvements. Êtes-vous pour ?
Bien évidemment, nous nous étions à l’avant-garde, voire des fondateurs. Nous sommes le front le plus large. Lorsque nous nous sommes arrêtés, tout s’est arrêté.
Comment trouvez-vous le régime marocain et plus précisément le roi Mohamed VI ?
Le système de gouvernance en Islam est défini par la charia, lequel est fondé sur la choura (consultation) et non pas sur l’héritage. Nous souffrons du roi et de la monarchie. Mais graduellement -si Dieu le veut- nous allons nous débarrasser de ce système et reviendrons à ce qui a été mentionné dans le Saint Coran.
L’Algérie et le Maroc sont confrontés au terrorisme. Pensez-vous que l’approche sécuritaire est suffisante pour faire face à ce phénomène ?
Il est bien évident que l’approche sécuritaire est insuffisante, d’autant plus que les terroristes se rebellent contre le terrorisme des Etats. Traiter de cette question, ne se limite pas uniquement au plan sécuritaire, mais il s’étend au dialogue et à des argumentations pour convaincre les jeunes à se mettre à l’évidence et à la raison et à la modération, car l’Islam est une religion de la paix et non de la violence.
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