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Classement des pays où il fait bon vivre pour une mère : Le Maroc loin derrière l'Algérie

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  • Classement des pays où il fait bon vivre pour une mère : Le Maroc loin derrière l'Algérie

    Classement des pays où il fait bon vivre pour une mère : Le Maroc loin derrière l'Algérie


    Publié le 08.05.2013 à 19h56 | Par Ouari Sekkoum

    Un rapport a été publié mardi 7 mai par une organisation basée à Londres, "Save the Children", sur "la situation des mères dans le monde". L'analyse mesure les conditions des mères dans 176 pays du monde et les disparités saisissantes entre le Nord et le Sud. Le Maroc occupe une place très inquiétante en arrivant 124ème.

    Il est préférable d’être mère en Algérie plutôt qu'au Maroc, c’est ce qu’indique le rapport de l’organisation Save the Children sur « la situation des mères dans le monde », à travers des critères basés sur la mortalité infantile, le nombre d'années qu'un enfant passera en moyenne à l'école, les revenus, le statut politique des mamans. En effet, l'Algérie arrive loin devant le Royaume chérifien en occupant la 74ème place alors que le Maroc n'est que 124ème. Des chiffres alarmants que justifie le sous développement du pays en matière d'accès aux soins.

    Le Maroc parmi les plus importante mortalité infantile à la naissance
    A l'instar des Philippines ou encore du Mozambique, le rapport souligne que le Maroc fait partie des cas les plus dramatiques alors que beaucoup de nouveaux-nés pourraient être sauvés grâce à des services de santé dédiés aux familles les plus pauvres dans les pays en développement.

    Le Maroc, avec un risque de mortalité infantile au premier jour de 7 pour mille, se situe donc au bas du classement en raison du manque de moyens pour les familles les plus pauvres. A contrario, les familles aisées connaissent un très faible taux de mortalité néonatale. Une meilleure alimentation, une meilleure hygiène ainsi qu'un meilleur accès aux soins de santé permettent de réduire fortement les décès à la naissance. Conditions de base dont ne disposent pas tous les Marocains encore aujourd'hui.

    L'enclavement à l'origine du fort taux de mortalité au Maroc

    Dans les pays, souvent les segments les plus prospères de la société ont vu les plus fortes réductions de la mortalité néonatale. Les bébés qui meurent encore aujourd'hui au Maroc, ont tendance à être issus de familles ayant les revenus les plus faibles et dans les zones les plus reculées. Il s'agit de familles vivant dans des lieux où il y a peu de cliniques ou qui manquent cruellement de personnel de santé. Ces services, quand ils existent, sont hors de portée en raison de l'enclavement et de la pauvreté généralisée. C'est d'ailleurs ce qui s'est produit à Anfgou l'hiver dernier, village reculé dans la région de l'Atlas, où des enfants sont morts de froids quelques jours après leur naissance.

    Ce constat prévaut partout dans le monde qui plus est lorsque ces populations appartiennent à des groupes minoritaires ethniques ou religieux ou qui font face à de la négligence et à de la discrimination.

    La majorité des bébés dont les vies ont été sauvées étaient souvent ceux qui étaient les plus faciles à atteindre. Les deux décennies de progrès, bien que marquées par de grandes réalisations, ont laissé de grands écarts entre les riches et les pauvres. Le défi consiste maintenant, selon Save the Children, à obtenir des solutions de façon urgente et en tenant compte du contexte et des conditions de vie de ces populations.

    Préconisations simples pour éviter la mortalité infantile

    Save the Children identifie certaines mesures nécessaires à la réduction des risques de mortalité, les dispositifs de réanimation, les antiseptiques pour prévenir notamment les infections du cordon ombilical et enfin des antibiotiques injectables pour traiter l’empoisonnement et la pneumonie des nourrissons. Elle lance aussi un appel aux dons afin de combler cette disparité entre le Nord et les pays en voie de développement.

    ya biladi
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    Qu'il fait bon vivre
    quand on on revient chez soi
    où vous attend la joie
    la joie de vivre .
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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    • #3
      Effort

      Concernant ce problème de la mortalité infantile, c'était encore très aigu aux premières années après l'indépendance, puis un effort monumental avais été fait par l’État au cours des années 60 et 70, et le résultat à commencé à se faire concluant dès le début des années 80.

      Une des bonnes choses que l'on doit compter pour l'ère Boumediène !
      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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      • #4
        Le Maroc parmi les plus importante mortalité infantile à la naissance
        pas étonnant dans un pays où 1500 méres meurent chaque année en donnant la vie au Maroc! Faute de moyens, la majorité des femems enceintes accouchent soit á la maison auprés da le vielle sage-femme du village avec des moyens dangeurex, ou bien devant les hôpitaux, faute de dirham pour le bakchich!

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        • #5
          Concernant ce problème de la mortalité infantile, c'était encore très aigu aux premières années après l'indépendance, puis un effort monumental avais été fait par l’État au cours des années 60 et 70, et le résultat à commencé à se faire concluant dès le début des années 80.

          Une des bonnes choses que l'on doit compter pour l'ère Boumediène !
          Le problème de la mortalite infantile au Maroc n'est pas d'un point de vue de compétence médicale , qui existent même dans le hôpitaux étatique , mais plutôt d'accès aux système de santé pour une population démunie mais aussi parfois fort enclavée , a cet effet , il conviendrais de comparer par exemple le taux de mortalite dans des villes , même faiblement peuplées , et ce taux dans les village éloignes de l'atlas ..... La différence est tout bonnement hallucinante .
          " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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          • #6
            @Cell

            C'était le même topo en Algérie dans le temps, et c'est justement l’effort en des années 60-70 qui a permis de démocratiser l'accès aux soins, pas forcément à des standards élevés (notre système de santé n'est pas du tout un "modèle" du genre !), mais leur existence en elle même était bénéfique vu qu'avant il n'y avais tout bonnement "rien" (au sens propre et figuré) dans les campagnes !

            Disons que c'est là un des effets positifs sur les petites gens d'une politique volontariste de type socialiste de la belle époque ...
            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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            • #7
              C'était le même topo en Algérie dans le temps, et c'est justement l’effort en des années 60-70 qui a permis de démocratiser l'accès aux soins, pas forcément à des standards élevés (notre système de santé n'est pas du tout un "modèle" du genre !), mais leur existence en elle même était bénéfique vu qu'avant il n'y avais tout bonnement "rien" (au sens propre et figuré) dans les campagnes !
              Il y a aussi le fait que les campagnes au Maroc se sont beaucoup beaucoup moins vidées qu'en Algérie ............ Vu que le maroc n'a jamais connu de révolution industrielle qui a drainée les ruraux vers les villes . Au contraire l'état marocain a de tout temps freiné l'exode des campagnard vers les villes

              Disons que c'est là un des effets positifs sur les petites gens d'une politique volontariste de type socialiste de la belle époque ...
              Ben c'est connu les pays socialiste , faute d'un système de santé performant , sont arrivés a le généraliser et a le rendre accessible ......
              " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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              • #8
                @Cell

                Au contraire l'état marocain a de tout temps freiné l'exode des campagnard vers les villes
                Je vois ! Mais, c'est presque criminel d'avoir ainsi obligé la population à stationner sans lui avoir offert un minimum de développement en matière de santé ! C'est comme si on les avais mis en "servage" pour que les villes puissent se hisser en solo ...
                "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                • #9
                  Je vois ! Mais, c'est presque criminel d'avoir ainsi obligé la population à stationner sans lui avoir offert un minimum de développement en matière de santé ! C'est comme si on les avais mis en "servage" pour que les villes puissent se hisser en solo ...
                  c'est trop fort, àce que je sache, l'etat marocain n'a jamais obligé personne à déménager en ville

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                  • #10
                    @k573

                    Si j'ai bien saisi le propos de CELL, la politique était plutôt inverse, c'est-à-dire qu'on aurait tout fait pour empêcher la population de migrer vers les villes.
                    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                    • #11
                      Je vois ! Mais, c'est presque criminel d'avoir ainsi obligé la population à stationner sans lui avoir offert un minimum de développement en matière de santé ! C'est comme si on les avais mis en "servage" pour que les villes puissent se hisser en solo ...
                      Ça aurait été tout aussi criminel de les jeter dans les villes pour grossir les bidonvilles ( qui sont déjà pas mal ) ou de toute façon il n'aurait pas pu ou su avoir accès a un système de santé décent , avec la criminalité , la pollution et le chômage en plus ............ Et puis il n'y a pas que la santé qui pose problème , il y a la mobilité ( qui handicape encore plus ces zones enclavées) , l'accès a l'eau , a l'électricité ..... Et surtout surtout ......... L'éducation , bref c'est tout la capacité d'action de l'état dans ces endroits éloignés qui est mise a mal .
                      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                      • #12
                        c'est presque criminel d'avoir ainsi obligé la population à stationner sans lui avoir offert un minimum de développement en matière de santé !
                        selon la vidéo de F24 que j'ai postée plus haut, le probléme n'est pas forcément structurel ni professionel, mais réside dans les mentalités, surtout des ruraux! à cet effet, le ministére de la santé a décidé de faire installer "un numéro vert "où il faut appeler en cas d'urgence!

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                        • #13
                          @Cell

                          Tu sais CELL, les gens vont là où ils se sentent en meilleures conditions de vie, ou en meilleures chances d'y accéder.

                          Pour moi et toi, vivre dans bidon-ville est une situation dégradée par rapport à nos propres conditions, mais lorsque les parents de mon père ont quitté leur coin de bled isolé de toute civilisation à la fin des années 20, le taudis de banlieue populeuse où ils se sont installés était toujours "meilleur" à leurs yeux. Il ne faut pas oublier non plus que, sur l'échelle des besoins humains, l'accès aux soins et à la vie se situe tout de même assez bas.

                          Après l'indépendance, l’exode rural s'est poursuivi et n'a pas été sans conséquence sur l'Algérie, mais en même temps l’État n'a jamais pu empêcher les gens de migrer vers les villes à la recherche d'une vie meilleure, alors même que beaucoup d’efforts ont étés faits à l'époque pour améliorer les conditions de vie dans les campagnes. Les gens voulaient "plus" ou "mieux", et c'est leur droit hélas ! ...
                          Dernière modification par Harrachi78, 09 mai 2013, 15h28.
                          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                          • #14
                            Si j'ai bien saisi le propos de CELL, la politique était plutôt inverse, c'est-à-dire qu'on aurait tout fait pour empêcher la population de migrer vers les villes.
                            Le terme que j'ai utilisé est 'FReiner l'exode' ...... Car dans les années 60 - 70 la tendance était autant au Maroc qu'en Algérie au vidage des campagnes , mais les raison étaient différentes , car l'Algérie post-indépendance encourageait ces exodes .... Alors que le Maroc , qui avait opté pour le développement de l'agriculture les voyait d'un mauvais œil ....
                            " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                            • #15
                              @Taghiti

                              Désolé mon ami, je n'ai pas accès aux vidéos de là où je suis !
                              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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