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Quand le Financial Times charge l’élite française

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  • Quand le Financial Times charge l’élite française

    Les Echos Par Helene Croize-Pourcelet | 13/05

    Le journal économique et financier britannique dresse un constat peu flatteur des élites françaises et des écoles très prestigieuses qui les forment. Un ghetto, peu ouvert à l’international. Le constat du Financial Times est cinglant.

    «Les énarques n’ont pas été entraînés à réussir dans le monde mais dans le centre de Paris» estime le journaliste Simon Kupper dans les colonnes du Financial Times de lundi. Critiquer les élites fait partie intégrante de la culture hexagonale depuis la Révolution française, mais les énarques et autres hauts fonctionnaires sortant des toutes meilleures écoles sont devenus une cible privilégiée selon le quotidien. En l’espace d’un an, les politiques venant de gauche comme de droite n’ont jamais été aussi méprisés, perçus comme incapables de résorber un taux de chômage au sommet ou faisant l’objet de scandales de corruption sans commune mesure (affaire Cahuzac).
    L’élite française provient en grande majorité de deux écoles extrêmement sélectives : l’ENA et Polytechnique. Pendant des décennies, cette élite semblait remplir son rôle selon le FT et pouvait se targuer d’être un moteur de progrès. «Pendant les Trente Glorieuses, elle a mis au point le Minitel, a conçu les trains les plus rapides d’Europe, a participé à la construction du Concorde, l’avion pour passagers le plus rapide de l’histoire, a convaincu l’Allemagne de la création de l’euro». Depuis, les choses se sont considérablement dégradées explique le journal britannique.
    Elle est devenue «la plus petite élite pour un pays aussi vaste» selon les travaux du sociologue Pierre Bourdieu. Une caste qui se reproduit de générations en générations, vivant dans les mêmes quartiers, fréquentant les mêmes écoles. Là où un PDG d’entreprise et un écrivain à succès ne se rencontreraient jamais aux Etats-Unis par exemple, en France, au contraire, ils se fréquentent avec assiduité. Les élites politiques, du monde des affaires et de la culture font partie des mêmes cercles d’amis, «se marient entre eux», se servent mutuellement de «pistons» pour trouver du travail, s’écrivent des critiques dithyrambiques sur leurs livres respectifs et se couvrent les uns les autres en cas d’affaires de corruption peut-on encore lire dans les colonnes du quotidien britannique. Une «solidarité de classe» en somme, selon les termes des «sociologues de la bourgeoisie» que sont Monique et Michel Pinçon-Charlot. Pour ne citer que quelques exemples, le FT relève l’écart abyssal entre les critiques euphoriques que remportent chaque fois les livres de Bernard-Henri Levy en France et celles, bien plus médiocres à l’étranger. Il dénonce également les nombreux politiques très conscients de la sexualité débridée de Dominique Strauss-Kahn qui ont préféré garder le secret et le soutenir dans sa course à la présidence plutôt que d’en informer les Français. Préférant trahir leur pays qu’un ami pour paraphraser l’écrivain anglais E.M. Forster.

    Une élite française peu ouverte à l’international

    Le FT pointe aussi du doigt cette élite française « peu préparée à l’international ». Selon le quotidien, le président François Hollande passé par trois écoles françaises parmi le plus prestigieuses -HEC, Sciences-Po et l’ENA- «est en train de découvrir le monde». Ce fut la première fois qu’il mettait un pied dans l’Empire du Milieu lors de sa visite officielle en Chine en avril. Et les nombreux Français très brillants faisant carrière à Londres, New-York ou la Silicon Valley semblent s’écarter de plus en plus de cette élite restée dans l’Hexagone.
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet

  • #2
    c'est méchant, c'est très petit comme analyse

    c'est article est un tissu d'aneries et de préjugés sur les français

    les anglais sont mal placés pour donner des leçons aux autres c'est du délire, les scandales homosexuels au gouvernement c'est eux et les élites, la city, les clubs fermés et je ne sais quoi encore c'est toujours les anglais.

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