Solaire: Le projet prend corps
Lancement officiel des travaux de la 1re phase à Ouarzazate
Les 1ers kilowattheures en 2015
Le saoudien Acwa Power aux manettes
Objectif 2.000 MW (mégawatts), d’origine solaire. Le pari sur le futur des énergies renouvelables -solaire, éolien, hydraulique-, de porter la part de ces énergies dans la puissance électrique installée au Maroc, à 42% à l’horizon 2020, est jouable.
Le Souverain est annoncé ce vendredi pour la cérémonie officielle marquant le début des travaux de la première phase de la centrale thermo-solaire de Ouarzazate dont la première phase porte sur une puissance de 160 MW. Selon le cahier des charges du donneur d’ordre, Masen (agence marocaine pour l’énergie solaire), à l’adjudicataire de l’appel d’offres pour la construction et la gestion de cette centrale, le consortium dirigé par le saoudien Acwa Power, les premiers kilowattheures devraient être produits en 2015.
En tout cas, depuis lundi 29 avril, les choses semblent plutôt s’accélérer. Le groupe saoudien rend public les termes du contrat, pour l’installation clés en main de la centrale dans les délais impartis, passé avec un consortium espagnol (Acciona-Sener-TSK), (cf. L’Economiste du 30 avril 2013). Un test grandeur nature.
Du succès de cette première phase, d’une puissance de 160 MW, dépendra l’avenir des énergies renouvelables d’origine solaire dont le Royaume en a fait un axe majeur de sa politique énergétique.
En investissant 1 milliard de dollars dans ce parc, le consortium saoudien, comprenant les espagnols Aries et TSC, s’engage à livrer l’ouvrage fin 2014. En tout, l’enjeu est de taille. Dans sa globalité, le projet de l’énergie solaire est en phase avec la tendance internationale. Une tendance qui, face à une demande énergétique croissante et au défi du réchauffement climatique, place les énergies renouvelables et particulièrement l’énergie solaire au rang des priorités. De surcroît, dans ce rôle de leader (presque éclaireur pour le choix technologique CSP), le Royaume entend devenir un acteur de référence dans le solaire, à travers en particulier la satisfaction de la demande croissante en énergie, la mobilisation de son important potentiel en énergies renouvelables. En plus de la production électrique, la stratégie solaire inclut la formation, l’expertise technique, la recherche & développement, la promotion d’une industrie solaire intégrée et potentiellement le dessalement de l’eau de mer.
A terme, les grands axes de la politique énergétique du pays (solaire, éolien et hydraulique), en plus bien sûr de la politique d’efficacité énergétique, concourront au renforcement de la sécurité d’approvisionnement en énergies. D’abord à travers la diversification des sources et ressources, puis l’optimisation du bilan énergétique et la maîtrise de la planification des capacités. Au-delà, les fruits de la stratégie vont contribuer au renforcement de l’intégration régionale à travers l’ouverture aux marchés euro-méditerranéens de l’énergie et l’harmonisation des législations et des réglementations énergétiques.
Il y a aussi et surtout, ce défi porté à bout de bras par les pouvoirs publics. Celui de garantir l’accès généralisé à l’énergie, par la disponibilité d’une énergie accessible pour toutes les couches de la population (disponible à des prix compétitifs. Parlant de prix justement, à ce jour, les porteurs du projet peinent à accorder leur violon (cf. L’Economiste du 30 avril 2013). En tout cas, pour son ambition et sa complexité (montage financier dont le coût d’investissement estimé est de 9 milliards de dollars et montage technique), cette stratégie d’envergure a été savamment bien orchestrée. Elle est construite autour de partenariats publics-privés, avec des acteurs de référence. Sa mise en œuvre est confiée à Masen.
Bachir THIAM ( L’Économiste)
Lancement officiel des travaux de la 1re phase à Ouarzazate
Les 1ers kilowattheures en 2015
Le saoudien Acwa Power aux manettes
Objectif 2.000 MW (mégawatts), d’origine solaire. Le pari sur le futur des énergies renouvelables -solaire, éolien, hydraulique-, de porter la part de ces énergies dans la puissance électrique installée au Maroc, à 42% à l’horizon 2020, est jouable.
Le Souverain est annoncé ce vendredi pour la cérémonie officielle marquant le début des travaux de la première phase de la centrale thermo-solaire de Ouarzazate dont la première phase porte sur une puissance de 160 MW. Selon le cahier des charges du donneur d’ordre, Masen (agence marocaine pour l’énergie solaire), à l’adjudicataire de l’appel d’offres pour la construction et la gestion de cette centrale, le consortium dirigé par le saoudien Acwa Power, les premiers kilowattheures devraient être produits en 2015.
En tout cas, depuis lundi 29 avril, les choses semblent plutôt s’accélérer. Le groupe saoudien rend public les termes du contrat, pour l’installation clés en main de la centrale dans les délais impartis, passé avec un consortium espagnol (Acciona-Sener-TSK), (cf. L’Economiste du 30 avril 2013). Un test grandeur nature.
Du succès de cette première phase, d’une puissance de 160 MW, dépendra l’avenir des énergies renouvelables d’origine solaire dont le Royaume en a fait un axe majeur de sa politique énergétique.
En investissant 1 milliard de dollars dans ce parc, le consortium saoudien, comprenant les espagnols Aries et TSC, s’engage à livrer l’ouvrage fin 2014. En tout, l’enjeu est de taille. Dans sa globalité, le projet de l’énergie solaire est en phase avec la tendance internationale. Une tendance qui, face à une demande énergétique croissante et au défi du réchauffement climatique, place les énergies renouvelables et particulièrement l’énergie solaire au rang des priorités. De surcroît, dans ce rôle de leader (presque éclaireur pour le choix technologique CSP), le Royaume entend devenir un acteur de référence dans le solaire, à travers en particulier la satisfaction de la demande croissante en énergie, la mobilisation de son important potentiel en énergies renouvelables. En plus de la production électrique, la stratégie solaire inclut la formation, l’expertise technique, la recherche & développement, la promotion d’une industrie solaire intégrée et potentiellement le dessalement de l’eau de mer.
A terme, les grands axes de la politique énergétique du pays (solaire, éolien et hydraulique), en plus bien sûr de la politique d’efficacité énergétique, concourront au renforcement de la sécurité d’approvisionnement en énergies. D’abord à travers la diversification des sources et ressources, puis l’optimisation du bilan énergétique et la maîtrise de la planification des capacités. Au-delà, les fruits de la stratégie vont contribuer au renforcement de l’intégration régionale à travers l’ouverture aux marchés euro-méditerranéens de l’énergie et l’harmonisation des législations et des réglementations énergétiques.
Il y a aussi et surtout, ce défi porté à bout de bras par les pouvoirs publics. Celui de garantir l’accès généralisé à l’énergie, par la disponibilité d’une énergie accessible pour toutes les couches de la population (disponible à des prix compétitifs. Parlant de prix justement, à ce jour, les porteurs du projet peinent à accorder leur violon (cf. L’Economiste du 30 avril 2013). En tout cas, pour son ambition et sa complexité (montage financier dont le coût d’investissement estimé est de 9 milliards de dollars et montage technique), cette stratégie d’envergure a été savamment bien orchestrée. Elle est construite autour de partenariats publics-privés, avec des acteurs de référence. Sa mise en œuvre est confiée à Masen.
Bachir THIAM ( L’Économiste)
Commentaire