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Coup de filet anti-ETA en France: le «coeur logistique» démantelé, selon Madrid

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  • Coup de filet anti-ETA en France: le «coeur logistique» démantelé, selon Madrid

    Coup de filet anti-ETA en France: le «coeur logistique» démantelé, selon Madrid

    7 mai 2013 à 19:27



    L’Espagne a annoncé mardi le démantèlement «du coeur de la logistique» de l’ETA lors d’un triple coup de filet mené à l’aube en France, qui a permis l’arrestation de six militants présumés du groupe séparatiste armé basque.

    Les militants arrêtés au petit matin dans trois villes françaises, Blois, Brive-la-Gaillarde et Montpellier, «fonctionnaient en trois groupes qui constituaient le noyau de la logistique» de l’organisation basque, a déclaré le ministre espagnol de l’Intérieur, Jorge Fernandez Diaz, lors d’une conférence de presse à Madrid.

    «Nous pouvons donc dire que le noyau de la logistique de l’ETA a été arrêté aujourd’hui», a affirmé le ministre, estimant que ce coup de filet, ajouté à «la situation d’extrême faiblesse opérationnelle» de l’ETA, place le groupe «face à son inévitable dissolution».

    Il a assuré que l’opération a permis «le démantèlement de trois fonctions vitales pour la survie de l’ETA et de ses membres, qui sont la surveillance des caches d’armes, l’approvisionnement en véhicules volés et la fabrication de faux papiers».

    L’ETA, rendu responsable de la mort de 829 personnes en plus de 40 ans de lutte armée pour l’indépendance du Pays basque et de la Navarre, classé organisation terroriste par les Etats-Unis et l’Union européenne, a annoncé le 20 octobre 2011 mettre fin définitivement à la violence.

    Le groupe, très affaibli après de nombreuses opérations de police dans ses rangs, refuse en revanche de se dissoudre et de rendre les armes comme l’exigent la France et l’Espagne.

    Le coup de filet de mardi porte à 36, selon Madrid, le nombre d’interpellations en Espagne et à l’étranger depuis l’arrivée au pouvoir du gouvernement de droite de Mariano Rajoy, à la fin 2011.

    Selon le ministre espagnol, les deux militants arrêtés à Brive-la-Gaillarde (centre de la France), qui étaient chargés de la gestion des caches d’armes, sont Antonio Goicoechea Gabirondo, âgé de 42 ans et «l’un des plus importants experts en explosifs» de l’ETA, et Raul Aduna Vallinas, 32 ans, considéré comme le chef de la structure démantelée mardi.

    Ekhine Eizaguirre Zubiarre et Kepa Arkauz Zubillaga, tous deux âgés de 29 ans et arrêtés à Blois (centre), étaient en charge de la falsification des documents tandis que Igor Uriarte Lopez de Acuña, 39 ans, et Julen Mendizabal Elezcano, 33 ans, arrêtés à Montpellier (sud), s’occupaient des vols de voitures.

    A Montpellier, une source proche de l’enquête a précisé que les deux etarras présumés avaient été localisés depuis plusieurs jours et placés sous surveillance. Tous deux devraient être transférés à Paris avant la fin de la semaine.

    M. Fernandez Diaz, précisant que quatre des six suspects étaient visés par un mandat d’arrêt européen, s’est félicité de «l’excellente coordination» ayant permis ce coup de filet, «un travail très compliqué» puisqu’il a été mené simultanément «en trois endroits très éloignés les uns des autres».

    Le ministère français de l’Intérieur s’est aussi félicité de «l’excellence de la coopération franco-espagnole dans le domaine du renseignement et de la police judiciaire».

    «Malgré les évolutions positives enregistrées sur le dossier au Pays basque espagnol, notre territoire national n’a toujours pas cessé d’être une base de repli logistique et militaire pour les structures clandestines de l’organisation», a toutefois souligné le ministère.

    Le ministre espagnol a une nouvelle fois réclamé «que l’ETA se dissolve», affirmant que le groupe armé «que l’Espagne a connu pendant des décennies n’existerait plus jamais». «L’avenir s’écrit sans l’ETA», a-t-il affirmé.

    Le dernier attentat du groupe sur le sol espagnol remonte à août 2009 et l’ETA ne compterait plus, selon les experts, que quelques dizaines de membres encore en liberté.

    Alors que l’Espagne et la France refusent tout dialogue, l’ETA a affirmé qu’il pourrait envisager un éventuel désarmement si Paris et Madrid acceptaient une négociation, notamment sur un assouplissement de la politique pénitentiaire envers ses détenus, au nombre d’environ 700 dispersés dans les prisons espagnoles et françaises.libération

  • #2
    Voici l'exemple type des pays qui se respectent .les séparatistes espagnoles sont traqués en France et partout en Europe ,kola y3tik rebbi 9ed neyto
    À méditer .

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