Une vingtaine d'entreprises travaillent dans la partie génie civil du projet ferroviaire de la Ligne à Grande Vitesse (LGV), depuis près de 3 ans et "poursuivent les chantiers qui leur sont confiés de manière normale", a fait savoir hier l'Office national des chemins de fer (ONCF) dans un communiqué. L'Office indique avoir résilié le contrat qui le liait à l'entreprise turque "Alarko", adjudicatrice en 2012 d'un marché relatif aux travaux de terrassements et de construction d'ouvrages d'art courants sur le tronçon Nord, justifiant cette décision par les "divers manquements constatés sur le chantier incombant à cette entreprise". "L'Office a pris un certain nombre de mesures pour remédier à cette défaillance et atténuer l'impact de cette résiliation sur le planning global du projet", souligne le communiqué, notant que les quelque 20 autres entreprises similaires qui travaillent sur le projet, depuis près de 3 ans, "poursuivent les chantiers qui leur sont confiés de manière normale". "Certes, si le chantier connaît quelques contraintes sur le foncier, qui sont d'ailleurs inhérentes à tout projet d'infrastructure, il n'en demeure pas moins que le projet avance à pas sûrs, grâce à tous les moyens mis en place pour le mener dans les meilleures conditions de délai, de coût et de qualité", ajoute l'Office, signalant que certaines informations relayées par certains supports de presse sur le retrait de l'entreprise "Alarko" du chantier LGV "sont infondées".
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