Belgacem Haba atteint les 657 brevets en électroniqueBelgacem Haba, scientifique algérien établi aux Etats-Unis vient d’être classé parmi les cent inventeurs les plus productifs dans ce pays au cours de l’année 2012.
C’est à la quarantième position que M. Haba a été classé avec 66 brevets pour la seule année 2012. Le classement a été effectué par Advameg, Inc, organisme spécialisé dans la gestion de données basé dans l'Illinois (Etats-Unis). Interrogé par l'Econews au sujet du nombre total de brevets détenus par lui, M. Haba nous dira que ce nombre a atteint dernièrement les 657 brevets classés en 244 catégories.
Dans le classement des cent inventeurs les plus productifs des Etats-Unis, il y a, bien évidemment des Américains, mais aussi des Japonais, des Canadiens, des Taïwanais et des Coréens du sud, en plus d’un Finlandais et de l’Algérien Belgacem Haba.
M. Haba, spécialisé dans les domaines de l’électronique et de la microélectronique est aujourd’hui connu à travers le monde et tout particulièrement au Japon et aux Etats-Unis où il a obtenu la plupart de ses brevets d’invention.
Originaire de la Wilaya d’El oued, Belgacem a fait l’université Haouari Boumédiène d’Alger, pendant les années 1980, avant de se rendre aux Etats-Unis pour poursuivre ses études et ensuite travailler dans un centre de recherche. Au début des années 1990, il revient en Algérie pour enseigner à l’université de Biskra.
A cette époque la situation du pays était devenue instable. Après trois mois à l’université, M. Haba sera contacté par le centre de recherche de la firme japonaise NEC. Il y travaillera pendant six ans dans le domaine des applications du laser en microélectronique. La firme japonaise impose à ses chercheurs une invention tous les trois mois. Un défi que Belgacem a relevé.
En 1997, il se rend une nouvelle fois aux Etats-Unis pour travailler au sein de la compagnie Rambus. Il y participe à la mise au point des Playstation 2 et 3 pour la partie Hardware. Il sera, en outre, connu dans le domaine de la miniaturisation des caméras dédiées aux téléphones portables.
Il y a quelques années, il a créé le site www.algerianinventors.org, un site qui répertorie les inventeurs algériens à travers le monde avec pour objectif de les mettre en contact.
En 2009, il a été l’un des fondateurs de l’Algérien Start Up initiative (ASI), une sorte d’association regroupant des scientifiques algériens basés à la Silicon Valley et qui ont lancé un concours au profit des jeunes algériens créateurs d’entreprises spécialisés dans le domaine technologique.
M. Haba nous confie que l’un de ses rêves les plus chers est d’assurer le transfert de technologies vers l’Algérie à travers la création d’un centre de recherche capable d’accueillir les compétences algériennes de l’étranger.
Par Ahmed Gasmia
C’est à la quarantième position que M. Haba a été classé avec 66 brevets pour la seule année 2012. Le classement a été effectué par Advameg, Inc, organisme spécialisé dans la gestion de données basé dans l'Illinois (Etats-Unis). Interrogé par l'Econews au sujet du nombre total de brevets détenus par lui, M. Haba nous dira que ce nombre a atteint dernièrement les 657 brevets classés en 244 catégories.
Dans le classement des cent inventeurs les plus productifs des Etats-Unis, il y a, bien évidemment des Américains, mais aussi des Japonais, des Canadiens, des Taïwanais et des Coréens du sud, en plus d’un Finlandais et de l’Algérien Belgacem Haba.
M. Haba, spécialisé dans les domaines de l’électronique et de la microélectronique est aujourd’hui connu à travers le monde et tout particulièrement au Japon et aux Etats-Unis où il a obtenu la plupart de ses brevets d’invention.
Originaire de la Wilaya d’El oued, Belgacem a fait l’université Haouari Boumédiène d’Alger, pendant les années 1980, avant de se rendre aux Etats-Unis pour poursuivre ses études et ensuite travailler dans un centre de recherche. Au début des années 1990, il revient en Algérie pour enseigner à l’université de Biskra.
A cette époque la situation du pays était devenue instable. Après trois mois à l’université, M. Haba sera contacté par le centre de recherche de la firme japonaise NEC. Il y travaillera pendant six ans dans le domaine des applications du laser en microélectronique. La firme japonaise impose à ses chercheurs une invention tous les trois mois. Un défi que Belgacem a relevé.
En 1997, il se rend une nouvelle fois aux Etats-Unis pour travailler au sein de la compagnie Rambus. Il y participe à la mise au point des Playstation 2 et 3 pour la partie Hardware. Il sera, en outre, connu dans le domaine de la miniaturisation des caméras dédiées aux téléphones portables.
Il y a quelques années, il a créé le site www.algerianinventors.org, un site qui répertorie les inventeurs algériens à travers le monde avec pour objectif de les mettre en contact.
En 2009, il a été l’un des fondateurs de l’Algérien Start Up initiative (ASI), une sorte d’association regroupant des scientifiques algériens basés à la Silicon Valley et qui ont lancé un concours au profit des jeunes algériens créateurs d’entreprises spécialisés dans le domaine technologique.
M. Haba nous confie que l’un de ses rêves les plus chers est d’assurer le transfert de technologies vers l’Algérie à travers la création d’un centre de recherche capable d’accueillir les compétences algériennes de l’étranger.
Par Ahmed Gasmia
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