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Quelques bons députés ne font pas le printemps

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  • Quelques bons députés ne font pas le printemps

    Une année après une participation aux législatives qui a créé quelques secousses dans les rangs et – ce qui est moins compréhensible - suscité des attaques « externes » véhémentes de ceux qui se gaussaient d’un parti « Aït Boycott », le FFS n’a pas fait de la figuration au Parlement.

    Les députés n’ont pas « vendu » leurs âmes, ils ont essayé de travailler, d’informer et de tisser des liens. Ils n’ont pas bouleversé la donne, mais ils ont donné une indication de ce qui pouvait être le sens du « mouvement dans le statu quo » évoqué dans un texte de Hocine Aït Ahmed. Dans la configuration du système, les députés doivent rester dans le confinement au siège de l’Assemblée et servir, insidieusement, d’illustration de la vanité de la politique.

    Les « débats » récurrents sur le salaire des députés – sans qu’aucune comparaison sérieuse soit faite avec ce qui se passe dans d’autres pays – permet d’entretenir un antiparlementarisme populiste de mauvais aloi. Et d’éviter de poser le débat en termes politiques. Il y a eu une levée de boucliers émanant du pouvoir et de « jeunes loups » du FLN, à l’image de Bouabdallah, qui se sont insurgés de voir des députés du FFS prendre contact avec le mouvement des chômeurs au Sud. C’est une « hérésie » pour les défenseurs de l’ordre de voir des députés du FFS au Sud, à la limite on les supporte au Centre. Certains opposants présumés ont apporté leur obole à cette dénonciation. Pourtant, c’est une évidence et c’est la lettre même de la loi, un député exerce un « mandat national ». Etre élu à Oran ne dispense pas de s’intéresser à ce qui se passe à Tamanrasset, d’y aller, de contacter les gens, de s’informer.

    Cela vaut pour Ouargla comme pour Maghnia. Etre député de Constantine ne dispense pas non plus de s’intéresser au secteur des hydrocarbures et à Sonatrach, à plus forte raison quand il flotte une odeur pestilentielle de corruption et de détournement des fonds publics. Pourtant, il ne faut pas se tromper, les attaques vindicatives contre les députés du FFS qui ont « osé » aller au Sud renseignent clairement sur la manière dont le système conçoit la fonction de député et de l’Assemblée nationale. Et le fait que des députés s’offusquent que leurs pairs fassent leur travail de députés montre que cette idée est « intégrée », comme les femmes âgées ont intégré le système de domination patriarcal et le transmettent avec véhémence aux plus jeunes.
    « L’hérésie » dont se sont rendus coupables les députés du FFS est pourtant la voie pour rétablir la fonction de députés et, partant, de recréer du crédit à la représentation nationale.

    L’Assemblée issue du régime du parti unique qui a voté après 1988 dans un contexte de fissure à l’intérieur du système les grandes lois de la réforme a été plus animée et plus active que les Assemblées qui sont venues par la suite officiellement dans le cadre du pluralisme. La Constitution de 1989 avait ouvert la voie à une vraie vie parlementaire en faisant du chef du gouvernement l’émanation d’une majorité parlementaire. Cette configuration donnait de facto un poids important aux partis politiques. Ce poids du Parlement – et donc des partis – a été par la suite grignoté, d’abord par l’instauration d’une seconde chambre avec un tiers présidentiel bloquant et ensuite par la suppression du poste de chef de gouvernement. La capacité de l’Assemblée nationale à contrôler l’action de l’Exécutif a été considérablement amoindrie.

    Les élus se sont installés dans un conformisme plat – qui donne d’eux une image peu enviable -, illustrant un renoncement à faire de l’Assemblée nationale un lieu de la politique. En une année d’exercice, certains députés ont montré que la fonction peut s’exercer « autrement », mais il est clair que quelques hirondelles ne font pas le printemps. La grande question politique en Algérie est bien d’une libération du champ politique et de l’indépendance des partis. Aujourd’hui, la plupart sont dirigés par des états-majors contrôlés par le système et n’ont aucune vie politique interne sérieuse. C’est une question de système. Et c’est à partir de là que peut être posée la question du rôle de l’Assemblée nationale comme espace de confrontation politique, mais aussi de négociation et de compromis.

    .reporters.dz
    There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

  • #2
    Même pas un mot sur le maroc ,tes topics sont nuls
    Dernière modification par Nourman, 09 mai 2013, 10h20.

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    • #3
      Même pas un mot sur le maroc ,tes topics sont nuls
      si tu fais de meme, on gagnera du temps...
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      • #4
        Ta rien compris au fonctionnement de ce forum















        Ps : tt mes topics sur l'algerie sont des réactions pas des iniciatives mais bon peut être que t'a raison
        Dernière modification par Nourman, 09 mai 2013, 10h41.

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        • #5
          on t'a assez vu ici, tu peux donner du vent a tes pieds....
          There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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          • #6
            Le jour ou les déchets de la junte cesse leurs provocations dans d'autres rubriques
            En attendant ,tu subira des dégâts collatéraux
            Fin de HS

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