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MAROC :L’investissement reprend

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  • MAROC :L’investissement reprend

    La baisse des importations reste liée au recul des achats de produits pétroliers, en particulier le brut. Les matières premières notamment l’orge, le maïs et le sucre ont aussi contribué à l’allégement du déficit commercial.

    L’investissement repart. Selon les données préliminaires de l’Office des changes, les importations des équipements à fin avril dernier ont augmenté de 8,7% à 26,45 milliards de DH par rapport à la même période de 2012. Les achats de demi-produits ont aussi enregistré une hausse de 4% à 26,44 milliards de DH. Dans ce chapitre de nomenclature, les fils, barres, profilés et accessoires de construction métalliques ont marqué des hausses variant entre 30 et plus de 50%. Preuve que la machine de production industrielle a pris du rythme. Dopée en cela, par les flux des IDE dont les recettes ont explosé de 41,8% à 15,5 milliards de DH contre 10,9 à fin avril 2012. L’effet est d’autant plus palpable dans la mesure où les crédits accordés par les banques offshores à l’équipement ont quasiment doublé en 2013, peut-on relever dans la note de Bank Al-Maghrib sur les indicateurs financiers au terme du premier trimestre. A l’opposé, les prêts à l’équipement servis par les autres banques se sont contractés de 1,3% sur la même période, relève la note de la banque centrale. De manière générale, les échanges extérieurs sur les quatre premiers mois de 2013 demeurent marqués par les mêmes tendances observées depuis le début de l’année. Le déficit commercial enregistre un ralentissement sous l’effet du recul plus prononcé des importations par rapport aux exportations : 3,4 milliards de DH contre 2,3 milliards.

    La seconde observation tient à la hausse de 1,2% des exportations hors phosphates et dérivées. Augmentation qui est imputable aux autres secteurs et en particulier la construction automobile et l’industrie alimentaire. Cependant, malgré la forte baisse des achats d’orge, les importations des blés ont dépassé les 11 millions de quintaux durant le seul mois d’avril dernier contre 3,7 millions lors du mois précédent. La baisse a concerné des importations tout particulièrement celles des produits énergétiques sous l’effet de la réduction des achats du pétrole brut. La valeur des acquisitions de l’huile brute du pétrole a plongé en effet de 30,1%. Mais se trouve quelque peu compensée par l’import du gas-oil et fuel dont la facture s’est renchérie de 780 millions de DH. Une forte baisse de près de 42% est aussi relevée pour les achats du soufre brut et non raffiné. La même tendance à la baisse a touché les parties et pièces pour voitures de tourisme ainsi que les produits alimentaires. Sur ce dernier chapitre, les achats de l’orge ont été fortement réduits: -90,5%. Ce qui est normal, puisque la production locale se trouve sur le marché depuis le début du mois d’avril dernier. En revanche, un forcing a été constaté en ce qui concerne l’import des blés dont la facture s’est alourdie de 891 millions de DH à fin avril. Forcing qu’explique la fin en ce mois de mai de la suspension des droits de douane sur les blés. De même, la valeur des importations du sucre brut et raffiné a régressé de 17,6% sous l’effet de la baisse des prix à l’international.
    A l’export, la valeur globale s’est repliée de 3,8% en comparaison avec les quatre premiers mois de 2012. Mises à part les ventes du groupe OCP inscrites en baisse et celles du secteur textile et cuir qui restent stables, les exportations des autres secteurs ont augmenté. C’est le cas de l’industrie automobile, de l’alimentaire, du secteur de l’aéronautique, de l’électronique et des médicaments. Ces secteurs affichent en effet une croissance soutenue depuis le début de l’année.

    l'économiste
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