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Tous des malades ! Tous à l’hosto ! Hakim Laalam
La menace est prise très au sérieux côté français. La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a rédigé un rapport et l’a aussitôt transmis à Matignon. Une fois traduit en allemand et lu par le Jean-Marc Ayrault, ce dernier a lui aussi saisi l’urgence de la situation et a acheminé le document dans l’heure à l’Elysée.
Et depuis qu’il en a pris à son tour connaissance, le Président Hollande ne dort plus ! Des Algériennes et des Algériens ont donc manifesté dans Alger, la capitale et ont lancé un slogan terrible d’implications à venir : «Le Val-de-Grâce pour tous !». «Ya bouguelb !» s’est écrié François dans le patois de la Corrèze.
50 ans après l’indépendance de l’Algérie et le départ des troupes françaises, des algériens s’apprêteraient à envahir la France en débarquant au Val-de-Grâce ! Ils sont fous ces Algériens, se sont d’abord dit les fins analystes de la DGSE. Il n’y a pas de port au Val-de-Grâce, contrairement à Sidi Fredj. Oui, mais il y a un héliport leur ont répondu leurs collègues de la Sécurité intérieure, et avec des allumés comme les Algériens, un héliport, ça peut suffire.
Un peu agacé par cette guéguerre des services, François le Gentil a appelé les deux parties à plus de calme, puis a crié à la cantonade : «Oh ! Mon Dieu ! Cette affaire ne va pas aider ma cote à remonter !». Mais en même temps, François le Normal, pressé par ses ministres de l’Intérieur et de la Défense, a dû prendre des mesures d’urgence. D’abord, déclencher le plan Vigie- Pirates-Barberousse. 38 millions d’envahisseurs pour un hosto dont la capacité d’accueil ne dépasse pas les 240 lits, ça va très vite devenir le bazar ! Le méga-abordage. Ensuite, une cellule de crise a été mise en place et mission lui a été donnée de cogiter autour d’une seule problématique : «Pourquoi les Algériens ont-ils choisi d’envahir la France par le Val-de-Grâce ?» Eh oui, bonne question. Il n’y a pas de pétrole ni de gaz au Val-de-Grâce.
Les archives de la guerre d’Algérie n’y sont pas entreposées. Les demandes de visas sont toujours traitées à Nantes et n’ont pas été transférées au Val. Alors ? Pourquoi cette cible, cette porte d’entrée et pas une autre ? Il y a bien une explication, et je vais me hasarder à vous la donner quitte à ce que vous me preniez pour un fou. La raison du choix des Algériens, c’est qu’ils connaissent parfaitement l’endroit ! Oui, m’sieur. Comme à l’époque les Français avec leur espion, le capitaine Vincent-Yves Boutin envoyé dès 1808 chez nous pour y établir des cartes en vue d’un débarquement futur, l’Algérie a aussi son espion. C’est un petit homme qui ne paie pas de mine, et qui régulièrement ces dernières années a fait le déplacement en France. Discrètement, plus ou moins discrètement tout de même, je vous le concède, cet espion a fait des repérages, pour arriver à la seule conclusion possible : la meilleure voie pour envahir la France, c’est de débarquer en force au Val. Ne riez pas ! Les deys et les beys avaient eux aussi ri à l’époque. Et voyez ce qui leur est arrivé. C’est d’autant moins risible que d’après mes sources, le projet algérien en serait à une étape très avancée. La presse locale aurait déjà publié des avis d’appel d’offres pour l’acquisition de 38 millions d’éventails ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H.L
Et depuis qu’il en a pris à son tour connaissance, le Président Hollande ne dort plus ! Des Algériennes et des Algériens ont donc manifesté dans Alger, la capitale et ont lancé un slogan terrible d’implications à venir : «Le Val-de-Grâce pour tous !». «Ya bouguelb !» s’est écrié François dans le patois de la Corrèze.
50 ans après l’indépendance de l’Algérie et le départ des troupes françaises, des algériens s’apprêteraient à envahir la France en débarquant au Val-de-Grâce ! Ils sont fous ces Algériens, se sont d’abord dit les fins analystes de la DGSE. Il n’y a pas de port au Val-de-Grâce, contrairement à Sidi Fredj. Oui, mais il y a un héliport leur ont répondu leurs collègues de la Sécurité intérieure, et avec des allumés comme les Algériens, un héliport, ça peut suffire.
Un peu agacé par cette guéguerre des services, François le Gentil a appelé les deux parties à plus de calme, puis a crié à la cantonade : «Oh ! Mon Dieu ! Cette affaire ne va pas aider ma cote à remonter !». Mais en même temps, François le Normal, pressé par ses ministres de l’Intérieur et de la Défense, a dû prendre des mesures d’urgence. D’abord, déclencher le plan Vigie- Pirates-Barberousse. 38 millions d’envahisseurs pour un hosto dont la capacité d’accueil ne dépasse pas les 240 lits, ça va très vite devenir le bazar ! Le méga-abordage. Ensuite, une cellule de crise a été mise en place et mission lui a été donnée de cogiter autour d’une seule problématique : «Pourquoi les Algériens ont-ils choisi d’envahir la France par le Val-de-Grâce ?» Eh oui, bonne question. Il n’y a pas de pétrole ni de gaz au Val-de-Grâce.
Les archives de la guerre d’Algérie n’y sont pas entreposées. Les demandes de visas sont toujours traitées à Nantes et n’ont pas été transférées au Val. Alors ? Pourquoi cette cible, cette porte d’entrée et pas une autre ? Il y a bien une explication, et je vais me hasarder à vous la donner quitte à ce que vous me preniez pour un fou. La raison du choix des Algériens, c’est qu’ils connaissent parfaitement l’endroit ! Oui, m’sieur. Comme à l’époque les Français avec leur espion, le capitaine Vincent-Yves Boutin envoyé dès 1808 chez nous pour y établir des cartes en vue d’un débarquement futur, l’Algérie a aussi son espion. C’est un petit homme qui ne paie pas de mine, et qui régulièrement ces dernières années a fait le déplacement en France. Discrètement, plus ou moins discrètement tout de même, je vous le concède, cet espion a fait des repérages, pour arriver à la seule conclusion possible : la meilleure voie pour envahir la France, c’est de débarquer en force au Val. Ne riez pas ! Les deys et les beys avaient eux aussi ri à l’époque. Et voyez ce qui leur est arrivé. C’est d’autant moins risible que d’après mes sources, le projet algérien en serait à une étape très avancée. La presse locale aurait déjà publié des avis d’appel d’offres pour l’acquisition de 38 millions d’éventails ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H.L
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