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La famille révolutionnaire est en deuil. Encore une autre figure emblématique s’en va, sans faire de bruit. Comme elle a vécu, loin des feux de la rampe, elle s’est éteinte, hier, dans son domicile, à Birkhadem, dans la discrétion absolue. Nacima Hablal, puisque c’est d’elle qu’il s’agit nous a quittés, à jamais. La secrétaire d’Abane Ramdane a contribué à la confection du premier numéro du quotidien national El Moudjahid est décédée, à l’âge de 85 ans. Cette héroïne qui avait adopté, très jeune, la cause nationale, en rejoignant les rangs du Front de Libération Nationale n’avait vécu que pour l’Algérie. Nacima Hablal qui s’est abreuvée du patriotisme n’hésitera pas, un instant, à mettre les plus belles années de sa jeunesse au service de son pays.
Les tortures et autres atrocités qu’elle a subies aux centres de tortures entre autre la villa (Sésini), où elle a subi les sévices les plus atroces, n’ont pas eu raison d’elle. Son choix était bel et bien fait et son chemin était tracé. Cette moudjahida, faut-il le rappeler fut la première femme arrêtée en 1955, avec Amara Rachid. Elle a été témoin et actrice de la naissance du mouvement de libération nationale. Avec le départ de cette grande dame qui a marqué par son parcours, l’époque de la guerre de Libération, c’est une partie de notre histoire, voire de notre mémoire collective qui disparaît. Elle était une femme hors pair.
L’histoire s’en souviendra longtemps de Hablal et toutes ces belles filles qui ont carrément renoncé à la vie pour que vive l’Algérie libre. Elle est partie, emportant avec elle tout ce qu’elle a vécu, elle qui a côtoyé de grands hommes et de grandes femmes qui ont enfanté le 1er Novembre mais aussi les « artificiers » du 5 Juillet 1962. Aujourd’hui, nous ne pouvons que rendre hommage et nous incliner à la mémoire de cette moudjahida et bien d’autres qui ne font peut-être pas partie de ce monde mais resteront à jamais parmi nous, dans nos cœurs. Repose en paix, Madame Hablal. Tu nous as donné une leçon de patriotisme et de dévouement que nous n’oublierons jamais !
Samia D.
Les tortures et autres atrocités qu’elle a subies aux centres de tortures entre autre la villa (Sésini), où elle a subi les sévices les plus atroces, n’ont pas eu raison d’elle. Son choix était bel et bien fait et son chemin était tracé. Cette moudjahida, faut-il le rappeler fut la première femme arrêtée en 1955, avec Amara Rachid. Elle a été témoin et actrice de la naissance du mouvement de libération nationale. Avec le départ de cette grande dame qui a marqué par son parcours, l’époque de la guerre de Libération, c’est une partie de notre histoire, voire de notre mémoire collective qui disparaît. Elle était une femme hors pair.
L’histoire s’en souviendra longtemps de Hablal et toutes ces belles filles qui ont carrément renoncé à la vie pour que vive l’Algérie libre. Elle est partie, emportant avec elle tout ce qu’elle a vécu, elle qui a côtoyé de grands hommes et de grandes femmes qui ont enfanté le 1er Novembre mais aussi les « artificiers » du 5 Juillet 1962. Aujourd’hui, nous ne pouvons que rendre hommage et nous incliner à la mémoire de cette moudjahida et bien d’autres qui ne font peut-être pas partie de ce monde mais resteront à jamais parmi nous, dans nos cœurs. Repose en paix, Madame Hablal. Tu nous as donné une leçon de patriotisme et de dévouement que nous n’oublierons jamais !
Samia D.
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