Pour dénoncer les pillages et les actes de vandalisme qui se sont produits samedi et dimanche, lors des affrontements intercommunautaires, qui ont touchés une dizaine de magasins appartenant en totalité à la communauté Ibadites, la section locale de l’Union Générale des Commerçants et Artisans Algériens (UGCAA), à travers un communiqué signé par le responsable communal, Mustapha Siousiou (dont nous détenons une copie) ,a appelé l’ensemble des commerçants de la vallée du Mzab à observer une grève générale ouverte jusqu’à nouvel ordre et ce en signe de solidarité avec les commerçants victimes des actes de pillages et d’incendie de leurs biens.
Pour des raisons évidentes et pour ne pas pénaliser la population, elle a cependant dispensé les boulangers à suivre le mouvement. Lors d’un sit-in pacifique tenu sur le parvis de L’APC de Ghardaïa et devant les grilles de la wilaya , ayant rassemblé plus de deux commerçants du chef lieu de wilaya, des responsables de cette organisation professionnelle ont été reçus par Ahmed Adli , le Wali et le président de l’APC de Ghardaïa . Ceux-ci ont demandé au wali, en sa qualité de premier magistrat de la wilaya, de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les biens de la communauté Ibadite , de dédommager ceux qui ont tout perdu et de tout mettre en œuvre pour démasquer, arrêter et traduire en justice les responsables de ces actes .
Par ailleurs la Fédération locale du Front des Forces Socialistes (FFS), a, dans un communiqué dont El Watan détient une copie signée par son premier secrétaire fédéral, Hamou Mesbah, a imputé « l’entière responsabilité des évènements que vient de vivre la commune de Ghardaïa aux pouvoirs publics qui ont tout fait pour laisser la région glisser dangereusement vers cette grave escalade » affirmant « que les forces de l’ordre déployés étaient insuffisants et lents à intervenir , laissant ainsi le champ libre aux destructeurs et autres agresseurs de finir leur sale boulot avant d’intervenir » .
Développant son analyse sur la situation qui prévaut aujourd’hui à Ghardaïa, le FFS accuse le pouvoir « de mener une dangereuse politique de pourrissement en continuant à ignorer les revendications légitimes de la population locale , en terme de développement, d’emploi et de prise en charge des problèmes de foncier qui continuent d’empoisonner la vie des propriétaires de terrain qui leur ont été confisqués illégalement et dont le justice ne fait rien pour y remédier » , avant d’avertir « si tous ces problèmes ne sont pas résolus d’une manière juste et radicale, la région risque de connaitre d’autres graves soubresauts dont seul le pouvoir devra en assumer la responsabilité ».
K. Nazim. elwatan
Pour des raisons évidentes et pour ne pas pénaliser la population, elle a cependant dispensé les boulangers à suivre le mouvement. Lors d’un sit-in pacifique tenu sur le parvis de L’APC de Ghardaïa et devant les grilles de la wilaya , ayant rassemblé plus de deux commerçants du chef lieu de wilaya, des responsables de cette organisation professionnelle ont été reçus par Ahmed Adli , le Wali et le président de l’APC de Ghardaïa . Ceux-ci ont demandé au wali, en sa qualité de premier magistrat de la wilaya, de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les biens de la communauté Ibadite , de dédommager ceux qui ont tout perdu et de tout mettre en œuvre pour démasquer, arrêter et traduire en justice les responsables de ces actes .
Par ailleurs la Fédération locale du Front des Forces Socialistes (FFS), a, dans un communiqué dont El Watan détient une copie signée par son premier secrétaire fédéral, Hamou Mesbah, a imputé « l’entière responsabilité des évènements que vient de vivre la commune de Ghardaïa aux pouvoirs publics qui ont tout fait pour laisser la région glisser dangereusement vers cette grave escalade » affirmant « que les forces de l’ordre déployés étaient insuffisants et lents à intervenir , laissant ainsi le champ libre aux destructeurs et autres agresseurs de finir leur sale boulot avant d’intervenir » .
Développant son analyse sur la situation qui prévaut aujourd’hui à Ghardaïa, le FFS accuse le pouvoir « de mener une dangereuse politique de pourrissement en continuant à ignorer les revendications légitimes de la population locale , en terme de développement, d’emploi et de prise en charge des problèmes de foncier qui continuent d’empoisonner la vie des propriétaires de terrain qui leur ont été confisqués illégalement et dont le justice ne fait rien pour y remédier » , avant d’avertir « si tous ces problèmes ne sont pas résolus d’une manière juste et radicale, la région risque de connaitre d’autres graves soubresauts dont seul le pouvoir devra en assumer la responsabilité ».
K. Nazim. elwatan
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