ALGER : Vue la production abondante de la pomme de terre lors de cette saison, les prix de cette dernière ont atteint des niveaux très bas (15 Da/Kg), ce qui influe directement sur la rentabilité des agriculteurs qui risquent de subir des pertes très importantes.
Afin de remédier a cette situation, le président du conseil national interprofessionnel de la pomme de terre (CNIFPT), Bachir Séraoui nous a indiqué que l’Etat compte réactiver dès la semaine prochaine le système Syrpalac qui a pour but d’acheter l’excédent aux producteurs à un prix qui dépasse les 20 Da/Kg.
Cette mesure permettra aux agriculteurs de sauver leur récolte qui risque d’être vendue à perte si les prix ne changent pas sur le marché.
La baisse soudaine des prix, s’explique, selon M. Séraoui par le fait que la production de la saison d’hiver qui a attient 19 millions de quintaux n’est pas encore écoulée, alors que celle de la saison d’été est sur le point d’arriver sur le marché.
Quant aux quantités que l’Etat est prêt à stocker, notre interlocuteur nous a indiqué que celles-ci «avoisinent les 250 000 tonnes». Cela, tout en assurant que les chambres froides « sont disponibles pour cette opération »
Par ailleurs, le problème des prix de la pomme de terre, reste toujours otage des marchands de gros qui spéculent sur le produit en imposant leurs diktat face aux producteurs qui n’ont pas le choix devant ce réseau de distribution très compliqué.
Une situation qui fait appel encore une fois au ministère du Commerce qui a la responsabilité de contrôler les marchés a travers ses services compétents.
Lylia A 13.05.2013
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Afin de remédier a cette situation, le président du conseil national interprofessionnel de la pomme de terre (CNIFPT), Bachir Séraoui nous a indiqué que l’Etat compte réactiver dès la semaine prochaine le système Syrpalac qui a pour but d’acheter l’excédent aux producteurs à un prix qui dépasse les 20 Da/Kg.
Cette mesure permettra aux agriculteurs de sauver leur récolte qui risque d’être vendue à perte si les prix ne changent pas sur le marché.
La baisse soudaine des prix, s’explique, selon M. Séraoui par le fait que la production de la saison d’hiver qui a attient 19 millions de quintaux n’est pas encore écoulée, alors que celle de la saison d’été est sur le point d’arriver sur le marché.
Quant aux quantités que l’Etat est prêt à stocker, notre interlocuteur nous a indiqué que celles-ci «avoisinent les 250 000 tonnes». Cela, tout en assurant que les chambres froides « sont disponibles pour cette opération »
Par ailleurs, le problème des prix de la pomme de terre, reste toujours otage des marchands de gros qui spéculent sur le produit en imposant leurs diktat face aux producteurs qui n’ont pas le choix devant ce réseau de distribution très compliqué.
Une situation qui fait appel encore une fois au ministère du Commerce qui a la responsabilité de contrôler les marchés a travers ses services compétents.
Lylia A 13.05.2013
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