Bonjour, triste constatation, le Liban était bien parti pour rembourser ses dettes grâce au tourisme et a ses service, Harriri qui a remis le Liban sur pied doit se retourner dans sa tombe.
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Les efforts de reconstruction entrepris par le Liban depuis 15 ans pour se relever de la guerre civile ont été anéantis par les récents bombardements israéliens, a affirmé hier le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Le PNUD évalue à « au moins 15 milliards de dollars, sinon plus », l’ensemble des pertes économiques résultant pour le Liban des combats entre Israël et le Hezbollah, a précisé son porte-parole Jean Fabre, cité par l’AFP dans une dépêche datée de Genève.
« Les dégâts sont tels, a-t-il souligné, que les 15 dernières années de travail sur la réhabilitation et la reconstruction avec les ennuis précédents qu’avait connus le Liban sont d’ores et déjà annihilées. »
« On peut considérer aussi que tous les progrès qui ont été réalisés sur la voie des objectifs du millénaire (de l’ONU) pour le développement sont ramenés à zéro. »
Le Haut Comité de secours, qui dépend du cabinet du Premier ministre libanais, a chiffré la destruction des infrastructures libanaises à 3,6 milliards de dollars, avec quelque 15 000 habitations, 80 ponts et 94 routes détruits ou endommagés.
Des experts libanais estiment de leur côté qu’après un mois de bombardements, il faudra dix milliards de dollars pour reconstruire immeubles, infrastructures et tissu industriel, et pour sauver de la faillite des milliers d’entreprises.
Des agences de l’ONU ont indiqué hier qu’une évaluation précise des dommages au Liban-Sud et dans la banlieue sud de Beyrouth prendrait des semaines. Selon ces agences, l’approvisionnement en eau potable, l’assainissement et les munitions non explosées sont parmi les problèmes les plus urgents à résoudre.
La BM participera à la reconstruction
Par ailleurs, la Banque mondiale réaffectera 40 millions de dollars dans des prêts précédemment approuvés pour la reconstruction du Liban et il lui a été demandé par le gouvernement de vérifier les besoins immédiats de reconstruction, a déclaré à Reuters un responsable de l’établissement.
Joseph Saba, administrateur pour le Liban de cet organisme rattaché au Fonds monétaire international (FMI), a ajouté que la banque aiderait également le Liban à mettre en œuvre des instruments transparents pour gérer les fonds de donateurs internationaux.
« Ils nous ont demandé de valider les évaluations préliminaires des besoins de reconstruction et de réhabilitation, et bien sûr bon nombre d’organismes libanais ont déjà entamé ce travail et ont bien avancé », a dit Saba.
23 Août 2006 L'Orient-Le Jour.
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Les efforts de reconstruction entrepris par le Liban depuis 15 ans pour se relever de la guerre civile ont été anéantis par les récents bombardements israéliens, a affirmé hier le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Le PNUD évalue à « au moins 15 milliards de dollars, sinon plus », l’ensemble des pertes économiques résultant pour le Liban des combats entre Israël et le Hezbollah, a précisé son porte-parole Jean Fabre, cité par l’AFP dans une dépêche datée de Genève.
« Les dégâts sont tels, a-t-il souligné, que les 15 dernières années de travail sur la réhabilitation et la reconstruction avec les ennuis précédents qu’avait connus le Liban sont d’ores et déjà annihilées. »
« On peut considérer aussi que tous les progrès qui ont été réalisés sur la voie des objectifs du millénaire (de l’ONU) pour le développement sont ramenés à zéro. »
Le Haut Comité de secours, qui dépend du cabinet du Premier ministre libanais, a chiffré la destruction des infrastructures libanaises à 3,6 milliards de dollars, avec quelque 15 000 habitations, 80 ponts et 94 routes détruits ou endommagés.
Des experts libanais estiment de leur côté qu’après un mois de bombardements, il faudra dix milliards de dollars pour reconstruire immeubles, infrastructures et tissu industriel, et pour sauver de la faillite des milliers d’entreprises.
Des agences de l’ONU ont indiqué hier qu’une évaluation précise des dommages au Liban-Sud et dans la banlieue sud de Beyrouth prendrait des semaines. Selon ces agences, l’approvisionnement en eau potable, l’assainissement et les munitions non explosées sont parmi les problèmes les plus urgents à résoudre.
La BM participera à la reconstruction
Par ailleurs, la Banque mondiale réaffectera 40 millions de dollars dans des prêts précédemment approuvés pour la reconstruction du Liban et il lui a été demandé par le gouvernement de vérifier les besoins immédiats de reconstruction, a déclaré à Reuters un responsable de l’établissement.
Joseph Saba, administrateur pour le Liban de cet organisme rattaché au Fonds monétaire international (FMI), a ajouté que la banque aiderait également le Liban à mettre en œuvre des instruments transparents pour gérer les fonds de donateurs internationaux.
« Ils nous ont demandé de valider les évaluations préliminaires des besoins de reconstruction et de réhabilitation, et bien sûr bon nombre d’organismes libanais ont déjà entamé ce travail et ont bien avancé », a dit Saba.
23 Août 2006 L'Orient-Le Jour.