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Gaz de schiste : “l’histoire ne s’arrête pas à Gasland“

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  • Gaz de schiste : “l’histoire ne s’arrête pas à Gasland“

    John Francis Thrash, PDG de eCorpStim, promeut l’exploitation des gaz de schiste par stimulation de la roche au propane liquide, à la place de la controversée fracturation hydraulique. En France, il mène un intense travail de lobbying. Il a même été auditionné mi-avril par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPCEST), chargé d’établir un rapport sur les solutions alternatives à la fracturation. John Thrash voit dans la stimulation au propane, une solution adaptée au respect de l’environnement car elle ne consomme ni eau, ni produit chimique et diminue les risques de sismicité.
    Usine Nouvelle - Pourquoi êtes-vous si présent en France, alors que les gouvernements successifs s’opposent à l’exploitation des gaz de schiste ?
    John Francis Thrash - Nous pensons que la technologie de stimulation au propane, proposée par notre société, est à la fois plus élégante et plus efficace que la fracturation hydraulique. Elle a toute sa place dans des pays qui exploiteront du gaz de schiste à l’avenir comme la Pologne, le Royaume-Uni, la Bulgarie l'Allemagne, la Chine la Colombie et la France. La France possède un potentiel très important. En comptant la production nationale de gaz, mais aussi les gains qui seraient réalisés sur l’export de gaz et d’électricité, cela représenterait un marché global de plusieurs centaines de milliards d’euros dans les 10 ans à venir.

    Comment le débat français va évoluer sur ce sujet ?
    Si j’avais vu "Gasland" (un film documentaire américain sur l'impact environnemental des gaz de schiste, ndlr) sans avoir mes connaissances en chimie et en géologie, j’aurais été très effrayé. Avoir eu peur n’est pas irrationnel, mais l’histoire ne s’arrête pas à Gasland ! En France, le débat est de plus en plus porté vers l’aspect scientifique. En la matière, la France a de puissantes ressources.
    Ce pays possède les sociétés les plus compétentes au monde, à commencer par l’IFPEN (Institut Français du Pétrole-Energie Nouvelle), pour comprendre les réels enjeux. Je suis convaincu que le débat va évoluer rapidement. D’autant plus qu’au-delà des aspects techniques, les questions vont de plus en plus porter sur l’économie et l’emploi.
    Vous vantez les mérites de la stimulation au propane qui ne consomme ni eau, ni produits chimiques… Dans ce cas, pourquoi ne prend-elle pas le pas sur la fracturation hydraulique aux Etats-Unis?
    A l’origine, aux Etats-Unis, l’eau était peu chère et le coût général du système était attractif. Par ailleurs, l’accès aux ressources hydriques n’y est pas vraiment problématique. Par la suite, d’importants progrès ont été faits sur le recyclage de l’eau et sur l’utilisation de produits biodégradables à la place des éléments chimiques. La recherche de solutions alternatives ne s’est pas imposée aux Etats-Unis, mais elle sera nécessaire ailleurs. Et ce gaz liquide sera adapté car il a des coûts très compétitifs, grâce à la réutilisation de 90 % du propane que nous injectons
    usine nouvelle
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