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Projets gaziers d’In Amenas et In Salah Le chantage de British Petroleum

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  • Projets gaziers d’In Amenas et In Salah Le chantage de British Petroleum

    Les conditions de sécurité exigées par BP ne sont que l’arbre qui cache la forêt. Au-delà de l’enjeu lié à l’augmentation des primes de risque, BP ambitionne de doubler ses parts de marché dans la production gazière en Algérie.

    Qu’est-ce qui fait courir British Petroleum ? À quel objectif répond la stratégie du groupe pétrolier britannique d’alarmer le gouvernement algérien sur un prétendu report des projets gaziers à In Amenas et In Salah ? Lorsqu’on sait que ces deux projets devraient être livrés respectivement avant mai 2014 et avril 2015, on est en droit de s’interroger sur les intentions inavouées de BP. Veut-elle faire pression sur Alger pour avoir plus de facilités fiscales ? Arriver à un accord qui lui soit très favorable en termes de prix du gaz ? Autant de questions que des experts proches du dossier se se posent aujourd’hui. Après avoir assuré une part de 12% de la production nationale de gaz dans le cadre de son partenariat avec Statoil et Sonatrach à Tiguentourine (9 milliards m3/an), le groupe britannique compte arracher le maximum dans le développement des gaz non conventionnels dans le périmètre de Bourarhat, dans le bassin d’Illizi. Ce gisement du même volume que les réserves actuelles de Hassi-R’mel présente un enjeu de taille pour BP en raison de son gigantesque potentiel en gaz de schiste. Il faut savoir que le contrat d’association sur l’exploration de ce gisement a été signé en 2005 pour une première phase qui s’est achevée en 2008. Une seconde période d’exploration a été prolongée jusqu’à septembre 2012. Reste aujourd’hui la phase développement sur laquelle les Britanniques ne veulent pas lâcher prise et semblent exploiter l’attaque terroriste de Tiguentourine pour avoir le plus de concessions possibles. Bien évidemment, BP ne parle pas de manière officielle même si son P-DG, Robert Dudly, a déclaré début mai que “nos projets d’In Amenas et In Salah étaient en cours de réévaluation suite à l’incident tragique de Tiguentourine”, précisant que “des progrès importants ont été réalisés sur nos projets qui vont démarrer en 2014”. C’est à travers l’agence de presse Reuters que des informations infondées sont distillées de façon anonyme, les pétroliers ne parlant jamais ou rarement à visage découvert.
    De son côté, Alger affirme à travers une source autorisée citée par l’APS que “BP n’a pas saisi officiellement son partenaire algérien de sa décision de reporter deux projets gaziers à In Amenas et In Salah”. “Officiellement pour nous, BP n’a rien reporté car ils ne nous ont rien notifié (...) ce qu'ils ont demandé officiellement, c'est l'amélioration des conditions de sécurité. C'est ce que nous avons fait et c’est ce que nous continuons à faire”, a ajouté cette source, qui explique que BP a effectivement exigé à Sonatrach “des conditions de sécurité performantes” pour poursuivre ses investissements dans les délais impartis. “Ils ont effectivement dit que si les conditions de sécurité ne s'améliorent pas fondamentalement, nous pourrons retarder certains investissements”, a-t-on rapporté de même source.
    Sonatrach avait déjà répondu à son partenaire britannique que la sécurité des sites pétroliers et gaziers en Algérie a été considérablement améliorée, qu’il n’était pas question de recourir à des boîtes de gardiennage privées ou étrangères comme ce fut le cas avant l’attentat de Tiguentourine qui a été d’ailleurs rendu possible en raison de défaillance des compagnies privées recrutées par BP même.
    Il est clair que BP tente toujours d’exploiter non seulement les conséquences politiques de l’attaque de Tiguentourine mais aussi les ratés du gouvernement algérien dans la gestion catastrophique du dossier des hydrocarbures depuis Khelil jusqu’à maintenant afin d’obtenir de nouveaux avantages, évoquant l'augmentation des dépenses avec la hausse des primes d’assurance de ses employés. Or, la compagnie d’assurances Cash, qui assure le site d’In Amenas, n’a pas procédé à la révision du contrat après cet attentat. Ce qui remet en cause le plaidoyer strictement sécuritaire des responsables du groupe pétrolier britannique.

    Liberté.
    La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

  • #2
    qui sont ceux qui ont cru ces vautours quand ils criaient qu'ils allaient quitter l’Algérie?
    La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

    Commentaire

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