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la presse internationale fait le bilan de la présidence Hollande

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  • la presse internationale fait le bilan de la présidence Hollande

    Drapeaux rouges, musique et banderoles : le 6 mai 2012, sur la place de la Bastille, travailleurs, intellectuels et étudiants ont célébré, les larmes aux yeux, le retour de la gauche au pouvoir", se souvient Stefan Simons dans les pages du Spiegel. Un an plus tard, les gens sont aussi dans la rue, mais le public diffère : "Front de gauche, communistes et activistes manifestent contre le président." Et le journaliste allemand de conclure : Hollande n'a "aucune raison de fêter l'anniversaire de son investiture en faisant voler les bouchons de champagne". La portée symbolique des manifestations de dimanche, organisées un an après l'investiture de François Hollande en tant que président de la République, n'a pas manqué de faire réagir les éditorialistes de la plupart des grands titres européens et américains. Et tous s'accordent à dresser un tableau noir de l'état de la France : chômage, crise de morale au sommet de l'Etat et affrontement de deux pans de la société au sujet du mariage homosexuel.

    Un autre symbole de l'échec de François Hollande, pour la Süddeutsche Zeitung, est l'annonce de la vente aux enchères de bouteilles de la cave de l'Elysée. "La vérité est dans le vin [in vino veritas]" et "l'amère vérité est que la France a besoin d'argent", souligne ironiquement le journaliste Michael Kläsgen.
    UN "MONSIEUR FAIBLE", "VICTIME DE SON SUCCÈS"
    Le "Hollande bashing" à l'œuvre en France depuis des mois, et qui est reparti de plus belle pour célébrer sa première année à la tête de l'Etat, est repris dans les grands titres de la presse étrangère. Si le quotidien américain The New York Times titre "Une année dans la présidence de Hollande, un sentiment de dérive", le quotidien suisse Le Temps évoque une année "dans la tourmente", le quotiden espagnol La Razon souligne la "déception présidentielle", et le britannique The Telegraph reprend à son compte le surnom donné par L'Express : Hollande est "Monsieur Faible".
    Seul The Guardian essaye de nuancer un bilan très à charge. Dans son éditorial, le quotidien britannique explique que "les anniversaires politiques sont des constructions artificielles" et qu'"il n'y a aucune raison qui justifie qu'on juge un président sur ses cent premiers jours, ni même sur sa première année de pouvoir". Pour The Guardian, François Hollande a été "victime de son succès" : avec une Assemblée nationale dans son camp et les grands pouvoirs que lui accordent la Constitution, M. Hollande n'a pas d'excuse à son "échec", à l'inverse d'un Barack Obama ralenti par les réticences du congrès américain.
    "DÉCEPTION, FRUSTRATION ET COLÈRE"
    Au cœur du problème : son incapacité à prendre des décisions. Pour The Guardian, "dans la politique de tous les jours, Hollande se montre indécis", et il n'a su montrer son courage que dans l'intervention militaire au Mali. Un constat nuancé par La Razon : "Son talent pour la synthèse, fuyant les affrontements et les conflits a été interprété comme une incapacité à prendre des décisions."
    Pour la presse britannique, comme pour les journaux allemands, la société française est plus divisée que jamais. Pour The Guardian, il s'agit de "la plus grande ironie" de la présidence de François Hollande, qui voulait construire une société fondée sur le consensus, à contre-courant de la politique menée par Nicolas Sarkozy. Le bilan n'en est que plus cruel : "La France est plus instable, plus divisée qu'il y a un an." Pour Der Spiegel, le bilan sociétal de François Hollande tient ainsi en trois mots : "déception, frustration et colère".
    Parmi les figures qui ont "pourri sa présidence", Le Temps évoque bien sûr l'ancien ministre du budget, Jérôme Cahuzac, "le menteur effronté", dont les révélations sur ses comptes non déclarés à l'étranger ont plongé la classe politique socialiste dans une grave crise de moralisation. A ses côtés, Gérard Depardieu qui, en décidant de quitter la France, a pointé la politique "anti-riches" de François Hollande et sa promesse de campagne sur la taxe à 75 % sur les revenus supérieurs à un million d'euros. "L''idée géniale' qui a sans doute permis à Hollande de gagner la présidentielle s'est muée en boulet", conclut le journal.
    NOUVELLE PHASE PROPICE À L'EXTRÊME DROITE ?
    La presse revient également sur la relation conflictuelle entre le président français et la chancelière allemande Angela Merkel, qui fait ressurgir la menace d'une extrême droite forte. "Le drame de la présidence de Hollande affecte également toute l'Europe. Avec qui l'Allemagne va-t-elle préférer négocier : M. Hollande, l'héritier politique de Jacques Delors, ou avec Marine Le Pen ?", s'inquiète The Guardian. S'il y a un an, le choix en faveur des europhiles de gauche était évident, "il ne l'est plus aujourd'hui", juge le quotidien.
    Même constat côté suisse : "Ce sombre tableau, qui mêle crise économique, sociale et morale depuis l'affaire Cahuzac, fait craindre une progression du Front national", s'alarme Le Temps. Pour Der Spiegel, une "nouvelle phase" s'ouvre à l'horizon 2014, lors des élections municipales, qui permettra peut-être un "changement d'atmosphère". Avec "une opposition divisée" entre pro-Fillon et pro-Copé, la gauche a peut-être une chance de reconquérir son électorat. "Mais l'extrême droite du Front national pourrait profiter du mécontentement" des Français.


    actus-france.fr

  • #2
    Ils ont enfin constater que il y à de la frustration...nous ont le vie...

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    • #3
      Moi, je ne comprends pas. Que ce soit untel ou untel ça va jamais.

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      • #4
        Moi, je ne comprends pas. Que ce soit untel ou untel ça va jamais
        aux yeux du monde entiers nous avons un président pas crédible et maintenant la presse intenational s'y met,sa craint...lol,quoique il n'est jamais trop tard pour que il nous comprend lol

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        • #5
          Et les autres pays européens vont super bien c'est sûr.

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          • #6
            Et les autres pays européens vont super bien c'est sûr
            Soit,mais au moins les pays européens sont conscient que depuis quelques temps il n'y à pas d'amélioriation,ils ont préparer seulement des mesures qui ne sont que symbole...

            On peu toujours dire que les autres pays européens sont plus dans la merde que nous mais en se qui me concerne quand je regarde ma paye je vois que la chereté de la vie augmente et toujours les taxes sont plus élever...en tout cas j'ai l'impression que les pays étranger voient plus clair que se gouvernement

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