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Le ton change sur la Syrie

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  • Le ton change sur la Syrie

    La visite du M. John Kerry à Moscou en début de semaine a marqué une inflexion de la position américaine à propos du problème syrien. Cette inflexion était en fait perceptible depuis plusieurs semaines. Empêtrés dans des guerres extérieures qu'ils ne peuvent gagner, les Etats Unis ont été, depuis le début des combats, réticents à intervenir sur le terrain en Syrie. Le président Obama avait déclaré que l'utilisation d'armes chimiques par le pouvoir syrien serait considéré comme une "ligne rouge", signifiant par là même, mais sans le préciser, que jusque là, les Etats Unis n'interviendraient pas directement dans sur le terrain.
    Pendant ce temps, la CIA qui a une forte tendance à jouer conformément à ses propres règles qui ne correspondent pas toujours à celles établies par la Maison Blanche, mais sont tolérées, supervisait les livraisons d'armes aux rebelles pour, disait-on, s'assurer qu'elles ne tombaient pas en de mauvaises mains. On connaît les résultats que ces contrôles ont obtenu dans l'Afghanistan envahi par l'Armée Rouge, ou en Irak ou dans d'autres pays de la région.
    Ces livraisons permettaient, entre autres choses de calmer les partisans, aux Etats Unis, d'une intervention armée américaine. Récemment, on a commencé à parler d'utilisation d'armes chimiques. La ligne rouge avait-elle été franchie ? Israël aurait bien aimé que cela fut le cas. Les services français et anglais semblaient confirmer, de même que des officiels israéliens, mais le pouvoir américain déclarait que les preuves n'avaient pas la crédibilité nécessaire. Puis début mai, Mme. Del Ponte, membre de la commission d'enquête sur la Syrie de l'ONU, déclarait qu'il y avait des présomptions très fortes et très concrètes d'utilisation de gaz sarin par l'opposition.
    Parallèlement, on apprenait (The New York Times, 27 avril 2013) que l'opposition liée à Al Qaeda qui tenait une partie de la région d'Alep, la plus grande ville de Syrie contrôlait la centrale électrique, les boulangeries et avait instauré des tribunaux islamiques. Ailleurs, ces mêmes rebelles avaient pris le contrôle de champs pétroliers, remis les ouvriers au travail et vendaient le pétrole.
    Enfin, Israël profitant du chaos qui règne dans le pays a lancé plusieurs raids aérien sur la Syrie, officiellement pour empêcher la livraison d'armes iraniennes au Hezbollah libanais. Il est de notoriété publique que l'état hébreux cherche à entraîner ses alliés américains dans des raids contre les installations nucléaires iraniennes. Il peut gérer seul les hostilités avec la Syrie, mais les militaires israéliens ont réalisé qu'ils ne pouvaient intervenir seuls en Iran.



    Du côté américain, on se souvient des résultats de l'invasion de l'Irak, puis de l'Afghanistan, de la chute organisée du colonel Khadafi et l'administration Obama, manifestement, ne veut pas de nouvelles opérations militaires au moyen orient.
    Il est donc temps de revenir à une approche diplomatique du problème, celle que la Russie prône depuis le début. D'où le voyage à Moscou de M. Kerry. Ce voyage a été précédé de plusieurs rencontres entre lui et le ministre des affaires étrangères russe, M. Lavrov, à Londres et à Berlin. Les deux présidents se sont également parlé par téléphone. Comme d'habitude le principe général des discussions était fixé avant la rencontre. Du côté russe on a voulu faire preuve de bonne volonté et d'égards particuliers puisque M. Kerry a été longuement reçu par le président Poutine, ce qui ne correspond pas au protocole habituel.
    Les entretiens entre les deux ministres ont été longs, se terminant par une conférence de presse au milieu de la nuit et chacun a exprimé sa satisfaction. M. Kerry a même qualifié ses discussions avec M. Poutine de "très productives, très chaleureuses et amicales".
    Il a été décidé de travailler à l'organisation de négociations entre le gouvernement syrien et l'opposition sur la base de l'accord de Genève conclu le 30 juin 2012. Ces négociations devraient commencer "au plus vite", pour M. Kerry, "avant la fin du mois", pour M. Lavrov.
    L'importance accordée par les Américains à ces discussions était renforcée par l'annonce, ce matin à Moscou de la visite de M. David Cameron à Sochi demain, 10 mai, pour des discussion avec le président Poutine sur la Syrie.
    Ceci n'exclue malheureusement pas totalement l'hypothèse d'un recours à la force voulu par certains protagonistes y compris au sénat américain mais c'est une lueur d'espoir pour ceux qui pensent que, comme le disait Karl von Clauzewitz, "La guerre n’est que la simple continuation de la politique par d’autres moyens", c'est à dire que contrairement à ce qui se passe trop souvent aujourd'hui, elle ne devrait être envisagée que quand toutes les possibilités de la politique ont été épuisées, et pas avant.


    AgoraVOX

  • #2
    Il peut gérer seul les hostilités avec la Syrie, mais les militaires israéliens ont réalisé qu'ils ne pouvaient intervenir seuls en Iran.
    quelle lâcheté, évitant d'intervenir dierctement contre l'Iran, les terroristes sionistes profite de la situation fragile en Syrie pour une démonstration de muscles!

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    • #3
      La derniére déclaration de Kerry que j'ai lu, il disait qu'il n'y pas d'avenir dans la nouvelle Syrie pour Bachar. Sa réunion avec les dictateurs russes c'était pour les inciter à ne pas vendre les fameux s-300 au dictateur syrien.
      Pas à la tique ..

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      • #4
        La derniére déclaration de Kerry que j'ai lu, il disait qu'il n'y pas d'avenir dans la nouvelle Syrie pour Bachar. Sa réunion avec les dictateurs russes c'était pour les inciter à ne pas vendre les fameux s-300 au dictateur syrien.
        .
        Les menteurs , les salafistes et les propagandistes se forcent à mentir puisque sont dans l impossibilité d admettre la feuille de route des ricains et les russes , la Paix dans la région du golf
        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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        • #5
          La derniére déclaration de Kerry que j'ai lu, il disait qu'il n'y pas d'avenir dans la nouvelle Syrie pour Bachar.
          et tu'tattendais qu'il dise quoi autrement: " chers amis rebelles, sorry, ns ns sommes trompés dans l'évaluation de ce printemps arabe qui s'est transformé en cauchemard pour nos intérêts dans la région, je suis désolé de vs prier d'oublier votre révolution de merde, Bashar ne partira pas, faut trouver une solution politqiue avec lui, sinon, sa machine de guerre de ce dictateur syrien vs dévorera, il n'y aura plus d'armes pour vs de mes caniches du Golf, ni de mon ami le répugnant turc Erdogan

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          • #6
            Ce qui compte c'est ce qu'il dit et non pas les fantasmes de taghiti, quamd ils lui disent "tu vas partir", il va partir.. il partira d'une manière qui ne te plaira pas
            Pas à la tique ..

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            • #7
              @TAGHITI
              la question qui se pose ? la future destination des mercenaires qui se trouvent en Syrie ???
              Aussi la chair à canon qui sont en Syrie ..la c est le problème ..
              Retourner au pays ?? impossible ....
              ou bien ils choisiront un maillon faible dans la région ....
              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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              • #8
                Ce qui compte c'est ce qu'il dit et non pas les fantasmes de taghiti
                pourtant il suffit d'avoir un minimum de capacité de la bonne lecture des évenements pour se rendre compte que Taghiti ne fait que dire dans un langage caricaturel ce que Kerry le dit dans un langage diplomatique pour garder une certaine crédibilité et ne pas choquer ses alliés et ses amis club des amis du peuple syriens!

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                • #9
                  la question qui se pose ? la future destination des mercenaires qui se trouvent en Syrie ???
                  Aussi la chair à canon qui sont en Syrie ..la c est le problème ..
                  Retourner au pays ?? impossible ...
                  .
                  il leur reste le vrai djihad: la palestine n'est qu'à deux pas! Attendons pour voir si les frontiéres jordaniennes leur seront ouvertes

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                  • #10
                    pourtant il suffit d'avoir un minimum de capacité de la bonne lecture des évenements
                    Épargne moi de tes lectures stp. Tu nous disait la même chose sur le conflit libyen, en ajoutant des sottises du genre bel-court est marocain et ne comprend pas arabe.
                    L'évènement ce n'est pas le fait que Bachar refuse de dire "oui je pars", c'est la manière dont il le dira.
                    Pas à la tique ..

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                    • #11
                      @bel-court
                      Les Ricains et les russes ....!!!!!!!!!
                      ce n est plus l axe du mal ( les monarchies ) qui décidera du sort du peuple syrien ..

                      Non à la wahhabisation de la Syrie !!!
                      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                      • #12
                        Bel court win rah L'OTAN qui te donnais les ficelles en Libye pour venir ns les caserr avec tes prévison á la noix? Ici c'est c'est différend, la Syrie est un os dure pour vs, sans ou avec Bashar qui de toute facon partira un jour, ce pays vs reste á travers la gorge, c'est pourquoi tout ce qui vs reste est la terr brulé et sa destruction!

                        La destruction de la Libye n'est pas une victoire pour l'occident, il est en train de mordre ses doigts, le pays est géré par les milices et le libre commerce des armes, un pays á proximité de l'Europe et du Sahel.

                        Continues á te réjouir de l'assassionat de Kaddafi tué par des methodes barbares!

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                        • #13
                          Le peuple syrien n oubliera jamais les pays traitres qui ont participé pour mettre la Syrie chaos ..
                          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                          • #14
                            Le ton change sur la Syrie
                            a quoi bon ...le pays est foutu ...
                            وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

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                            • #15
                              @boubarita
                              Jamais trop tard !!!
                              Peut étre , que la Syrie va être sauvé de l emprise des griffes -salafistes ...
                              dans tous les cas
                              Pas un pouvoir obscurantiste comme en Tunisie , Libye et Egypte
                              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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