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Mettre en place des primes à la délation pour lutter contre le travail informel.

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  • Mettre en place des primes à la délation pour lutter contre le travail informel.

    Salam alaykoum,

    Le travail au noir est un vol de l'état l'algérien qui pénalise le travailleur algérien qui se retrouve privé de toutes protection sociale, ainsi que notre PIB accessoirement. L'état algérien est menacé dans ses fondements par ce fléau. Je propose de durcir les lois existants déjà contre le travail au noir, et de punir non seulement le patron voyou qui utilise des salariés non-déclarés, mais aussi le travailleur qui accepte ce travail.

    On doit faire surveiller tous les chantiers en Algérie et toutes les entreprises par une inspection du travail efficace et redoutable. Comme l'algérien est un corrompu dans l'âme qui ne réfléchit qu'avec son ventre, je propose de mettre en place des primes à la délation: chaque algérien pourra dénoncer anonymement à l'inspection du travail les patrons voyous qui ne déclarent pas leurs employés, et en échange le délateur aura une récompense équivalente à la moitié de l'amende qui sera imposée au patron voyou.Il va sans dire bien sur que cette amende sera tellement salée, que le patron voyou réfléchira à deux fois avant de faire travailler des gens illégalement.

    Le patron algérien doit pouvoir faire travailler du personnel uniquement selon les termes par l'état qui seront les suivants:
    -Contrats à durée indéterminée, contrats à durée déterminées ect.
    -Passer obligatoirement par l'ANEM pour embaucher du personnel.
    -Passer par une agence de travail intérimaire qui établira un contrat de travail à l'employé pour les emplois de très courte durée, même si c'est pour quelques heures seulement. Ainsi à termes le travail dit "à la tâche" sera éradiqué.

    Aussi, la création d'un tissu d'agences de travail intérimaires qui paieront des taxes à l'état, ainsi que la mise en place de primes à la délation pour dénoncer le travail au noir, devraient être un bon début selon moi pour éradiquer définitivement le secteur du travail informel de notre paysage économique, et poser les bases d'une vraie microéconomie en Algérie.

    Qu'en pensez-vous?
    Dernière modification par rasselhanoute, 12 mai 2013, 17h57.

  • #2
    Sallam

    rasselhanoute a dit/
    Je propose de durcir les lois existants déjà contre le travail au noir, et de punir non seulement le patron voyou qui utilise des salariés non-déclarés, mais aussi le travailleur qui accepte ce travail.
    Ca prouve que tu ne connais rien de rien au pays !

    Presque une grande part de l'économie nationale est "au noir" (pour ne pas dire, "NOIR").

    Imagine quels effets auront tes lois si on essaye de les appliquer !?!

    @rasselhanoute

    Ca serait bien que tu ailles vivre au pays pour faire valider tes idées sur le terrain sur un échantillon de la population.

    Commentaire


    • #3
      Ca prouve que tu ne connais rien de rien au pays !

      Presque une grande part de l'économie nationale est "au noir" (pour ne pas dire, "NOIR").

      Imagine quels effets auront tes lois si on essaye de les appliquer !?!

      @rasselhanoute

      Ca serait bien que tu ailles vivre au pays pour faire valider tes idées sur le terrain sur un échantillon de la population.

      Sidmark, je ne connais pas l'Algérie mais par contre je connais suffisamment bien les algériens et je sais comment ils marchent.


      Je pense qu'il faut commencer par éduquer civiquement l'Algérien, et ne pas hésiter à impliquer l'algérien dans le débat citoyen, pour lui prouver par a+b que l'économie informelle est son ennemi.
      Le travail légale protège le travailleur alors que le travail informel le précarise.
      Grace au travail légal le travailleur algérien cotisera pour toute sortes d'aides qui lui seront utiles le jour ou il cessera de travailler, par exemple quand il sera malade, au chômage ou tout simplement en retraite. De plus, les cotisations salariales et patronales sont une part importante de rentrée d'argent pour l'état, qui redistribuera cet argent au peuple dans sa gestion du pays, en payant les salaires des fonctionnaires, entretenant les routes et les écoles, les hôpitaux ect. Les revenus des hydrocarbures doivent constituer un bonus, rien de plus. C'est par les taxes sur le travail et la TVA et l'impôt (la zakat) que l'état doit tirer les sources de son revenu qui assurent son PIB.

      Et si l'algérien ne comprends pas par la méthode douce, alors il faudra utiliser la méthode forte.
      Ca provoquera surement des émeutes, mais on impliquera notre ANP qui tirera à balles réelles sur ceux qui contestent l'autorité de l'état. Les connards qui vont tomber ne seront pas une perte pour nous, au contraire ce sera un bon débarras, les ennemis de notre économie ne méritent que la mort ou la prison.

      Et même en prison on fera tout pour leur inculquer le goût du travail.
      Les prisons algériennes sont des vrais centres de vacances, ou l'on peut regarder la télévision et jouer tranquillement au ping-pong.

      La prison est normalement un lieu de ré-adaptation. On transformera donc les prisons algériennes en camps de travaux forcés, ce qui allègera encore plus la facture de l'état algérien dans la réalisation de ses grands chantiers, car on disposera d'une main d'œuvre bon marché. Le prisonnier algérien pourra choisir le métier de son choix. On l'y formera, il travaillera contre rémunération, et quand il sortira de prison il aura acquis un métier. Certains assimileront ca à du goulag, mais la Russie, les Etats-Unis et la Chine pratiquent toujours le travail forcé des prisonniers. C'est la méthode la plus humaine de traitement des prisonnier je trouve, au moins ils respirent et ils purgent leur peine en aidant la société.


      Tu sais très bien qu'il en va de l'avenir de notre pays.
      Si le secteur de l'informel ne tombe pas c'est lui qui fera tomber l'Algérie. C'est par la discipline qu'un pays existe. Celui qui conteste cette discipline il n'a aucune place dans l'état, nous ne sommes pas des animaux.

      Nous sommes dans une lutte à mort contre l'informel ou si ce n'est pas l'Algérie qui terrasse l'informel et instaure l'état de droit c'est l'informel qui enterrera l'Algérie le jour ou nous n'aurons plus de pétrole.
      Dernière modification par rasselhanoute, 12 mai 2013, 19h35.

      Commentaire


      • #4
        @rasselhanoute




        Je comprends où tu veux en venir !

        Des quelques interventions que t'as pu faire depuis ton inscription sur ce forum, j'ai compris que tu risque d'être (excusez moi du terme) vraiment à coté de plaque !

        Je ne suis pas en train de te décourager. Mais, il ne suffit pas de proposer à distance des solutions pour que çà marche.

        Que tu ait rencontré des algériens à l'étranger, c'est une chose. Mais être sur le terrain c'est vraiment autre chose. Et je pèse vraiment mes mots !

        Même sur place, les choses sont beaucoup trop complexes pour qu'on puisse faire un constat des difficultés, des problèmes, des mentalités, ... du pays, et trouver des solutions qui puisse marcher.

        Alors tenter de le faire depuis l'étranger, pour quelqu'un qui n'a pas vu son pays depuis longtemps ?!!!

        Commentaire


        • #5
          alik salam rasselhanout:
          Le travail au noir est un vol de l'état l'algérien qui pénalise le travailleur algérien qui se retrouve privé de toutes protection sociale
          mais se retrouve avec un travail au lieu de faire le mur. donc tu omets dans ton analyse la priorité de trouver un job sur celle d'être assuré.
          ainsi que notre PIB accessoirement
          Pour le commun des algeriens, ce PIB va dans les poches des chakib khelil, et le reste va dans les poches des gros poissons à travers des procédés du type autoroute est-ouest.
          Pour ces deux objections, tu ne pourras argumenter pour prouver le contraire, tout de la réalité et des faits te contrediront.
          L'état algérien est menacé dans ses fondements par ce fléau
          le préjudice est incomparable avec les autres fléaux, corruption à la tête, donc si assainissement devrait y avoir, ça doit commencer par le plus important, le reste suivra volontiers le mouvement salutaire. sans celà, le mouvement ne sera qu'un classique: deux poids deux mesures, et surtout pas motivé par le salut du pays.
          Je propose de durcir les lois existants déjà contre le travail au noir,
          Si c'etait question de durcicement de lois, on n'aurait pas eu un bond dans les morts dans la route après durcicement du code de la circulation, on n'aurait pas eu un bond d'importation de véhicules après durcissement des conditions d'importation de ces vehicules....ect

          Comme je l'ai toujours dis, les solutions qui traitent le bas de la pyramide donne toujours un effet pervers et contraire à ce qui est escompté, que ça soit appliqué au consommateur, au citoyen ou autre agent.
          et de punir non seulement le patron voyou qui utilise des salariés non-déclarés, mais aussi le travailleur qui accepte ce travail.
          il y a complicité entre les deux, je t'embauche et tu ne réclame pas d'assurance, si tu y tien à cette assurance, tu la paie de ton salaire. une fois l'accord convenu, aucune des partie n'a d’intérêt à dénoncer l'autre.

          donc pour pouvoir appliquer ta punition, il faudra faire travailler l'inspection du travail, et là tu reviendras à ma conclusion: le probleme est à traiter en haut. si cette inspection de travail est en mesure de contrôler efficacement, il n y aura pas besoin de durcissement pour assainir le marché du travail. c'est même cette incompétence "voulu" de l'inspection du travail qui a produit le probleme que tu veux traiter à la base, si tu traite cette cause tu n'auras plus à traiter le probleme (l'effet de l'inefficacité)
          On doit faire surveiller tous les chantiers en Algérie et toutes les entreprises par une inspection du travail efficace et redoutable.
          C'est le seul point que je trouve raisonné, mais cette attention aussi louables puisse t elle être, elle n'est réalisable que théoriquement.
          Sinon, si tu avais une solution pour y parvenir (que l'inspection fasse son travail efficacement), tu solutionnera 99% des problemes de l'Algerie et non seulement le secteur du travail, t'auras à répliquer celà sur un des dizaines d'organes contre la corruption, sur le travail des assemblés, ceux des marchés publiques qui produisent des réévaluations, des retards des surcouts à l'infini .....ect

          Bien sur, qu'une solution soit parfaite ne veut pas dire qu'automatiquement elle serait irréaliste, mais le fait est qu'on peut prendre n'importe quel exemple ci-dessus, on peut aligner une dizaines de raisons pour expliquer que ce n'est pas réalisable indépendamment d'un traitement globale de tous les exemples en parallèle, la défaillance de l'un impliquant celle des autres et réciproquement, de telle sorte que si tu t'attaque à l'inspection du travail tu auras à traiter les ramifications de ses problèmes chez les autres secteurs/niveaux. une constante en ressortira: par n'importe quel chemin tu le prend, tu te retrouveras obligé à assainir le plus haute de la pyramide.
          Comme l'algérien est un corrompu dans l'âme qui ne réfléchit qu'avec son ventre, je propose de mettre en place des primes à la délation:chaque algérien pourra dénoncer anonymement à l'inspection du travail les patrons voyous qui ne déclarent pas leurs employés
          Tu me rappel Ahmed Ouayahia, ceci dit, si tu suppose que l'algerien est corrompu dans l'ame c'est que tu ne peux compter sur l'acte de dénonciation de sa part. ta logique est biaisée.

          Mais si on estime que les algériens ne sont pas tous corruptibles, ceux qui peuvent dénoncer ne feront pas le poids contre ceux qui chercheront à camoufler, car beaucoup n’auront pas d’intérêt à le faire, surtout pas cette prime puisque le fait de décrocher un poste bien rémunéré est incomparablement plus interessant qu'une prime. si ce n'etait pas le cas, beaucoup auraient pris leurs primes de retraite et autres primes de départ et seraient parti bien avant les premiers cheveux blancs de leurs têtes.
          Aussi, la création d'un tissu d'agences de travail intérimaires qui paieront des taxes à l'état
          On a une exemple réduit, les intermédiaires du travail, je te renvois aux articles concernant la gronde au sud pour apprécier leurs pratiques et la difficulté que trouve l'Etat pour les "dompter".
          ainsi que la mise en place de primes à la délation pour dénoncer le travail au noir, devraient être un bon début selon moi pour éradiquer définitivement le secteur du travail informel de notre paysage économique
          Une chose est sure, ça n'érradiquera pas le marché boursier de cette économie, son cœur battant même et qui résume à lui seule toutes les forces en jeu dans ce probleme de marché noir. Si tu veux mon avis, n'importe quelle solution que tu pourrai imaginer/inspirer, tu devrai la tester à ce marché là, si elle te parait salutaire, alors elle le sera sur tout le reste. si elle échoue, elle ne réussira pas ailleurs. ce marché résume absolument tout, un vrai échantillon représentatif de ce probleme.
          et poser les bases d'une vraie microéconomie en Algérie.
          ça aurait tenu dans une économie standard, où l'amélioration de la consommation interne impacterait directement la santé de l'économie, de la qualité des produits, de la concurrence, des prix,de la croissance.......ect.

          Dans notre cas, si on suppose un -100% travail au noir, c'est 1000% de chaumage en plus, d'inflation, de médiocrité du pouvoir d'achat, de faillite, de protestation sociale, de gréves.....

          Va imposer -30% de moins de salaire à un employé ou un +30% pour la masse salariale d'une entreprise.
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          • #6
            Sidmark,

            Les algériens ne respectent pas les lois algériennes car ils ne sont pas convaincus de la légitimité de l'état algérien. Les algériens étant un peuple musulman, il faut donc affirmer le caractère islamique de l'état algérien et de ses lois pour inciter les algériens à mieux les respecter.

            Le fatalisme que tu décris, on peut en analyser les causes qui sont à mon avis le socialisme et le zaïmisme. J'ai l'impression que la motivation des hommes politiques algériens ce n'est pas le bien être de leur peuple mais justement le zaïmisme. Le socialisme algérien quant à lui n'est qu'un vulgaire marchandage de la paix sociale.

            La démocratie qui fait tant rêver les algériens c'est une société ou l'achat de biens de consommation est à la fois le principe et la finalité de la société. Ce qui veut dire que le jour ou les biens de consommation deviennent inaccessibles, cette société s'effondrera. C'est d'ailleurs comme ca que l'Occident va bientôt s'autodétruire.
            Les algériens sont donc non pas des hommes mais des estomacs sur pattes dénués de cerveau. Ils ne se rendent pas compte que le système qu'ils désirent est voué à disparaître, car leur complexe d'infériorité vis à vis des européens est tel qu'ils n'arrivent pas à concevoir que la vérité puisse ne pas sortir de la bouche des Occidentaux.
            Moi je suis convaincu que notre salut réside dans le respect des prescriptions de l'Islam. Le vrai Islam, pas l'Islam wahabites. Cet Islam éclairé il faut en faire la source de notre constitution.

            A partir de la on aura un cadre juridique solide. Les algériens sont un peuple musulman. Si on affirme le caractère sacré des lois algériennes, l'algérien acceptera d'autant mieux ces lois et les intériorisera au point qu'il culpabilisera chaque fois qu'il les enfreindra. C'est la tout l'intérêt d'adopter la sharia comme constitution. Nous sommes à la fin des temps, je ne veux imposer le voile et la barbe à personne, mais juste conserver les aspects moraux de l'Islam pour les appliquer à notre constitution. Je ne suis pas le genre de personne qui pense qu'il faille traquer les gens qui boivent de l'alcool ou qui font la fête. A échelle individuelle chacun fait ce qu'il veut mais les lois qui régissent l'état doivent être inspirées par l'Islam.

            Celui qui ne respecte pas ses lois se rendra donc coupable d'offense envers Dieu. Les algériens étant Malikite, on se basera donc sur l'enseignement de cet homme pour punir les récalcitrants. La sharia propose des peines exemplaires pour les fraudeurs et les criminels.
            C'est dans l'application stricte de de ces peines que l'ordre et la discipline reviendront. Ce que je dis te fait sans doute peur mais sache que dans toutes les nations du monde ceux qui n'obéissent pas aux lois sont emprisonnés voir exécutés.

            Pour sortir l'Algérie de ce marasme il faut donc à mon avis s'assurer du soutiens de l'armée, et lancer une campagne d'éradication des fraudeurs et des criminels comme on a éradiqué les islamistes de notre pays. . On fondera un système qui dans les premiers temps sera répressif, et qui fonctionnera sur la délation rémunérée et le travail obligatoire, quitte à faire de la moins-value notre politique économique, le but étant de réformer le peuple algérien en profondeur, de lui inculquer le goût du travail et la rigueur.

            La démocratie c'est pas pour nous encore une fois. Tu en aura le cœur dans 20 ans quand tu verra que la Lybie, la Tunisie, l'Egypte et la Syrie seront au même point et n'aurons toujours pas évolué, contrairement à des pays comme l'Iran ou la Malaisie qui sont des républiques islamiques, c'est ce modèle qui doit être le notre.
            Dernière modification par rasselhanoute, 13 mai 2013, 07h23.

            Commentaire


            • #7
              Glp

              Salam alaykoum GLP,

              Tu as tellement technicisé le sujet que tu es tombé sur la base du problème que je ne voulais pas aborder car en abordant cette problématique de la corruption de nos élites puis en la développant et en l'exhaustivant on tombe sur la conclusion dangereuse que seul un printemps arabe pourra changer les choses en Algérie. C'est une conclusion autocide.

              Je te proposes plutôt une grille de lecture islamique de cette problématique. Toi tu proposes un changement par le haut. Moi je te propose au contraire un changement par le bas. Pourquoi? Simplement parce que ce que tu proposes reviendrait à affronter l'Hydre de Lerne. Chaque fois que tu coupera la tête, elle repoussera car le corps est malade. Basons nous plutôt sur la Parole d'Allah swt qui dit:

              "Allah ne change pas ce qui est en un peupleavant que celui-ci ne le change lui-même", sourate 13, verset 11.

              Si nous sommes de vrais croyants, alors nous devons utiliser l'Islam éclairé pour réformer le peuple pour l'inciter à respecter la loi, et non plus laisser cette carte aux charlatans ikhwanistes et wahabites. Nous moraliseront les algériens avec l'Islam et non pas avec des concepts hérités du colonialisme auquel s'accrochent désespérément nos dirigeants actuels, qui dans leurs médiocrité ont remplacé les enseignements d'Allah par ceux de la Vème République Française. L'Algérien ne peut pas adhérer à des concepts qui lui sont étrangers, notre peuple est indiscipliné justement car il n'est pas convaincus de la légitimité de l'état algérien. Les algériens étant un peuple musulman, il faut donc affirmer le caractère islamique de l'état algérien et de ses lois pour inciter les algériens à mieux les respecter. Ce salvateur retour à l'algérianité procède de ce que Malek Bennabi appelait la décolonisation mentale.


              Quand la base de la pyramide aura soif de justice (donc d'Islam), elle imposera au sommet un changement que celui-ci ne pourra refuser car il ne voudra pas perdre son koursi. La seulement l'effet domino que tu décris pourra opérer: chaque pans de la société algérienne en s'assainissant assainira forcément le pan qui lui est associé. Plutôt que de combattre nos dirigeants, je propose de les guider. La base et le sommet doivent être interdépendant: le sommet doit avoir peur de la base au point de répondre à ses désidérata du mieux qu'il peut pour ne pas perdre son poste, et la base doit avoir peur du sommet au point de respecter les lois édictées par le sommet sous peine de châtiment. La violence doit être transcendantale. Or pour le moment elle est horizontale.

              Cet équilibre n'est possible à atteindre selon moi qu'avec l'application de la shariah dans la constitution, car la shariah est le code qui correspond le mieux à l'algérianité. Pour opérer cette réforme la société civile laïque doit cesser de rejeter l'opposition islamique et vice versa, ces deux composantes doivent collaborer et s'enrichir l'une l'autre. Nous avons quand même des espaces d'ouverture en Algérie. Quand la fusion islamiste/laïc sera opéré et qu'ils élaboreront un projet, les élites algériennes s'adapteront au discours de la masse pour essayer de le récupérer, et ils s'en imprégneront tellement dans leur quête de pouvoir que toutes leurs actions seront enfin dictées par les désirs de la masse.


              Le passage à l'état de droit nécessite forcément quelques sacrifices de la part du peuple que tu décris très bien dans ton discours très technique, mais le mécontentement pourra facilement être contrôlé car encore une fois dans un état de droit la violence est transcendantale: l'algérien acceptera donc à contrecœur car il saura que si il se révolte ce qui l'attend c'est soit la mort soi la prison, et c'est l'islam qui le dit en plus. Osera-t-il mourir en taghout?

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