La récente résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur le renouvellement du mandat de la Mission des Nations Unies au Sahara (MINURSO) met en cause “clairement le rôle central” de l'Algérie dans le conflit régional autour du Sahara. C'est ce qu'a affirmé le directeur de l'Observatoire d'études géopolitiques de Paris (OEG), le professeur Charles Saint-Prot.
Dans une tribune publiée lundi sur le site des questions de défense et de sécurité theatrum-belli.org, le juriste français a épinglé Alger pour son soutien aux séparatistes du Polisario et “ses tentatives de convaincre la communauté internationale qu'elle n'est pas partie prenante dans le conflit du Sahara”.
Charles Saint-Prot a assuré que les dénégations d'Alger “ne dupent d'ailleurs personne puisque tout le monde sait que le Polisario est la création du régime algérien sous Boumediene” et reste l'un “des derniers résidus de la Guerre froide”.
Il a toutefois dénoncé “le dangereux jeu d'Alger contre le Maroc” qui met en péril, selon lui, aussi bien la construction maghrébine que la région maghrébo-sahélienne, sur fond de la publication par la presse d'un document, daté du 16 avril.
“Ce même document émanerait d'un Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui, informant un responsable du Polisario d'un soutien financier devant être apporté aux militants sahraouis pour mener des actions d'agitation au Sahara marocain.”
Dans son décryptage, le Pr. Saint-Prot a noté également que “les vieilles méthodes de désinformation du bloc communiste sont combinées au recours à des agences de communication et des organisations utilisant la technique du soft power”, comme en témoigne la mobilisation d'ONG étrangères “auto-investies dans la 'défense des droits de l'Homme', selon des critères qui leur sont propres”, pour médiatiser de prétendus incidents.
aufait/MAP
Dans une tribune publiée lundi sur le site des questions de défense et de sécurité theatrum-belli.org, le juriste français a épinglé Alger pour son soutien aux séparatistes du Polisario et “ses tentatives de convaincre la communauté internationale qu'elle n'est pas partie prenante dans le conflit du Sahara”.
Charles Saint-Prot a assuré que les dénégations d'Alger “ne dupent d'ailleurs personne puisque tout le monde sait que le Polisario est la création du régime algérien sous Boumediene” et reste l'un “des derniers résidus de la Guerre froide”.
Il a toutefois dénoncé “le dangereux jeu d'Alger contre le Maroc” qui met en péril, selon lui, aussi bien la construction maghrébine que la région maghrébo-sahélienne, sur fond de la publication par la presse d'un document, daté du 16 avril.
“Ce même document émanerait d'un Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui, informant un responsable du Polisario d'un soutien financier devant être apporté aux militants sahraouis pour mener des actions d'agitation au Sahara marocain.”
Dans son décryptage, le Pr. Saint-Prot a noté également que “les vieilles méthodes de désinformation du bloc communiste sont combinées au recours à des agences de communication et des organisations utilisant la technique du soft power”, comme en témoigne la mobilisation d'ONG étrangères “auto-investies dans la 'défense des droits de l'Homme', selon des critères qui leur sont propres”, pour médiatiser de prétendus incidents.
aufait/MAP
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