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Libye : un nouvel attentat frappe Benghazi, au moins 15 morts

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    Libye : un nouvel attentat frappe Benghazi, au moins 15 morts

    LIBYE - La ville de Benghazi, bastion de la révolution libyenne, a été le théâtre d'un nouvel attentat contre les services de l'Etat. Une attaque qui témoigne du regain de tension dans la région, suscitant l'inquiétude de la communauté internationale.

    Le bastion de la révolution libyenne frappé une nouvelle fois au cœur. Au moins 15 personnes ont été tuées et 30 autres blessées dans un attentat à la voiture piégée près de l'hôpital al-Jala, a indiqué le vice-ministre de l'Intérieur, Abdallah Massoud. Preuve s'il en fallait de l'instabilité croissante dans la région.

    "Quinze personnes sont mortes et au moins trente autres ont été blessées dans l'explosion d'une voiture piégée près de l'hôpital", a indiqué M. Massoud, précisant qu'il s'agissait d'un "bilan provisoire". "L'explosion a totalement détruit un restaurant et a gravement endommagé des immeubles à proximité", a-t-il ajouté. Plus tôt dans la journée, un responsable des services de sécurité et des témoins avaient indiqué qu'une voiture piégée avait explosé près de l'hôpital al-Jala, faisant des "morts et des blessés".

    Les autorités peinent à mettre sur pied des forces de sécurité efficaces
    La ville de Benghazi a été le théâtre ces derniers mois de plusieurs attentats et attaques contre les services de sécurité et des intérêts de pays occidentaux. Deux attentats à l'explosif ayant visé vendredi deux commissariats à Benghazi ont encore témoigné de l'insécurité croissante en Libye où les autorités, qui peinent à mettre sur pied des forces de sécurité efficaces, sont engagées dans un bras de fer avec des milices armées. Face à ce regain de tensions, les chancelleries ne cachent plus leur inquiétude.

    "Compte tenu des implications sécuritaires liées à l'incertitude politique actuelle, l'ambassade britannique évacue temporairement une petite partie de son personnel, essentiellement ceux travaillant en soutien aux ministères affectés par les récents développements", a déclaré le porte-parole du ministère britannique des Affaires étrangères. Les autorités américaines ont pris une mesure similaire mercredi, affirmant que la sécurité dans la capitale s'était détériorée à la suite du siège imposé à deux ministères par des groupes armés.

    Les miliciens réclament le départ du chef du gouvernement
    Dans un communiqué conjoint publié le même jour, les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni ont appelé "les Libyens à cesser les protestations armées et le recours à la violence". Plusieurs centaines de manifestants étaient rassemblés vendredi soir devant le ministère des Affaires étrangères à Tripoli pour tenter de lever le siège du bâtiment, assiégé depuis près de deux semaines par des miliciens armés.

    Des miliciens cernent depuis plus de dix jours les ministères des Affaires étrangères et de la Justice, réclamant au départ une loi bannissant de la vie politique les anciens responsables et collaborateurs du régime Kadhafi. Mais après l'adoption de cette loi controversée par le Congrès général libyen (CGN), la plus haute autorité du pays, les miliciens ont annoncé qu'ils réclamaient aussi le départ du chef du gouvernement Ali Zeidan, accusé de complaisance envers les anciens kadhafistes.

    MetroFrance
    13/05/2013
    Dernière modification par jawzia, 13 mai 2013, 20h38.
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