Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les photographes de guerre, les djounoud du noir et blanc

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les photographes de guerre, les djounoud du noir et blanc

    Une grande exposition entrant dans le cadre de la célébration du cinquantième anniversaire de l'Indépendance de l'Algérie se tient depuis hier et s'étalera jusqu'au 30 août.

    Le nom de l'expo? «Les photographes de guerre, les djounoud du noir et blanc», car comme le dira si bien le directeur du Mama et commissaire de l'expo, Mohamed Djehich, lors d'un point de presse animé lundi, veille du vernissage: «Cette présence au niveau du Mama est un signe fort et le titre est très approprié, car à l'image des militaires qui ont pris les armes, ces photographes ont pris leur appareils photo, certains par le fait du hasard et se sont sacrifiés au gré de leur vie.» Cette exposition regroupera 200 photos de photographes de guerre internationaux (France, Suède, Indonésie) et nationaux, certains connus et d'autres non, dont sept étrangers et huit algériens connus. L'expo s'emploiera aussi à dévoiler une panoplie de photos inédites car prêtées par des familles. Le point commun de tous ces photographes est leur travail mis au service de l'Algérie pour défendre une cause commune. «Certains se demanderont que viennent faire des photos sur la mémoire de l'Algérie dans un Musée d'art contemporain. Eh bien, ce qui nous importé, est l'approche esthétique du travail, pas des photos inertes et sans vie. Il a fallu faire des choix parfois cruels. Aussi, on a fait carrément de la chirurgie pour effacer l'empreinte du temps et la détérioration. Il faut aussi s'attendre à voir des photos floues, car il n'y avait pas le numérique à l'époque. C'était l'ère du négatif et les photographes travaillaient instinctivement. La plupart de nos photographes algériens sont venus à la photo sur le tard. Certains sont devenus photographes de l'ALN par hasard,» a fait remarquer M.Djehiche. Aussi, nous append-on qu'une demande avait été faite pour avoir des photos de l'étranger. Une agence comme Magnum a été sollicitée. Le hic, confiera le directeur du Mama, «les conditions qu'on nous a imposées frisaient l'insolence. On a refusé le diktat. Je vous donne un exemple, dans leurs légendes, un moudjahid est plutôt qualifié de rebelle» et de souligner, le parti pris de cette expo. «On a préféré montrer des gens heureux, fiers d'être au maquis. C'est pourquoi il n'y aura pas de photos de torture, mais quelques photos de bastonnades effectivement, relatives au 17 Octobre 1961 et nous terminerons ce périple photographique par les images de liesse du 5 Juillet 1962.


    Les djounoud sont montrés par ailleurs, dans des pauses simples, en train de dormir ou boire un café, des scènes de la vie quotidienne..» En effet, lorsqu'on feuillette le catalogue de l'expo, l'on est surpris par la vitalité de ces scènes de vie captées à tout jamais par l'objectif de ces journalistes de guerre, mais aussi des anonymes qui ont pris le soin d'immortaliser ces moments innocents et pleins de sérénité pour la postérité. Des élèves avec leur maîtresse, des moujahidine dans leur maquis, souriants, brandissant leur fusil avec le sourire, des enfants se faisant soigner par un médecin, des femmes lavant du linge, photos de prisonnier, des portrais d'hommes, de femmes et d'enfants, seuls ou en groupe. Ces photos d'individus témoignent de notre passé glorieux avec force, générosité et parfois d'humour. A côté de cela, nous découvrons des images relatives au cinéma révolutionnaire, notamment des extraits de films de René Vautier, Mohamed Lakhdar Hamina ou encore Djamel Eddine Tchanderli, sans oublier Pierre Clément. Elément important à signaler, en plus de cette belle exposition, deux journées d'étude marqueront cette manifestation, soit les 15 et 16 mai. Pour ce faire, une pléiade d'invités du domaine scientifique, médiatique, aussi bien que politique seront présents. Parmi eux, on peut citer Réda Malek, Ali Haroun, Ahmed Bejaoui, Lamine Bechichi, Abdelmadjid Merdaci, Marie Cheminot, Olivier Hadouchi et Abdelkrim Tazaroute. Parmi les thèmes qui seront débattus, on citera encore la Résistance algérienne, la radio dans la révolution, la geurre des images qui a bien eu lieu et l'introduction de l'audiovisuel dans la guerre de Libération nationale. «Il s'agira de voir comment nos dirigents ont compris les enjeux de l'utilisation de cet outil» fera remarquer le conférencier, M.Djehich, lequel a été aidé pour monter cette expo par deux spécialistes artistes et scénographes, à savoir Lyès Meziani et Omar Meziani. «L'objectif de cette expo n'est pas seulement politique, mais artistique aussi, car depuis que je gère le Mama, on a remarqué que la photographie intéresse beaucoup le public», dira le conférencier. Notons que cette expo est la quatrième de la saison, après celle du Cabinet de Curiosités, de Lazhar Hakkar et puis de Mahdjoub Ben Bella. Des expos qui drainent entre 80.000 et 100.000 visiteurs par an, d'après le directeur du Mama.

    O. HIND- L'Expression

  • #2
    normalement a chaque commune ils construrant un mimi musée pour garder la mémoire la révolution algerienne baucoup d'objets de guerré de révolution sont perdu ou disparu et mème vendu comme férial ou antiquité
    exemple: les avion et hélico tombé dans les forét de chelf ,vialar ,tiaret et saida et mème frenda, aflou entre la wilaya 4 et 5 que d'autre région en algerie ou sa déroule la guerre
    dz(0000/1111)dz

    Commentaire

    Chargement...
    X