R Hariri a ruiné le Liban par sa politique monétaire et d'embellissement de Beyrouth
il aurait racheté les terrains du centre ville à bas prix durant la guerre
sources: Georges Corm "Le Liban Contemporain" Editions La Découverte.
Par ailleurs, une nouvelle politique monétaire est inaugurée à partir de la fin de l’année 1992. Cette politique consiste essentiellement à encourager l’utilisation massive du dollar dans l’économie libanaise et à faire de la livre libanaise une simple monnaie de compte, dont le cours est désormais administré par la Banque centrale qui maintient sa parité par rapport au dollar dans des limites très étroites (0,33% de chaque côté d’un cours pivot fixe). En dépit d’une chute rapide de l’inflation à partir de 1993 et d’un afflux de capitaux, la Banque centrale et le ministère des finances maintiennent, à travers les émissions hebdomadaires de bons du trésor, une structure anormalement élevée des taux d’intérêt, en particulier sur la livre libanaise. En effet, ces taux ont fluctué entre 18% et 42% durant la période 1992-1998, puis entre 9% et 14% après que le seul gouvernement qui n’ait pas été présidé par Rafic Hariri ait rompu avec la pratique de ce niveau anormalement élevé de taux d’intérêt, ayant des effets catastrophiques sur l’endettement du Trésor et des firmes privées. Les taux d’intérêt servis aux déposants sur leurs avoirs en dollars ou facturés pour les facilités de crédit au secteur privé ont été eux aussi portés à des niveaux très élevés par rapport aux taux d’intérêt prévalant sur les grands marchés financiers internationaux ; le différentiel de taux atteint plus de 8 à 10 % suivant les périodes.
il aurait racheté les terrains du centre ville à bas prix durant la guerre
sources: Georges Corm "Le Liban Contemporain" Editions La Découverte.
Par ailleurs, une nouvelle politique monétaire est inaugurée à partir de la fin de l’année 1992. Cette politique consiste essentiellement à encourager l’utilisation massive du dollar dans l’économie libanaise et à faire de la livre libanaise une simple monnaie de compte, dont le cours est désormais administré par la Banque centrale qui maintient sa parité par rapport au dollar dans des limites très étroites (0,33% de chaque côté d’un cours pivot fixe). En dépit d’une chute rapide de l’inflation à partir de 1993 et d’un afflux de capitaux, la Banque centrale et le ministère des finances maintiennent, à travers les émissions hebdomadaires de bons du trésor, une structure anormalement élevée des taux d’intérêt, en particulier sur la livre libanaise. En effet, ces taux ont fluctué entre 18% et 42% durant la période 1992-1998, puis entre 9% et 14% après que le seul gouvernement qui n’ait pas été présidé par Rafic Hariri ait rompu avec la pratique de ce niveau anormalement élevé de taux d’intérêt, ayant des effets catastrophiques sur l’endettement du Trésor et des firmes privées. Les taux d’intérêt servis aux déposants sur leurs avoirs en dollars ou facturés pour les facilités de crédit au secteur privé ont été eux aussi portés à des niveaux très élevés par rapport aux taux d’intérêt prévalant sur les grands marchés financiers internationaux ; le différentiel de taux atteint plus de 8 à 10 % suivant les périodes.
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