(DR)
Les manifestations se poursuivent au Sahara et les escarmouches avec les forces de l’ordre sont devenues quasi quotidiennes. Le point.
Les esprits s’échauffent au Sahara. La contestation, hier encore contenue à Laâyoune, gagne d’autres villes comme Smara et Boujdour. Partout, le même scénario se répète : des manifestations indépendantistes tournent à la confrontation avec les forces de l’ordre. “Ce ne sont pas des manifestations spontanées. Ce sont des actions planifiées et financées depuis l’étranger pour démontrer au monde que le Sahara est une région sous tension et où il n’existe pas de stabilité”, a notamment expliqué le ministre de l’Intérieur, Mohand Laenser, devant le parlement. Depuis le vote par le Conseil de sécurité de l’ONU d’une nouvelle résolution favorable au Maroc, les manifestations sont devenues quasi quotidiennes. La plus grande aurait réuni plus de 2000 personnes le 4 mai à Laâyoune. Faux, répond le ministre de l’Intérieur, qui annonce le chiffre de “300 personnes dans une ville qui compte 240 000 habitants”. Quant aux forces de l’ordre, qui déplorent 150 blessés depuis le début des événements, elles adoptent une attitude assez ambiguë. “Il arrive que des éléments des forces de l’ordre poursuivent des manifestants ou répondent à leurs jets de pierre, mais il n’y a encore eu aucune interpellation malgré la présence très forte des drapeaux du Polisario et des slogans indépendantistes lors des manifestations”, remarque une source locale. Lors de son intervention devant le parlement, le ministre a affirmé disposer de documents et d’enregistrements téléphoniques confirmant l’existence d’un généreux soutien étranger aux manifestants sahraouis. Ira-t-il jusqu’à dévoiler ces éléments pour ramener le calme dans la région et amorcer une nouvelle méthode dans la gestion de ces manifestations ?
TELQUEL
Les manifestations se poursuivent au Sahara et les escarmouches avec les forces de l’ordre sont devenues quasi quotidiennes. Le point.
Les esprits s’échauffent au Sahara. La contestation, hier encore contenue à Laâyoune, gagne d’autres villes comme Smara et Boujdour. Partout, le même scénario se répète : des manifestations indépendantistes tournent à la confrontation avec les forces de l’ordre. “Ce ne sont pas des manifestations spontanées. Ce sont des actions planifiées et financées depuis l’étranger pour démontrer au monde que le Sahara est une région sous tension et où il n’existe pas de stabilité”, a notamment expliqué le ministre de l’Intérieur, Mohand Laenser, devant le parlement. Depuis le vote par le Conseil de sécurité de l’ONU d’une nouvelle résolution favorable au Maroc, les manifestations sont devenues quasi quotidiennes. La plus grande aurait réuni plus de 2000 personnes le 4 mai à Laâyoune. Faux, répond le ministre de l’Intérieur, qui annonce le chiffre de “300 personnes dans une ville qui compte 240 000 habitants”. Quant aux forces de l’ordre, qui déplorent 150 blessés depuis le début des événements, elles adoptent une attitude assez ambiguë. “Il arrive que des éléments des forces de l’ordre poursuivent des manifestants ou répondent à leurs jets de pierre, mais il n’y a encore eu aucune interpellation malgré la présence très forte des drapeaux du Polisario et des slogans indépendantistes lors des manifestations”, remarque une source locale. Lors de son intervention devant le parlement, le ministre a affirmé disposer de documents et d’enregistrements téléphoniques confirmant l’existence d’un généreux soutien étranger aux manifestants sahraouis. Ira-t-il jusqu’à dévoiler ces éléments pour ramener le calme dans la région et amorcer une nouvelle méthode dans la gestion de ces manifestations ?
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