Pour le moment, les enquêteurs espagnols ont identifié 28 cas de « bébés volés ». L'affaire, qui a été révélée mercredi par la garde civile espagnole, remonte aux années 70 et 80. Un réseau ciblait des femmes pauvres habitant au Maroc ou dans l'enclave espagnole de Melilla. Les trafiquants leurs proposaient de vendre leur bébé. Selon le ministère de l'Intérieur espagnol, la plupart de ces femmes accouchaient chez des particuliers sans « aucune aide sanitaire et sans enregistrement officiel du nouveau né ». Leurs bébés étaient ensuite revendus à des familles espagnoles aisées qui ne pouvaient pas avoir d'enfants, préalablement contactées par les trafiquants. En échange d'une somme allant de 1 200 et 6 000 euros, les familles obtenaient de faux certificats de naissance et pouvaient ainsi enregistrer le nouveau-né comme étant leur enfant biologique. Selon France Info, les filles étaient vendues plus cher que les garçons car « il y avait une plus forte demande de la part des acheteurs ».
Les mères espéraient que leur enfant aurait « une vie meilleure »
Depuis 2011, l'Espagne enquête sur ce trafic de nouveau-nés. 31 personnes impliquées dans ce réseau ont été identifiées. Selon le ministère, elles « sont soupçonnées de divers délits, dont fausse déclaration de paternité, détention illégale ou falsification de documents publics ». Parmi ces suspects, 12 sont décédés, et les autres sont « d''un âge très avancé ou en mauvaise santé ». L'enquête a également permis de retrouver la trace de 14 mères qui avaient à l'époque revendu leur enfant. Elles auraient expliqué avoir accepté dans l'espoir que leur bébé ait ensuite « une vie meilleure ».
Ce scandale rappelle l'affaire des « bébés volés du franquisme ». Entre les années 50 et 80, des milliers d'enfants ont été retirés à leur mère essentiellement pour des raisons politiques. Un décret permettait de placer les enfants sous la garde du régime si leur « éducation morale » était en danger. Selon l'association Anadir, 300 000 enfants auraient ainsi été volés durant la dictature de Franco.
Source: Elle
Les mères espéraient que leur enfant aurait « une vie meilleure »
Depuis 2011, l'Espagne enquête sur ce trafic de nouveau-nés. 31 personnes impliquées dans ce réseau ont été identifiées. Selon le ministère, elles « sont soupçonnées de divers délits, dont fausse déclaration de paternité, détention illégale ou falsification de documents publics ». Parmi ces suspects, 12 sont décédés, et les autres sont « d''un âge très avancé ou en mauvaise santé ». L'enquête a également permis de retrouver la trace de 14 mères qui avaient à l'époque revendu leur enfant. Elles auraient expliqué avoir accepté dans l'espoir que leur bébé ait ensuite « une vie meilleure ».
Ce scandale rappelle l'affaire des « bébés volés du franquisme ». Entre les années 50 et 80, des milliers d'enfants ont été retirés à leur mère essentiellement pour des raisons politiques. Un décret permettait de placer les enfants sous la garde du régime si leur « éducation morale » était en danger. Selon l'association Anadir, 300 000 enfants auraient ainsi été volés durant la dictature de Franco.
Source: Elle
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