Écrit par M’hamed Rebah
Le montant de l’investissement public consacré par l’Algérie à la réalisation de son programme de développement des énergies renouvelables, à l’échéance 2030, s’élève à 100 milliards de dollars, selon les déclarations récentes du ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi.
Il y a une nette différence avec les 60 milliards de dollars (uniquement pour la partie «nationale») que les médias citaient quand le programme a été lancé en 2011. Une réévaluation à la hausse, inexpliquée dans les déclarations officielles, est visiblement intervenue dans le coût des investissements prévus. Toujours est-il que le programme avance selon le calendrier établi. La phase actuelle est expérimentale, elle doit permettre de faire le choix des technologies les plus appropriées. Dans ce but, chaque wilaya des Hauts-Plateaux bénéficiera de deux centrales d’une capacité de 20 mégawatts chacune, vient d’annoncer le ministre.
En 2013, a-t-il fait savoir, entre 300 et 500 mégawatts d’électricité solaire seront fournis. Le programme algérien, faut-il le rappeler, consiste à installer une puissance d’origine renouvelable de près de 22 000 MW entre 2011 et 2030, dont 12 000 MW seront dédiés à couvrir la demande nationale de l’électricité et 10 000 MW à l’exportation. D’ici 2030, environ, 40% de la production d’électricité destinée à la consommation nationale sera d’origine renouvelable. La réalisation de la partie «nationale», financée par le budget de l’Etat, a commencé alors que la partie prévue pour l’exportation dépend de financements extérieurs qui doivent se manifester, mais aussi d’un marché durable et de partenaires étrangers sûrs.
L’Algérie confirme sa politique de développement des énergies renouvelables à contre-courant de la tendance mondiale qui indique, selon une étude publiée par Bloomberg New Energy Finance (BNEF), une chute des investissements mondiaux dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique qui sont tombés « au plus bas depuis quatre ans au premier trimestre, avec une baisse de 22% sur un an ». BNEF explique ce déclin - de 38% par rapport au dernier trimestre 2012, précise-t-il - par « les effets de l’incertitude politique dans les gros marchés de l’énergie propre comme les Etats-Unis ou l’Allemagne, une stagnation des financements dans des marchés relativement actifs comme la Chine et le Brésil». Il note également les «importantes baisses des coûts technologiques, particulièrement dans les panneaux photovoltaïques». Cette mauvaise situation ne semble pas affecter l’Algérie, dont les autorités ont pris la ferme décision d’allier développement des énergies renouvelables et efficacité énergétique. Mieux : les énergies renouvelables sont placées maintenant au cœur des politiques énergétiques et économiques menées par l’Algérie.
Cette dynamique d’énergie verte est accompagnée d’un effort exceptionnel dans le domaine de la recherche-développement et d’une action de promotion qui s’est traduite dans la présence de ce thème dans les salons spécialisés, à l’image du quatrième Salon international des énergies propres, des énergies renouvelables et du développement durable (Era 2013) qui se tiendra les 28, 29 et 30 octobre prochain au Centre des conventions d’Oran, mais qui se prépare déjà comme le fait savoir un communiqué de l’organisateur, Myriade Communication.
reporters.dz
Le montant de l’investissement public consacré par l’Algérie à la réalisation de son programme de développement des énergies renouvelables, à l’échéance 2030, s’élève à 100 milliards de dollars, selon les déclarations récentes du ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi.
Il y a une nette différence avec les 60 milliards de dollars (uniquement pour la partie «nationale») que les médias citaient quand le programme a été lancé en 2011. Une réévaluation à la hausse, inexpliquée dans les déclarations officielles, est visiblement intervenue dans le coût des investissements prévus. Toujours est-il que le programme avance selon le calendrier établi. La phase actuelle est expérimentale, elle doit permettre de faire le choix des technologies les plus appropriées. Dans ce but, chaque wilaya des Hauts-Plateaux bénéficiera de deux centrales d’une capacité de 20 mégawatts chacune, vient d’annoncer le ministre.
En 2013, a-t-il fait savoir, entre 300 et 500 mégawatts d’électricité solaire seront fournis. Le programme algérien, faut-il le rappeler, consiste à installer une puissance d’origine renouvelable de près de 22 000 MW entre 2011 et 2030, dont 12 000 MW seront dédiés à couvrir la demande nationale de l’électricité et 10 000 MW à l’exportation. D’ici 2030, environ, 40% de la production d’électricité destinée à la consommation nationale sera d’origine renouvelable. La réalisation de la partie «nationale», financée par le budget de l’Etat, a commencé alors que la partie prévue pour l’exportation dépend de financements extérieurs qui doivent se manifester, mais aussi d’un marché durable et de partenaires étrangers sûrs.
L’Algérie confirme sa politique de développement des énergies renouvelables à contre-courant de la tendance mondiale qui indique, selon une étude publiée par Bloomberg New Energy Finance (BNEF), une chute des investissements mondiaux dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique qui sont tombés « au plus bas depuis quatre ans au premier trimestre, avec une baisse de 22% sur un an ». BNEF explique ce déclin - de 38% par rapport au dernier trimestre 2012, précise-t-il - par « les effets de l’incertitude politique dans les gros marchés de l’énergie propre comme les Etats-Unis ou l’Allemagne, une stagnation des financements dans des marchés relativement actifs comme la Chine et le Brésil». Il note également les «importantes baisses des coûts technologiques, particulièrement dans les panneaux photovoltaïques». Cette mauvaise situation ne semble pas affecter l’Algérie, dont les autorités ont pris la ferme décision d’allier développement des énergies renouvelables et efficacité énergétique. Mieux : les énergies renouvelables sont placées maintenant au cœur des politiques énergétiques et économiques menées par l’Algérie.
Cette dynamique d’énergie verte est accompagnée d’un effort exceptionnel dans le domaine de la recherche-développement et d’une action de promotion qui s’est traduite dans la présence de ce thème dans les salons spécialisés, à l’image du quatrième Salon international des énergies propres, des énergies renouvelables et du développement durable (Era 2013) qui se tiendra les 28, 29 et 30 octobre prochain au Centre des conventions d’Oran, mais qui se prépare déjà comme le fait savoir un communiqué de l’organisateur, Myriade Communication.
reporters.dz
Commentaire