Tweet
Le déploiement d’un groupe de marines américains en Espagne continue de susciter des réactions en Algérie. Vendredi, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, est revenue sur le sujet, en s’attaquant au porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, qui a nié que ce déploiement visait l’Algérie, comme l’a rapporté le quotidien arabe Al Quds paraissant à Londres.
« On dirait que M. Belani est le porte-parole du Pentagone », a ironisé Mme Hanoune, qui a qualifié « d’inacceptables et d’infondées » les déclarations du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, rapporte, ce samedi, le quotidien El Khabar. En réaction, M. Belani a affirmé aujourd’hui à TSA qu’il refusait de polémiquer avec Mme Hanoune. « Je tiens, cependant, à apporter les clarifications suivantes, car je ne peux pas accepter que l'on déforme mes propos. Je n'ai jamais affirmé qu'un contingent de militaires n'ait pas été déployé sur la base Morón de la Frontera, dans la province de Séville (Espagne, NDR). C'est une chose connue de toutes les chancelleries et de toutes les institutions algériennes compétentes », a-t-il précisé, ajoutant que sa réaction n’a aucune relation avec l’administration américaine et qu’elle consistait à « contrer une opération de manipulation consistant, pour un journal londonien dont le correspondant se trouve être originaire d'un pays voisin, à travestir la teneur d'un article d'El Pais pour affirmer que le dispositif en question vise exclusivement l'Algérie en raison de la situation sociale qui prévaut dans le sud du pays et en prévision d'un ‘‘chaos’’ attendu à l'occasion de la prochaine élection présidentielle ».
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères rappelle que les mesures prises par le Pentagone « ne sont pas dirigées contre un pays en particulier ». « Les mesures dont il est question dans cet article ne sont pas dirigées contre un pays en particulier et elles concernent encore moins notre pays, ce qui est vrai, car le dispositif en question concerne toute la zone de l'Afrique du Nord et de l'Afrique de l'Ouest, mais l'Algérie n'est pas singularisée, comme voulait le faire accroire ce journal londonien, avec les arrière pensées que j'ai évoquées », rappelle M. Belani.
Un responsable du Pentagone, cité samedi par l’agence Associated Press (AP), a affirmé que des unités militaires américaines basées en Europe ont été mises en état d’alerte pour être envoyées vers la capitale libyenne, Tripoli, en cas de nécessité.
Le responsable américain a précisé que l’ordre de redéploiement a été adressé à l’unité des forces spéciales stationnée dans la ville allemande de Stuttgart, et à une unité de marines installée à la base Moron, en Espagne. Le même responsable a indiqué, cependant, que l’état-major de l’US Army n’a pas encore pris la décision d’envoyer les deux unités en Libye, où les intérêts américains, et plus globalement occidentaux, sont de plus en plus menacés.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères affirme que ce n’est pas la première fois que le scénario évoqué par le journal Al Quds se produit. « Les propos sur l'Algérie, tenus par un ancien conseiller présidentiel américain en décembre 2012 à l’institut royal El Cano à Madrid, qui ont été utilisés pour servir d'accroche à la thèse véhiculée par le journal londonien ne sont pas nouveaux. L'intéressé ne cesse de développer ces mêmes scenarii au sujet de notre pays depuis le début de l'année 2011 et il est aisé de le vérifier sur la toile. »
Le journal londonien Al Quds Al Arabi a indiqué, en avril dernier, en se basant sur l’information d’El Pais, que la principale mission du contingent américain déployé en Espagne était de se préparer à une intervention rapide en prévision d’un soulèvement en Algérie.
M. Belani avait réagi à cet article en qualifiant son contenu de « totalement infondé et absurde », en précisant que l’auteur du papier est « bien connu dans notre voisinage géographique immédiat »
tsa
« On dirait que M. Belani est le porte-parole du Pentagone », a ironisé Mme Hanoune, qui a qualifié « d’inacceptables et d’infondées » les déclarations du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, rapporte, ce samedi, le quotidien El Khabar. En réaction, M. Belani a affirmé aujourd’hui à TSA qu’il refusait de polémiquer avec Mme Hanoune. « Je tiens, cependant, à apporter les clarifications suivantes, car je ne peux pas accepter que l'on déforme mes propos. Je n'ai jamais affirmé qu'un contingent de militaires n'ait pas été déployé sur la base Morón de la Frontera, dans la province de Séville (Espagne, NDR). C'est une chose connue de toutes les chancelleries et de toutes les institutions algériennes compétentes », a-t-il précisé, ajoutant que sa réaction n’a aucune relation avec l’administration américaine et qu’elle consistait à « contrer une opération de manipulation consistant, pour un journal londonien dont le correspondant se trouve être originaire d'un pays voisin, à travestir la teneur d'un article d'El Pais pour affirmer que le dispositif en question vise exclusivement l'Algérie en raison de la situation sociale qui prévaut dans le sud du pays et en prévision d'un ‘‘chaos’’ attendu à l'occasion de la prochaine élection présidentielle ».
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères rappelle que les mesures prises par le Pentagone « ne sont pas dirigées contre un pays en particulier ». « Les mesures dont il est question dans cet article ne sont pas dirigées contre un pays en particulier et elles concernent encore moins notre pays, ce qui est vrai, car le dispositif en question concerne toute la zone de l'Afrique du Nord et de l'Afrique de l'Ouest, mais l'Algérie n'est pas singularisée, comme voulait le faire accroire ce journal londonien, avec les arrière pensées que j'ai évoquées », rappelle M. Belani.
Un responsable du Pentagone, cité samedi par l’agence Associated Press (AP), a affirmé que des unités militaires américaines basées en Europe ont été mises en état d’alerte pour être envoyées vers la capitale libyenne, Tripoli, en cas de nécessité.
Le responsable américain a précisé que l’ordre de redéploiement a été adressé à l’unité des forces spéciales stationnée dans la ville allemande de Stuttgart, et à une unité de marines installée à la base Moron, en Espagne. Le même responsable a indiqué, cependant, que l’état-major de l’US Army n’a pas encore pris la décision d’envoyer les deux unités en Libye, où les intérêts américains, et plus globalement occidentaux, sont de plus en plus menacés.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères affirme que ce n’est pas la première fois que le scénario évoqué par le journal Al Quds se produit. « Les propos sur l'Algérie, tenus par un ancien conseiller présidentiel américain en décembre 2012 à l’institut royal El Cano à Madrid, qui ont été utilisés pour servir d'accroche à la thèse véhiculée par le journal londonien ne sont pas nouveaux. L'intéressé ne cesse de développer ces mêmes scenarii au sujet de notre pays depuis le début de l'année 2011 et il est aisé de le vérifier sur la toile. »
Le journal londonien Al Quds Al Arabi a indiqué, en avril dernier, en se basant sur l’information d’El Pais, que la principale mission du contingent américain déployé en Espagne était de se préparer à une intervention rapide en prévision d’un soulèvement en Algérie.
M. Belani avait réagi à cet article en qualifiant son contenu de « totalement infondé et absurde », en précisant que l’auteur du papier est « bien connu dans notre voisinage géographique immédiat »
tsa