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Avec l'administration on ne sait jamais. On peut même ouvrir le courrier de sa propre mort. Alors on est mort vivant dans ce cas là ?
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LYON (AFP) - Un retraité de Saint-Andéol-le-Château (Rhône), pourtant bien vivant, a été déclaré mort par les services du fisc qui ont écrit à sa famille afin de réclamer le solde de ses impôts sur les revenus, rapporte le quotidien Le Progrès dans son édition de mardi.
Jean Pedrero, âgé de 70 ans et ancien correspondant du journal, a eu la désagréable surprise d'apprendre son décès samedi, en ouvrant son courrier.
"Ma première réaction à la lecture de cette lettre ? De la surprise d'abord. Après, ça m'a fait rire", a expliqué au Progrès M. Pedrero.
Dans son courrier, la trésorerie générale de Givors (Rhône) invite la famille à s'acquitter avant le 15 septembre du solde des impôts sur les revenus du "défunt".
M. Pedrero va maintenant devoir entreprendre des démarches auprès des services des impôts pour faire la preuve de son existence, avant que cette mort administrative ne provoque d'autres désagréments, comme un éventuel blocage de ses comptes en banque.
Selon le responsable du centre de prélèvements-services des impôts de Lyon, Michel Cipiere, la méprise a pour origine l'annonce par un cabinet de notaires du décès de Marie Pedrero, "sans doute la mère de Jean Pedrero", en mai.
"Il y a alors eu une erreur de saisie de la part de nos services qui ont confondu le dossier fiscal de cette dame et celui de M. Pedrero, les deux étant domiciliés au même endroit", a expliqué M. Cipiere. "On a joué de +malchance+: c'est le même nom et la même adresse", a-t-il avancé.
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LYON (AFP) - Un retraité de Saint-Andéol-le-Château (Rhône), pourtant bien vivant, a été déclaré mort par les services du fisc qui ont écrit à sa famille afin de réclamer le solde de ses impôts sur les revenus, rapporte le quotidien Le Progrès dans son édition de mardi.
Jean Pedrero, âgé de 70 ans et ancien correspondant du journal, a eu la désagréable surprise d'apprendre son décès samedi, en ouvrant son courrier.
"Ma première réaction à la lecture de cette lettre ? De la surprise d'abord. Après, ça m'a fait rire", a expliqué au Progrès M. Pedrero.
Dans son courrier, la trésorerie générale de Givors (Rhône) invite la famille à s'acquitter avant le 15 septembre du solde des impôts sur les revenus du "défunt".
M. Pedrero va maintenant devoir entreprendre des démarches auprès des services des impôts pour faire la preuve de son existence, avant que cette mort administrative ne provoque d'autres désagréments, comme un éventuel blocage de ses comptes en banque.
Selon le responsable du centre de prélèvements-services des impôts de Lyon, Michel Cipiere, la méprise a pour origine l'annonce par un cabinet de notaires du décès de Marie Pedrero, "sans doute la mère de Jean Pedrero", en mai.
"Il y a alors eu une erreur de saisie de la part de nos services qui ont confondu le dossier fiscal de cette dame et celui de M. Pedrero, les deux étant domiciliés au même endroit", a expliqué M. Cipiere. "On a joué de +malchance+: c'est le même nom et la même adresse", a-t-il avancé.