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    Chakib Khelil : la grosse bourde des diplomates américains à Alger et la leçon de l’ambassade américaine aux journalistes algériens


    TSA le 13/05/2013 - Hayet Zitouni

    Samedi, plusieurs journaux, dont TSA, reprenaient un communiqué relatif à de possibles poursuites judiciaires contre l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Kelil, devant des tribunaux américains pour des faits de corruption dans l’affaire Sonatrach.

    Chakib Khelil possèderait, en effet, des biens aux USA, sur lesquels des juges pourraient engager, le jour venu, des investigations.
    Ces informations avaient été transmises par Djilali Hadjadj, porte-parole de l’Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC), une association bien connue en Algérie. Cette association prétendait avoir été informée par des diplomates de l’ambassade américaine lors d’une rencontre à Alger le 17 avril dernier.
    Hier, dimanche 12 mai, l’ambassade américaine à Alger a tenu à publier un communiqué de presse relatif à cette « rencontre entre des responsables de l’ambassade et M. Hadjadj de l’AACC ». L’ambassade américaine fait la leçon « aux rédacteurs en chef » pour « vérifier les faits avant la publication du contenu fourni de manière unilatérale ».
    Sans démentir la réalité de la rencontre entre les diplomates américains et Djilali Hadjadj, l’ambassade préfère faire la leçon, plutôt que de reconnaître que c’est elle qui a commis une grosse bourde en parlant sans précaution à la branche algérienne de l’association américaine « Transparency International ». Ainsi, lorsque l’ambassade américaine s’entretient avec des acteurs de la société civile algérienne, ou représentants d’acteurs américains à Alger - comme c’est le cas avec AACC -, devrait-elle s’assurer au préalable d’une réelle stratégie de communication.
    On comprend la gêne de l’ambassade américaine après la publication des articles de presse. En évoquant des affaires judiciaires en cours aux Etats-Unis, les diplomates américains qui ont parlé à Djilali Hadjadj ont violé un principe sacré : la séparation entre les pouvoirs et l’indépendance de la justice dans leur pays. Ils n’avaient, sans doute, pas prévu que leurs échanges soient rendus publics par M. Hadjadj. Mais même en « off », les diplomates américains n’auraient pas dû se prononcer ou donner des éléments sur une affaire judiciaire en cours dans leur pays.
    Enfin, puisque l’ambassade américaine prétend donner des leçons de journalisme, peut-être Monsieur l’ambassadeur pourrait-il se rapprocher utilement d’Alec Ross, longtemps conseiller à l’Innovation d’Hillary Clinton (et qu’il connaît bien...), pour se voir administrer une maîtrise des réseaux sociaux. Il pourrait ainsi utilement briefer ses équipes à une meilleure utilisation de Twitter. Ainsi, le seul message publié ce week-end sur Twitter par le compte de l’ambassade à Alger renvoyait à une photo d’un gros gâteau crémeux... à l’occasion de la fête des mères américaine !
    Si seulement, dès samedi soir, l’ambassade avait communiqué par Twitter pour démentir les propos de l’AACC, ils auraient fait d’une pierre deux coups, en donnant une vraie leçon de communication et de journalisme aux médias algériens. Mais quand on ne maîtrise ni sa communication ni celle de ses interlocuteurs, il est toujours plus aisé de s’en prendre au messager.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Il serait plus instructifs pour les lecteurs de publier la mise au point de l'ambassade en question, avant de la "critiquer". Le professionalisme de notre presse faisant légion, et l'unanimité....
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      Mais quand on ne maîtrise ni sa communication ni celle de ses interlocuteurs, il est toujours plus aisé de s’en prendre au messager.
      Alors là, ce journaleux n'y va pas par le dos de la cuillère.

      Zaâma, nous les algériens, on est les plus forts !

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      • #4
        Non, on a des journalistes lumineux, qui sont même capables de donner des leçons aux amerlocs. Ennif oulkhsara...
        Othmane BENZAGHOU

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        • #5
          oh Hayet, come on !
          elle dit de grosses bétises.
          la séparation des pouvoirs ne veut pas dire ne pas informer.

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